Chapitre 25

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Tu t'étais enfermé dans ta chambre depuis un temps incertain mais le soleil c'était couché. Tu le savais parce que ces rayons lumineux n'essayaient plus de ce faufiler entre les planches en bois de tes volets. Tu étais resté inerte sur ton lit tout ce temps, pas assez en colère pour crier et pas assez triste pour pleurer. Juste assez malheureuse pour ne rien vouloir faire, même pas essayer d'aller mieux. Geto avait plusieurs fois toqué à ta porte pour prendre de tes nouvelles ou déposer à manger sur le seuil mais tu ne lui avais jamais répondu. 

Tu t'endormis quand même morte de fatigue.

Tu te réveillas le lendemain le corp assez engourdi, même dans ton sommeil tu n'avais pas bougé. Tu commençais aussi à avoir faim, mais ton orgueil encore mal placé de ce qui c'était passé hier t'empêcher de sortir.  Geto revint toquer à ta porte, il avait un ton suppliant. Il voulait que tu sortes de ta chambre au moins pour manger, il jurait qu'il ne te parlerait pas pendant ce temps. Tu sentis une larme couler le long de ta joue.

Comment un homme peut te quitter pour une raison aussi idiote et après venir te supplier de manger parce qu'il se "souci de toi". 

Menteur.

Tous les hommes sont des menteurs. 

Gojo avait le mérite de vraiment s'en foutre de toi et de ne pas faire semblant au moins. Tu bougeas juste pour t'assoir au bord de ton lit dos à la porte de ta chambre. 

Plus tard tu entendis le verrou de ta chambre s'ouvrir et la porte de ta chambre se fermer après que quelqu'un soit rentré. Tu reconnus le tempo des pas de Masamichi qui venait s'assoir près de toi. Tu n'avais pas envie de parler et tu sentis qu'il n'avait pas envie de te forcer non plus. Il posa un sac en plastique par terre et se pencha pour en sortir une banane. Tu le remercias d'une petite voix et tu l'ouvris avec les yeux plein de larmes. 

Tu te mis à pleurer sans pouvoir t'arrêter. Il passa un bras autour de tes épaules et tu posas ta tête sur la sienne. Il attendit patiemment que tu te calmes.

Masamichi : Geto et Gojo partent demain pour une mission d'environ deux jours.

Puis il chuchota, comme s'il savait que quelqu'un nous écoutait.

Masamichi : *en chuchotant* j'ai une amie au nord du pays qui pourrait t'aider à maitriser ta technique... Elle serait contente de t'accueillir... Viens me voir si ça t'intéresses. 

Il se leva et se dirigea vers la sorti, tu te tournas pour le voir partir. Quand il ouvrit la porte tu vis Geto se pencher pour te regarder. Il avait l'air sincèrement inquiet. 

Tu le vis s'avancer vers la porte maintenant déverrouillé mais tu te précipitas sur celle ci pour l'empêcher de rentrer. C'était encore trop douloureux pour l'entendre ou le voir. Tu sentis la poignet bouger contre ton bras mais il ne força pas pour entrer. Tu l'entendis partir quelques secondes après. Tes mains tremblaient tellement que tu n'arrivais pas à remettre le verrou en place. Et c'est là que l'idée de prendre un bon bain chaud te vint à l'esprit. Tu ressemblas toutes les affaires dont tu avais besoin pour ne faire qu'un allé retour. Tu séchas ton visage vit fait avant de sortir. La lumière du couloir t'aveuglas pendant quelques secondes. 

Une fois la salle de bain fermé à clé tu fis couler de l'eau très chaude dans la baignoire. Elle était tellement chaude qu'il te fallut un peu de temps avant pouvoir rentrer complètement dans l'eau. Tu te passas un peu de crème à la lavande sur tout le corp en espérant un miracle de détente. 

Quand tu fus pleinement détendu et propre tu sortis de la pièce. Et tu tombas nez à nez avec des yeux bleu. Tu l'ignoras.

Gojo : Tu devrais passer le voir... Il est très triste.

Ca te faisais une belle jambe de le savoir malheureux. Tu avais envie de l'envoyer balader mais cela aurai réveillé ta colère donc tu te contentas de le snober jusqu'à ce que tu sois rentré dans ta chambre. 

Le lendemain tu fus réveillé par le bruit des valises roulant sur le parquet du couloir. Geto s'arrêta devant ta porte.

Geto : On part pendant deux jours... j'aimerais bien discuter avec toi à mon retour. Prends soin de toi.

Tu descendis dans le bureau de Masamichi après leur départ. Ta décision était prise tu devais partir loin d'eux pendant quelque temps, tu devais maitriser ta technique mais surtout tu devais apprendre à te connaitre.

Masamichi : Très bien. Je pense que tu as pris la bonne décision. Tu partiras cette après midi.

tp : Je devrais rentrer dans combien de temps ? 

Masamichi : Quand tu seras prête.

Tu acquiesça d'un signe de tête avant de te rendre dans le laboratoire de Shoko pour lui raconter. Tu la senti soulagé de te voir. Tu lui racontas tout ce que Geto et Gojo t'avaient dis ou fais. Mais elle avait déjà l'air au courant. Elle t'écouta quand même jusqu'au bout avec une grande attention. Tu pleuras un petit peu pendant que tu lui parlais, elle essuya tes larmes avec un bout de sopalin puis tu partis préparer tes affaires. 

Tu vidas toutes tes affaires de la salle de bain et presque toute ta chambre. L'envie de lui écrire une lettre te traversa l'esprit mais le crissement des pneus de la voiture qui venait te chercher venait de retentir. Tu te dépêchas de descendre toute tes affaires impatiente de quitter ce lieu que tu considérais maintenant comme maudit. Tu fis quand même quelques aller et retour pour tout charger. 

Shoko : Qu'est ce que tu veux que je dise au deux imbéciles ?

tp : Rien de spécial juste qu'il faut pas s'inquiéter...

Shoko : Très bien prend soin de toi... Et revient moi vite s'il te plait.

Tu lui adressas un sourire rempli d'espoir avant de monter dans la voiture. 

***

La femme dont t'avait parlé Masamichi était grande et très puissante à en jurer par l'énergie occulte qui se dégageait d'elle. 

La femme : Je suis très contente de faire ta connaissance.

tp : Moi de même. 

Elle te fit visiter le lieu : une immense maison situer dans les montagnes. Il y avait un terrain d'entrainement qu'y te paraissait minuscule comparé à celui du lycée. Tu avais une chambre assez spacieuse et les douches se trouvaient juste à coté de sources chaudes naturelles. Tu envoyas un message à Shoko pour lui dire que tu étais bien arrivé. Puis tu éteignis ton téléphone avant de le ranger dans le tiroir de la table de nuit.

Tu ne voulais plus de notification de l'extérieur le temps de ton entrainement. 

En défaisant tes affaires tu sortis un carnet et un stylo que tu avais pris exprès pour tracer ton évolution le temps de ton entrainement.



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 Voilà pour le chapitre 25...

J'espère qu'il vous a plu <3

Merci pour les 15k lectures

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Gros bisous les loulou <3


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