Chapitre 45

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Hello.

Désole pour cette longue attende beaucoup de chose se sont enchaînés en même temps et c'étais compliquer d'écrire 


BONNE LECTURE !!!!


Des bisous ;)




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Pdv Akashi:

On attendait Loriane depuis une trentaine de minutes devant le lycée pour aller fêter sa victoire ensemble et on n'a aucune nouvelle. Ok, Loriane peut prendre du temps pour se changer, et parfois c'est long, mais là ça devient largement inquiétant.Les autres de la section étant déjà partis avec leurs familles et amis. Il ne restait plus que les gars et moi.

On a attendu encore 20 minutes avant de partir la chercher quand j'ai entendu un son à peine audible « Aka...shi ». C'était la voix de Loriane, et elle était très faible. Mon sang n'a fait qu'un tour et je suis parti directement à sa recherche.

J'ai cherché partout en dehors du gymnase et ses alentours et j'ai décidé de rentrer. À peine rentré, j'ai senti l'odeur du sang. Non, non, pas ça. Tout sauf ça...C'était le sang de LORIANE !!! Je ne répondais plus de rien et je l'ai cherchée dans tout le gymnase : douche, vestiaires, toilettes.

J'ai ouvert toutes les portes en suivant l'odeur de son sang, en la suivant, je me suis trouvé devant une porte fermée où l'odeur s'était nettement intensifiée et j'ai défoncé la porte.

Ce que j'ai vu m'a détruit le cœur et m'a mis hors de moi. Loriane était là, par terre, entourée de sang, son sang, et couverte de blessures.

Je me suis précipité vers elle en l'appelant.


Moi : Loriane !!!


Aucune réponse, elle s'était évanouie, et je devais me l'admettre, mais résister à l'odeur de son sang devenait de plus en plus compliqué. Je l'ai prise le plus délicatement possible dans mes bras et j'ai couru vers l'hôpital le plus proche en faisant attention aux blessures de Loriane.

Merde, faites que j'arrive à temps.

Ça faisait maintenant deux semaines que je l'avais trouvée dans les vestiaires, deux semaines qu'elle était dans ce lit, dans cet hôpital, et deux semaines qu'elle était dans le coma.

Tout le monde est venu la voir : Alexandra, Kenma, Midorima, les gars de l'équipe, ses parents, mais ils restaient le plus longtemps possible. Mais ils étaient tous occupés, même moi, mais je n'arrivais pas à bouger de ce siège devant sa chambre. 

Je n'ose pas rentrer, je ne sais pas si j'arriverai à supporter de la voir dans cet état, avec tous ses bandages autour du corps, branchée à tous ses appareils, et endormie dans cette pièce aux murs blancs et décolorés. 


Pdv Alexandra :

Je ne vais pas bien depuis que Loriane est dans le coma, et ça fait déjà un mois. Un mois que je ne vois plus ma meilleure amie, que je ne rigole plus avec elle, que je ne la vois plus sourire quand elle voit Akashi.

Lilian, mon copain, est là pour m'aider à tenir le coup. Lui aussi est triste car il s'était rapproché en toute amitié avec Loriane.J

e m'en voulais de ne pas aller la voir souvent à cause de l'école ou de mes parents. Mais aujourd'hui, étant le week-end, j'ai décidé d'y aller et de lui raconter ma semaine.C'est une routine que j'ai prise quand je viens la voir. 

Je la connais, et elle nous engueulerait si elle nous voyait ainsi, tous déprimés. Elle nous dirait de vivre notre vie, de rire aux éclats. Elle a toujours mis les autres avant elle-même, même si elle était blessée.Donc, nous voir ainsi la rendrait plus triste. 

Arrivée à la chambre de Loriane, j'ai vu Akashi toujours assis devant la chambre de celle-ci. Il n'osait pas entrer, se sentant sûrement coupable. Même si nous ne sommes pas proches, j'ai décidé de parler.


Moi : Bonjour Akashi-san.


Akashi : Hoo, Alexandra-san, je ne t'ai pas entendu arriver. Comment vas-tu ?


Moi : Je ne vais pas te mentir, mal. Mais si elle nous voit ainsi, elle nous disputerait et nous dirait de vivre notre vie tout en la surveillant. Je sais aussi que te voir dans cet état la rendrait triste. C'est toujours elle qui nous aide alors maintenant c'est à nous de l'aider et je dois me l'admettre c'est à toi de l'aider. Elle a besoin de toi. 


Je me suis levée suite à mes paroles, lui ai tendu une bouteille que les gars de l'équipe de basket m'ont donnée en les croisant dans la rue, et je suis rentrée dans la chambre de Loriane.



Pdv Akashi :

Je regardais encore choqué la bouteille que m'avait donnée Alexandra, ses mots tournaient dans ma tête. Elle n'a pas tort, si Loriane nous voyait, elle péterait un câble, nous disant de ne pas s'inquiéter et qu'elle gère la situation.

Cela faisait maintenant six mois que je la connaissais, et je peux confirmer les dires d'Alexandra. Loriane est toujours là pour nous, alors qu'elle souffre déjà assez, mais elle s'en fiche tant que nous sommes heureux. Elle m'a aidé à remplir des papiers lors de nos pauses déjeuner, elle m'a aussi offert plus d'une fois son sang pour que je me nourrisse car je me négligeais. Elle a de nombreuses fois fait passer mes problèmes avant les siens, et même si elle était fatiguée, elle riait, se donnait à fond pour tout le monde.

Je me suis enfin levé de ma chaise et suis entré dans cette chambre où je ne veux pas entrer.En entrant, je l'ai vue remplie de câbles, de bandages, endormie dans cette chambre aussi blanche que la neige. La voir dans cet état me brise le cœur, je devais la protéger et je ne l'ai pas fait, j'ai trahi cette promesse.

Alexandra s'est levée et est venue vers moi.


Alex : Je vous laisse tous les deux.


Moi : Merci....


Alex : Ho, et parle-lui même si elle ne t'entend pas, ça te fera du bien. C'est comme si elle était là.


J'ai hoché la tête et suis allé m'asseoir à côté de son lit.Je la regardais, pourquoi diable ressembles-tu à un ange ?

Souffre-t-elle ?

Ressent-elle la douleur ?

Rêve-t-elle ?

Je me pose énormément de questions qui restent sans réponse.

Moi : *souffle*


J'ai pris sa main que j'ai amenée à mon front.


Moi : Tu nous manques, non, tu me manques. Oui, toi la nouvelle qui, au début, m'insupportait, m'énervait, ne m'obéissait pas. Mais qui, au fil du temps, est devenue supportable, une amie, et maintenant bien plus. Je ne sais pas si tu m'entends, mais s'il te plaît, reviens-moi, c'est dur sans toi à mes côtés.


Je me suis endormi les bras croisés, tout en gardant sa main dans la mienne, de peur qu'elle parte. Une heure plus tard moi qui me croyais être tranquille et enfin me reposer à côté de Loriane, mon téléphone a sonné.


Père : Rentre immédiatement à la maison, c'est un ordre ! *bip * *bip* 


Il avait raccrocher. Et si je n'y vais pas, je ne donne pas cher de ma peau, déjà que je rate les cours. Je me suis levé à contre cœur, ai embrassé le front de mon ange, et suis parti en direction de l'enfer.

Miracle du PourpreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant