15. Brown

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Élara
New-York, colocation.. 23h55.

Étrangement, la soirée s'était bien passée, Damiano était vraiment très drôle et c'était super bien entendu avec Ébène.

Zora m'avait dit plusieurs fois qu'elle trouvait très beau « Bleck » et qu'on allait bien ensemble. Je lui avais expliqué à maintes reprises qu'il ne se passait rien entre nous, mais elle ne me croyait pas.

En même temps, Elara, tu aimerais bien...

Charles, quant à lui, n'était pas rentré, il avait préféré passer la nuit chez une femme qu'il avait rencontrée au Démoniaque.

Malgré la bonne soirée qu'on avait passée, je ne faisais qu'angoisser, je n'arrêtais pas de penser à ses derniers mots.

« Tu vas commencer à rembourser ta dette »

Qu'est-ce qu'il voulait dire ?

— C'était super de t'avoir rencontré ! S'enthousiasma Ébène en raccompagnant Damiano à la porte.

23 h 50...

Dans dix minutes, je devrais trouver une excuse pour sortir et rejoindre l'autre fou. J'avais le pressentiment que si je ne le faisais pas, il monterait et viendrait me chercher lui-même.

— Oui ! Moi aussi, les sushis étaient incroyables. Merci pour l'invitation, Zora. Répondit Damiano avec un grand sourire en direction de ma meilleure amie. Je vous souhaite une bonne fin de soirée.

Il ouvra la porte et commença à s'engouffrer dans le couloir une fois qu'on les tous les trois saluer.

— Oh, j'allais oublier, Elara, Bleck aimerais te voir quelques instants. Dit-il en se tournant vers moi. Il a fini le travail et voulait te dire bonne nuit. Finit-il de dire avec un regard soutenu.

Mon cœur se mit à palpiter, mes deux amis se rejoisser un peu trop de la nouvelle. Ébène ne me laissa même pas le temps de réaliser qu'il me tendit ma veste et qu'il me poussa hors de l'appartement.

— Prends ton temps, ma chérie !

Puis, ils claquèrent la porte, me laissant avec Damiano qui avait explosé de rire.

— T'es amis semblent contents pour toi et Ila-

Je me précipitai vers lui en mentant ma main sur sa bouche, j'avais peur qu'ils découvrent que le beau gosse qui veut me voir n'est rien d'autre qu'un assassin et plein d'autres choses.

— Aller vient, il n'aime pas attendre.

— Je n'en ai rien à foutre qu'il n'aime pas attendre, m'exclamais-je en mettant ma veste. Qu'est-ce qu'on va faire ?

— Je n'en sais rien, répondit Damiano en prenant l'ascenseur. Il ne m'a rien dit, tu sais, il ne parle pas beaucoup.

— C'est très étrange que tu le considères comme ton ami, mais pas lui. Lui dis-je blazer en appuyant sur le bouton du rez-de-chaussée.

Damiano se contenta de rire tout en pianotant sur son téléphone.

Une fois sortie de l'appartement, j'aperçus le geôlier de ma soirée appuyé avec arrogance sur sa moto. Quelque chose de charismatique et d'envoutant sortait de son corps.

J'étais irrationnellement attiré par lui.

— Passer une bonne soirée les amoureux ! Se moqua Damiano en s'éloignant de nous.

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