09. Effets papillons

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Élara
New-York, colocation. 11h45.

et chaque matin elle me saute au visage et me plante ses griffes en plein cœur...

Je  me réveillé en sursaut le cœur battant à mille à l'heure et la gorge noué. Des larmes ruisseler sur mon visage créant des brûlures sur leurs passages. La tristesse, l'angoisse et la culpabilité résonner dans tous mon être. Je faisais ce rêve depuis quelques jours et ça me réveiller toujours dans le même état.

J'avais l'impression d'y être encore, mon cerveau n'était dû temps avant de réaliser que j'était réveillé. Je suffoqué quelques minutes de plus avant de prendre une profonde inspiration, j'ouvris les yeux et fu aveugler par le soleil qui éblouissait ma chambre. Je n'aimais pas dormir les volet fermé, sa m'angoisser et j'avais l'impression que ma chambre m'étouffait.

— Élara ?

La voix de Zora résonna à travers la porte de ma chambre me ramenant un peu plus dans le monde présent, ce monde de merde.

Je me redressai et essuyais mes joues avant de l'inviter à rentrer.

— Ça te dit de venir avec moi et Ébène a une exposition ? Me demanda t'elle une fois être rentrée.

— Je dois aller aider madame Dimitri à repeindre un meuble. Lui dis-je en me levant. Une prochaine fois, promis.

Elle me fit une petite moue pour espérer attiser mon empathie mais j'avais promis à madame Dimitri de passer la journée avec elle. Ce soir j'étais de repos et je compte me rendre au Mynothor vers minuit pour croiser ma patronne.

Même pendant mes jours de congé je dois me rendre au taff...

Je passais devant ma meilleure amie pour me rendre dans la salle de bain, une grimace ce forma sur mon visage quand j'aperçu d'énormes cernes sous mes yeux. Mes cheveux étaient en pagaille, ils m'arrivent au milieu du dos. Je n'en prenais pas vraiment soins, ils n'avaient pas de forme et était sec, ni lisse ni ondulé.

Mes yeux bleu étaient rougis par mes larmes et ma peau craquelés. J'avais le visage terme et les yeux livide. J'étais exténuée et le peu d'énergie que j'aurais pu prendre c'était évaporé à cause de mon cauchemars.

Encore le même... Toujours le même.

— Tu as rêvé de ton père ? Me questionna doucement ma meilleure amie à travers le miroir.

Je la fixa un moment avant de secouer positivement la tête, mon cauchemar n'était rien d'autre que le jour où je l'ai perdu. Malgré les quatre ans qui venait de s'écouler je n'arrivais toujours pas à faire mon deuil, ce serais comme accepter qu'il était vraiment parti.

— Tu sais, chacun fait face au deuil à sa manière. Me rassura Zora en s'appuyant contre la porte. La plus part des gens qui n'ont pas affronter la mort te diront que c'est simple de faire son deuil. C'est ce que je pensais en toute honnêteté...

Je fronça les sourcils après ce qu'elle venait de me dire.

— Le deuil ? Repris-je en me tournant vers elle une boule au ventre. Devoir se faire à l'idée que je ne le reverrai plus jamais, y penser jour et nuit. Ne plus dormir, oublié le son de sa voix petit à petit. Et c'est si facile que ça de faire son deuil ? Commençais-je en m'emportant. Il me manque tous les jours... J'ai tellement mal Zora... Si seulement j'avais su que c'était la dernière fois que je le serrer dans mes bras je ne l'aurais jamais lâché. Finis-je de dire en laissant mes larmes couler.

 She's mine Où les histoires vivent. Découvrez maintenant