Juhayd Al Qasimi, roi d'Anjalar traverse le désert de ses terres avec comme ambition de relever son pays en proie à une terrible guerre.
Il fera la rencontre d'une cavalière à l'esprit vif et dotée d'une stratégie redoutable...
Balqis...
Une jeune...
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Lui
L'unique pensée qui m'anime après deux jours hors du palais et celle de retrouver mon épouse. Elle m'a manqué déraisonnablement. Un manque qu'il m'a été compliqué d'étouffer tant Balqis m'est devenue vitale et essentielle.
Hakim et moi, approchons enfin de Mador et je suis comme un enfant impatient en pressant le flanc de mon pure-sang afin qu'il se hâte. Bien heureusement, les deux jours loin de mes proches ont été prolifiques. Et c'est fièrement que je leur annoncerai que l'Anjalar est prête pour livrer ce combat ultime et salvateur.
Les flottes sont robustes et mes troupes sont impatientes de livrer le combat. Celui d'une vie. Celui qui inscrira chacun des noms de ces hommes valeureux dans l'histoire de notre pays.
Quand nous franchissons les portes de ma capitale, les bonnes odeurs de la grande ville nous rappellent combien nous livrerons un combat pour préserver ce pays méritant que nous chérissons et combien l'objet de notre soulèvement est noble.
Un sourire point sur mes lèvres, tandis que l'impatience de retrouver ma reine se fait grandissante.
— Que la paix soit sur vous, est-ce le roi sous ce shemagh? demande un citadin en se plaçant devant mon pure-sang.
Je tire sur les rennes de Thalj, lui imposant un arrêt. J'inspecte un instant l'homme qui me fait face, son visage me dit quelque chose, il me semble l'avoir déjà vu pécher au bord de mer.
— Qu'elle soit également sur toi. Tu as en effet le roi en face de toi, réponds-je sans me dissimuler.
L'homme me sourit briévement et puis il approche un peu plus comme s'il était sur le point de me faire une confidence.
— Votre absence à Mador s'est fait ressentir mon roi.
— Et pourtant je ne me suis absenté que deux jours. Mador a t-elle été prise par le désagrément?
— Mador non... Mais la reine..
Mon regard se durcit immédiatement dès lors que ses lèvres abordent le sujet de mon épouse.
— Qui a t-il donc ? Poursuit donc, ton roi t'y oblige.
Le pécheur s'approche encore, jusqu'à se trouver plaquer à mon cheval.
— Des pêcheurs auraient reconnu la reine et son cheval sur le bord de mer, hier soir.
Tiens donc ! Je ne suis même pas étonnée qu'elle soit sortie alors que je lui avais conjuré de rester dans le palais.
— Voila ce qui suscite ton inquiétude ? La reine est libre de parcourir Mador et les terres qui la bordent quand elle le désirera.
— La reine est libre certes mais.., des rumeurs évoquent qu'elle était accompagnée d'un homme autre le roi.
