Vingt-cinq

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Je vous vole 5 secondes avant d'embarquer dans ce 25éme chapitres ! Dans le 24ème, Balqis dine avec le roi. Et durant le diner, j'ai pas assez précisé qu'elle ne retirait pas son voile. Elle enlève uniquement le voilage couvrant son visage.
Le roi ne l'a voit jamais sans son hijab. Voila, précision faite...

Et aussi, le père de Balqis, ne la blesse pas volontaire, ce geste avec son sabre est un accident. Voila, je tenais à le préciser, il aimait trop sa Balqis pour lui infliger une cicatrice gratuitement... Bon il l'a abandonné vous me direz... C'est pas mieux...





 C'est pas mieux

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Lui

Contempler son visage meurtrie ne me procure aucune joie. C'est bien même tout le contraire. Mes poings se serrent tandis que ses deux yeux ébènes laissent de lourdes larmes se perdre le long de ses joues. Ce récit m'a ébranlé, il m'a mis à terre. Le roi ne s'était pas suffisamment armé pour s'empoigner par ces mots déchirants. Et cela pour deux raisons. La première étant d'apprendre cette terrible vérité sur ma tante Samira et sur cette affection insoupçonnée qu'elle éprouvait pour Jamal, sans que nous nous fûmes aperçus de quoi que ce soit. Ni moi, ni l'ancien roi. Ni même personne d'autre. Balqis est bien la première à me mettre dans la confidence.
Et puis la seconde raison demeure celle d'avoir enfin la clé de ce mal qui ronge l'élue de mon coeur.

Un mal terrible, et presque irréparable. Jamal, il lui a brisé le coeur, et desormais je comprend tout. Ma cavalière semble avoir traversée dix années dans un desert ou aucune oasis de bonheur n'est pu l'abreuver.

Et je serai celui qui s'agenouillera pour puiser cette eau, afin de l'apporter jusqu'à ses lèvres. Je jure qu'elle goutera au bonheur. Je le jure au nom du Très Haut.

Ô Balqis, je comprend enfin cet ombre, logée dans ton regard. Je la comprend à en avoir la poitrine déchirer.

Jalil le stratège ! Penser à lui désormais, me révulse chaque seconde un peu plus. Il n'était clairement pas l'homme de confiance que je voyais en lui. Mon coeur s'ébranle, ma colère se bâtit solidement. Jamal n'était décidément pas cet homme que j'admirais depuis l'enfance. Je ne puis lui pardonner d'avoir brisé celle pour qui je serai prêt à tout. Cette cicatrice sur sa joue, elle prend une tout autre signification, maintenant.

Oh que cette histoire est bien plus poignante que je ne me l'étais imaginé ! Il en est donc l'auteur : ce Jamal Al Khatib, le grand stratège. Ce père qui a lui même forgé son existence, il est celui qui la conduit vers ce déchirement terrible.

Les larmes qui coulent sur ses joues halées sont celles d'une petite fille rongée par la trahison, mais aussi le manque. Le manque d'un père, parti pour une raison irrecevable selon elle.

La cavalière des sablesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant