Sans Limite pour eux (En Pause)

Chapitre 6 : Lycky, suite.

"Je ne suis pas de ceux qui attendent la perte pour reconnaître la valeur d'autrui. Chacun, à mes yeux, possède une place légitime, une empreinte indélébile dans le tissu de mon existence. Dans ma perception, la valeur réside dans la présence, et dans la lumière que chacun apporte à ma vie, sans nécessité de l'obscurité de l'absence pour en prendre conscience."

𓂃Tokyo𓂃

𒀱

- Oh, mais qu'il prend du bon temps, notre procureur préféré, rit l'un des deux hommes en me regardant.

- Qu'est-ce que vous voulez ? J'ai de l'argent, on peut discuter. Ne faites pas une bêtise que vous allez regretter plus tard, je ne suis pas n'importe qui. Leurs avertis, Sung-Ho.

- Il en a dans le pantalon, notre cher ami, réplique le troisième homme qui se poste à la porte comme un guetteur.

- On sait très bien qui tu es, un enfoiré qui croit pouvoir me baisé, dit le premier homme à être entré dans la chambre.

Et pendant qu'il se retourne vers le guetteur, son regard croise le mien une demi-seconde. L'homme à la porte lui tend une tablette qu'il récupère en même temps que le deuxième homme s'adresse à moi.

- Toi là, la pute, donne-nous les clés pour détacher le grand Sung Ho.

Alors qu'il me dévisage, il reçoit une tape sur la nuque de la par de l'homme avec la tablette en main.

- Ta mère la morte ne t'a pas appris à respecter les femmes, dit cet homme en posant ses yeux hazel sur moi, avant de secouer la tête quand il remarque que je n'ai pas arrêté de l'analyser.

- Bien ! Mademoiselle la pute, les clés s'il vous plaît, continue-t-il sans me lâcher du regard. En appuyant sur le mademoiselle.

- Mademoiselle ? Hmm, je vois que ta mère la folle t'a bien éduqué, se moque l'homme qui a reçu la tape sur la nuque.

- Oui, t'as vu ça ? Je suis très bien éduquée, réplique-t-il sans me lâcher du regard.

Sung-Ho a dû remarquer l'attention que me portait cet homme, car il crie :

- NE LUI FAITES PAS DE MAL, C'EST MOI QUE VOUS VOULEZ, NE LA TOUCH...pa...

Il s'arrête dans son élan de courage quand cet homme détourne son regard du mien pour poser ses yeux sur Sung-Ho. Le regard noir qu'il lui lance rend la pièce plus sinistre qu'elle ne l'était déjà.

- La demoiselle doit être un bon coup au lit si tu te sens autorisé à élever la voix alors que tu fais face à la mort, dit-il à Sung-Ho en me fixant de nouveau.

- Bien, ne me fais pas répéter. Où sont les clés des menottes ? me demande-t-il.

J'aime pas son ton, il vient interférer dans mes plans, lui est son équipe de bandits, j'ignore qui sait mais je sais qu'il ne me fait pas peur.

- Cherche-le toi-même.

Il pouffe un rire en donnant la tablette à l'homme à sa gauche. Automatiquement j'ai un mouvement de recul quand il se met à marcher dans ma direction, et c'est seulement maintenant que je réalise à quel point il est imposant. Ses yeux que je croyais hazel me paraissent encore plus noirs que minuit, il s'approche de moi sans cligner des yeux. J'aurais bien besoin de la ventoline de Ju là tout de suite, parce que je n'arrive plus à respirer. J'ai oublié comment on fait pour aspirer l'air autour de soi, je n'arrive pas à déglutir. Je me demande ce qui m'a pris pour lui répondre. Je ferme les yeux quand il passe la main derrière son pantalon. Je crispe encore plus mes yeux car je le sens à moins d'un pas de moi. Je sens une chaleur...