Xíngdòng jìhuà 「Plan d'action」

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Ça fait plus de deux jours que je n'ai pas recroisé Jake et même si j'essaye d'ocuper ma tête sur autre chose, je ne réussi pas à enlever le poids sur mon coeur du fait qu'il me manque. Et malgré ce constat, je ne peux pas trop y mettre d'importance à cause du fait que j'ai trop de chose à me soucier. Pourtant à chaque fois que je m'y résouds, mes pieds et mes yeux le cherchent partout dans l'université mais il est nulpart.

Je me demande d'ailleurs s'il étudie vraiment ici.

Je soupire en jouant avec les petits pois qui sont sur mon asssiette. Je ne sais pas moi même s'il en fait de même. Quel intéret est-ce que j'ai à aimer une personne qui n'a pas les mêmes émotions que moi? Et s'il avait une autre dans sa vie? Est-ce qu'il me le dira en face au lieu de me faire autant attendre et me donner tant d'espoir? Si j'avais le choix, j'aurais aimé à ne sentir aucune émotion pour ne pas autant me casser la tête. C'est frustrant de penser tellement à une personne alors que cette personne n'ait pas l'aimabilité de pointer le bout de son nez.

-Pourquoi est-ce que tu es si morose?

La voix de Josh me sort de ma mutation et je le regarde avec les yeux pleines de lassitude, lasse d'autant éspérer de la part de son frère. Je soupire en regardant les quelques petits pois qui restent sur mon assiette.

-Je vois... Dit-il tout simplement en me regardant pleine de tristesse et de douceur, c'est mon frère c'est ça?

Je reste muette face à sa question puisque je sais qu'il sait lui même la réponse. Malgré le fait que son frère n'a plus été présent dans notre vie, Josh est quand même resté amis avec nous comme l'est sa famille avec le notre, toujours soudé. Abygail n'a pas pu venir parce qu'aujourd'hui était la fête des lumières dans la culture indienne et ça durera au moins cinq jours, et pendant ce laps de temps sans celle qui sait le plus me remonter le morale, tout devient morose.

C'est dans les moments les plus nuls que les personnes que j'ai envie de voir ne sont pas là.

-Écoute..., dit doucement Josh, je sais que tu aimes Jake depuis longtemps mais pour ne pas te faire blésser laisses tomber. Jake n'est pas un type pour toi Lanlan, il est juste..., il s'arrête un instant en serrant ses mains jusqu'à ce que ses phalanges blanchissent, lui.... Il ne s'en rendra compte de rien, il est un imbécile qui ne se rend même pas compte du fait que les gens autours de lui l'aime et il fait tout pour les blésser. Il est un vrai con!

-Je t'interdis de dire ça de lui! Je lui réplique et il rit jaune.

-Je croirai entendre ma mère, dit-il amèrement et avec tristesse, elle n'a jamais arrêté d'espérer qu'au moins dans ses trois ans il aurait changer ne serait-ce qu'un tout petit peu mais au lieu de ça. C'est devenu de pire en pire.

-Mais de quoi tu parles? Je lui demande confuse, les sourcils froncés.

-De rien, j'en ai trop dit. Fais juste attention à ne pas te blésser en essayant de dompter un tigre.

Après ses derniers mots, il part me laissant seule sur la table sur laquelle on s'assoit d'habitude en heure de pause déjeuné, la tête pleine de questions. Je soupire en me levant à mon tour. Toute cette histoire n'est pas claire, j'ai besoin de plus d'indice pour pouvoir assembler le puzzle. Qu'est-ce que tu as bien pu faire Jake pour que ton petit frère qui t'admirait autant te haïsse de cette manière? Je dois tirer tout ça au claire et pour ça, j'ai besoin de ma fidèle assistante en matière de recherche.

J'ai besoin de parler avec Aby au plus vite.

*

Cinq jours plutard, après qu'Aby ait fini la cérémonie de la fête des lumières, elle revient dans notre petite maison avec les yeux cernés et les cheveux en pagaille comme si elle venait de faire le pire cauchemarre de sa vie. Je lui ai demandé ce qu'il s'était passé mais mis à part des ronflements de cochon, je n'ai pas eu de réponse. Moi qui avais besoin de réconfort durant ces cinq jours, c'est du renfort dont j'ai besoin actuellement parce que ma meilleure amie n'arrête pas de me coller aux basques comme une sangsue.

Et malgré ma phobie de toutes les insectes qui existent dans le monde, cette insecte là je l'aime beaucoup. Alors comme elle me le demande physiquement, je lui donne toute l'affection dont elle a besoin pour devenir celle qui sait agir et celle qui aime la mode: ma bestie Abygail Mehra.

Le dimanche matin, Abygail est redevenue normale mais un peu enthousiaste à mon goût. Elle nous a méme préparer le petit déjeuner avec en train comme si elle avait passé l'hibernation laplus reposant qu'elle n'a jamais fait. Et ce malgré ma méfiance de sa bonne humeur, j'ai mangé avec appétit les lasagnes qu'elle nous a préparé non sans avoir eu l'allure d'une tomate et la bouche en feu à cause de la quantité de piment qu'elle a mis dedans.

C'était ultra piquant, j'avais même dû craché du feu!

Elle avait rit comme une folle en voyant mon visage toute rouge et ma envie de boire de l'eau rapidement. Il faut dire que les asiatiques sont habitués aux piments mais comme moi je me suis habitués aux cuisines américaines, j'ai toujours refusé catégoriquement le passage du piment dans ma bouche. Et même si ma meilleure amie savait ça, elle l'avait quand mêne fait.

J'avais fait la moue et elle s'est excusé en m'achetant de la glace. Au final, on a rit tous les deux de sa blague pourie. Je me méfierai encore plus à l'avenir du bonne humeur d'Aby, ça m'aprendra.

Après que la matiné soit vivement passé, pendant lequel j'ai réussi à changer le look de ma petite van. Je me prépare pour rendre visite à ma famille maternelle en demandant au passage si Aby voulait y aller avec moi. Et elle avait accepté en disant qu'elle allait se préparer rapidement mais comme d'habitude, ça lui a pris une heure.

Arrivée devant la grande demeure des chang, ma famille, on voit derrière le grand portail noir quand nous y arrivons que toutes les filles de la familles font du Qi Long avec pas seulement ma grand mère maternelle mais aussi ma grand mère paternelle. Et pour la première fois, je souris en les voyant non pas se disputer mais faire les mêmes mouvements.

-Et bein ça alors..., s'étonna Aby, si j'avais su que tes deux grands mères s'entedaient à merveilles je t'aurai aidé à conquérir Jake...

Je souris en la regardant malicieusement, un plan machiavélique dans la tête.

-Tu n'es pas encore en retard pour m'aider à y parvenir.

Elle se tourne vers moi et me regarde avec un regard qui suit l'évidence et un sourcil haussé.

-Un plan d'action tu veux dire? Elle demande avec un rictus sur le bord du lèvre.

-Bien évidement. Je lui réponds sur le même ton.

Nous entrons dans ma domaine quand le gardien ait fini d'ouvrir le grand portail. C'est dans la même longueur d'onde que ma besty et moi saluons ma grande famille avec enthousiasme, cette fois-ci avec sincérité. Nous verrons bien ce que l'avenir nous réserve, pour l'instant un plan d'action nécéssite d'être rédigé.

la cadette des changOù les histoires vivent. Découvrez maintenant