Mikey...
Je suis tellement désolée...
Je t'avais fait la promesse de ne pas partir avant toi. Mes yeux devenaient vitreux tandis que mes dernières forces me quittaient.
Ma main qui se trouvait sur la joue de Takemichi glissa et je l'entendis hurler...
-Désolé, Mikey. Murmura Pachin. Je suis qu'un nul...
-Dis pas ça ! Le rassura Mikey en souriant. Tu n'as pas perdu... Loin de là !
A partir de ce moment, les membres du gang Moebius se déchainèrent question insultes.
-Hein ?
-T'as craqué ou quoi ?!?
-Il s'est fait défoncer, ça crève les yeux !
Je soupirais, ils me dégoutaient. Ils n'avaient rien fait parce qu'ils étaient tous trop faible pour intervenir, mais ils se permettaient de critiquer.
A côté de moi, Mikey déposa doucement Pachin au sol.
Puis, il se dirigea calmement vers Osanai. Toujours sous les railleries :
-Arrête tes conneries !
-Allez, Mikey, prosterne toi !
-On te défoncera quand même, mais bon.
Je levais les yeux au ciel. Comme s'ils en avaient la capacité... !
-T'as cru qu'il suffisait de pleurer pour qu'on passe l'éponge ?!?
-C'est l'heure de la fessée !
Le chef du Toman se posta devant Osanai, toujours silencieux.
Je souris, il ne savait pas ce qui l'attendait.
-Quoi ? T'es chaud, Mikey ? Rit le plus âgé. Je vais te fumer en 10 secon...
Il ne put jamais finir sa phrase car Mikey lui assèna un violent coup de pied dans la tempe, le faisant tomber évanoui.
Il y eut alors un blanc. Tout le monde était encore sous le choc de ce qui venait de se passer.
-Que ce qui pense que Pachin a perdu avance vers moi commença le chef du Toman, ses cheveux cachant d'abord son visage.
-Je vais tous vous crever.
Ses mèches s'écartèrent à cause du vent, révélant un regard effrayant.
Soudain, un Moebius eut la merveilleuse idée de le pousser.
Sans doute avait il eut l'espoir que Mikey me défonce.
Je lui souris et lui asséna un coup de pied précis dans le cou.
Il chuta lourdement au sol.
Tout le monde se retourna vers nous.
Mikey me jeta un regard interrogateur.
Je secouais la tête. Ça voulait dire : je t'expliquerai plus tard.
Le chef du Toman croisa les doigts pour me faire comprendre que c'était une promesse puis continua son "discours" :
-Le Tokyo Manjikai, c'est mon clan. Tant que je serais là, personne n'aura perdu le moindre combat finit il avec un grand sourire.
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