Ma promesse (MikeyxOc)

18 : 2005

Nous sommes actuellement le 3 août 2005, le jour du festival Musashi.

Je m'appelle Reina Hanagaki et je suis en train de regarder mon frère tester tous ses shampoings avec un air complètement idiot sur le visage.

-Hum Takemichi, qu'est-ce que tu fais, exactement  ?

-Hina m'a invité ! Me dit-il avec un sourire béat sur le visage.

Je fronçais les sourcils.

-Je sais, j'étais là. Mais ça ne me dit en rien pourquoi tu vides tous les shampoings de la maison.

Mon frère, de gêne, lâche la bouteille qu'il avait à la main.

Le contenu se répand sur le sol de la salle de bain.

Mon frère et moi fixâmes le désastre pendant quelques instants puis mon frère s'écria :

-Je suis désolé ! Je vais tout nettoyer !

Avant de partir en courant chercher une serpillière.

Je hochais la tête en soupirant. Il avait encore fait une bêtise, mais... Je pouvais encore une fois constater à quel point mon frère avait changé.

Quelques mois auparavant, si cet incident s'était produit, il serait parti de la maison et m'aurait laissé tout nettoyer.

Ce changement drastique en si peu de temps m'étonnait beaucoup.

A peine eus-je pensé ça que la sonnerie de mon téléphone retentit dans le salon.

Je descendis les escaliers à toute  vitesse et décrochais.

-Allo ? Dis-je.

-Allo Rei ?

C'était Mikey.

-Oui, qu'est-ce qu'il y a ?

-Désolé je ne pourrai pas venir au festival ce soir s'excusa-t-il.

-Il s'est passé quelque chose de grave ? M'inquiétais-je.

-Pas pour l'instant... Mais j'ai reçu un signalement inquiétant.

-C'est important si tu te déplaces en personne.

-Oui... Tu pourras le dire aux autres de ma part s'il te plaît ?

-Je le dirais à Takemichi, moi je ne compte pas aller au festival.

-Rei. Ça, c'est ce que tu souhaites. Mais l'un comme l'autre nous savons que ce n'est pas la réalité.

Ce n'était pas faux... Connaissant Emma, si je ne venais pas, elle sonnerait chez moi jusqu'à défoncer la sonnette.

-Tu as raison.

-Salut à demain.

-Bye bye.

Je raccrochais. Soudain Takemichi débarqua derrière moi avec sa serpillière.

-J'ai fini de nettoyer me dit-il.

Je me tournais vers lui, souriante.