Ange gardien

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- Y/n, rends moi ça !

- Dans tes rêves ! Je veux simplement le lire, arrête d'en faire toujours des tonnes !

-  Y/n, rends son livre à ta soeur s'il te plaît, tonne ma mère à l'avant de la voiture.

Contrariée, je lui jette presque à la figure avant de rouspéter :

-  M'en fiche de toute façon ! Il est trop nul son livre !

Qui aurait pu se douter d'un tel caractère venant d'une enfant de 5 ans ?

-  Aïe ! Maman, Papa, Lya m'a tap....

*BRUIT SOURD*

Et puis là tout est devenu noir...

J'ouvre les yeux sur mes parents qui me tiennent la main, leurs visages égratignés, leurs yeux mouillés.

-  Chérie... hum... tu te sens comment ?

-  Je sais pas.... Maman, où est Lya ?

-  Y/n, ta soeur... elle...

Ma mère laissa sa phrase en suspend, puis éclata en gros sanglots. Mon père, qui tenta de rester impassible, la prit dans ses bras, et lui chuchota que tout allait bien.

-  Qu'est ce qu'il se passe papa ? Pourquoi maman pleure ??

-  Ma chérie, c'est parce que... Lya... tu sais, nous avons fait un accident de voiture, c'est pour ça que nous sommes ici, c'est l'hôpital ma puce.

-  Quoi ?

-  Lya... elle n'a pas survécu...

___

-  NON !

-  Y/n, calme toi, tout va bien, je suis là...

Une paire de bras forts m'encercle, puis j'ouvre péniblement mes yeux collés par les larmes.

-  Tu avais l'air... mouvementée, dit la voix.

Je lève les yeux vers le visage de la personne qui m'enlace

-  Ominis ? Mais qu'est-ce que tu...

-  C'est une longue histoire, mais en attendant, commence par te calmer, chuchote-t-il d'une voix apaisante. Je n'aime pas te savoir triste.

C'est....mignon.

-  Ominis... je...

-  Oui ?

- Rien... désolé

Je me défait délicatement de sa chaleur puis soulève difficilement mon poids pour me mettre en position assise dans le lit qui... n'est pas le miens ?!
Je ris, je pleure ou je crie ? Je crie. Mon calme et ma fatigue disparaissent comme la neige sous le soleil de juillet.

-  Attends, je suis où là ?!!

-  Calme toi Y/n ! Je vais t'expliquer... Hier soir, après la soirée, quand tu m'as suivi dans les couloirs à cause de ma fuite injustifiée... tu.. tu t'es évanouie. Et, je, enfin, comme je ne vois rien, et comme tu es une fille et moi un garçon et que le dortoir de ces dernières n'est pas compatible avec la gente masculine, je n'avais pas d'autre choix que de t'amener dans ma chambre...

-  Pardon ?! Mais tu es complètement tar...

-  Je n'ai pas fini ! Donc, étant donné que la soirée en question était en quelque sorte illégale, je ne pouvais pas t'emmener à l'infirmerie sans avoir des ennuis, et j'imagine aussi certainement que tu en connais assez bien la couleur et que tu n'aurais pas eu envie d'y passer plus de temps. C'est donc la raison pour laquelle tu te trouves ici. Je tiens à préciser que je suis seul dans cette chambre qui contient deux lit et que tu te trouves dans celui dont le plaid est lissé depuis le début de l'année. Par contre le pull que tu portes, c'est...le mien, désolé.

Je porte un pull ?... Il est tellement doux qu'on a la fâcheuse impression de porter sa propre peau.

- Ton...pull ? Mais comment tu as su que j'avais besoin d'un pull ?...

- Bah... j'ai un peu du te porter jusqu'ici tu vois, te faire léviter avec ma condition ne me semblait pas la meilleure solution, enfin, à moins que tu veuille une commotion cérébrale...

- Oh.. c'est.. logique. Pardon. Dis-je faiblement.

Il se lève du lit et se dirige vers son bureau. En revenant, il tient un objet que je distingue mal entre ses mains.

- Tiens, ta baguette. Elle est tombée en même temps que toi, je dois dire, dans un bruit très sourd.

- Merci Ominis. À ce propos...

*grande inspiration*

- Je suis infiniment navrée de ce qu'il s'est passé hier soir Ominis. Je sais que tu ne l'apprécies pas du tout, et je sais que ma décision fut stupide et que j'aurais du écouter la part de toi dans ma tête qui me déconseillait de le faire mais... je ne sais vraiment pas ce qu'il m'a pris.

- Tout ça est oublié depuis longtemps Y/n, ne t'en fais pas...

- Ton expression m'amène à penser tout l'inverse Ominis, tu sais ? Sérieusement, je suis désolée.

- Ce n'est pas ça... en fait...

- Alors qu'est ce qu'il y a ?

- C'est vraiment beaucoup plus compliqué...

J'ai vraiment envie de lui faire un câlin, la maintenant, et de le serrer tellement fort que toute sa peine finirait broyée à jamais. Mais je me résigne. Trop de câlin. À chaque fois que l'on se vois, excepté certaines situations délicates, chaque fois ça finit en embrassade. Je commence presque à croire que je suis amoureuse de lui à ce stade... Attends... MAIS OUI ! C'est ça alors.... Je suis amoureuse de lui depuis tout ce temps, c'est ça que je ressens dans ma poitrine à chaque contact physique, c'est... l'amour.

- Je vais te laisser te réveiller tranquillement, je trouverai une bonne excuse à donner à Mme Bulbille, j'y vais.

- Ominis ! Attends...

- Hmm ?

Allez, je peux le faire, je vais y arriver, allez...

- Je... je t'aime.

OUI ! Enfin...

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Voilà enfin la dernière partie de cette histoire, bon, a la base, elle devait être beaucoup plus longue, mais, il se trouve que je manque d'inspiration depuis quelques temps, j'ai alors décidé de finir en beauté malgré les bas avec ce dernier chapitre. Je vais cependant réfléchir à une partie 2, alors restez aux aguets !

𝐁𝐥𝐢𝐧𝐝 𝐥𝐨𝐯𝐞                     ᵒᵐⁱⁿⁱˢ ᵍᵃᵘⁿᵗ ˣ ᶠᵉᵐᵃˡᵉ ʳᵉᵃᵈᵉʳOù les histoires vivent. Découvrez maintenant