Chapitres 28 : Le Jeu de la Peur.

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Ce chapitre contient des descriptions graphiques de violence et de torture. Si ces thèmes sont trop intenses pour vous, pas de souci ! Vous pouvez tout à fait sauter ce passage et passer au prochain chapitre. Rien de crucial ne sera manqué... Enfin, à moins que vous ne souhaitiez comprendre la véritable profondeur de la situation et les choix sombres auxquels les personnages sont confrontés. Mais après tout, pourquoi s'infliger un tel spectacle, n'est-ce pas ?

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«Quand c'est le corps qui prend le dessus, c'est que l'esprit a déjà mené tous les combats... et perdu.»

꧁Tokyo꧂

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J'entends des bruits...

Des cris ?

Je continue d'avancer, mes pas résonnant faiblement sur le sol en métal. Je monte des escaliers en colimaçon, entourés de rambardes de fer, les barreaux s'élevant de chaque côté. Je m'arrête net en arrivant en haut, sur une sorte de mezzanine. Le sol est également en métal, et tout en bas, j'aperçois une vaste pièce faiblement éclairée par des rayons de lumière filtrant à travers le toit en tôle.

Le cri monte à nouveau, perçant, déchirant. Je me penche par-dessus la rambarde et je me baisse aussitôt, me cachant derrière les barreaux. De ma position, je distingue Jae-Hong, debout devant un homme enchaîné, une femme à ses côtés, également attachée. Ils sont suspendus par les poignets à une barre, leurs pieds effleurant à peine le sol.

Je fixe la femme. Elle a la tête baissée, ses cheveux tombant en rideau devant son visage. Elle semble presque...

Indemne ?

Ses vêtements sont propres, une blouse blanche...

Est-elle médecin ?

Mon regard glisse vers le bas, où je reconnais Minho, les bras croisés, les jambes légèrement écartées. D'autres hommes sont présents, armés, tous vêtus de costumes noires. J'ai remarqué que tous les autres hommes du cartel sont toujours vêtus de costumes, à l'exception de Minho et Seung-Joon.

Je ne peux pas encore voir clairement l'homme devant Jae-Hong, mais ses cris suffisent à me faire comprendre sa souffrance. Le son résonne dans mes oreilles, un hurlement de détresse, de douleur insoutenable.

- Comme ça, tu voulais jouer les commères ?! Crache Jae-Hong, sa voix résonnant avec une autorité malsaine, une arrogance démesurée. Juste à l'entendre, on devine qu'il a perdu tout sens de la raison.

Il se retourne et je recule brusquement, m'asseyant involontairement sur mes fesses, mes mains agrippant le sol de métal. Bien qu'il semble concentré sur l'homme enchaîné, je sens une vague de terreur me submerger. Mon courage s'évapore instantanément, remplacé par une tétanie glaciale lorsque je vois Jae-Hong poser un tournevis ensanglanté sur une table proche. Ses gants dégoulinent de sang. Il les retire calmement, indifférent, et essuie le tournevis avec une serviette.

Il s'écarte enfin, et c'est là que je distingue l'homme enchaîné. Mon cœur rate un battement. C'est Min-Hyuk. Son ventre est horriblement lacéré, ses organes à moitié arrachés, une vision de pure horreur. Cette vision me donne des nausées, et sans même m'en rendre compte, je recule en m'appuyant sur mes mains, mes fesses glissant sur le sol métallique.

Sans Limite pour eux (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant