Flammes Jumelles, putain de Karma ! (En Cours)

25 -Giulian-

⚠️: quelques passages spicy dans ce chapitre 🌶️🔥

A peine l'ascenseur atteint, Giulian se mit à parcourir de ses doigts son corps qu'il connaissait tant. Dans le couloir capitonné les menant à la suite qu'ils avaient prise à la va vite, elle semblait s'abandonner complètement à sa langue experte, tout en aiguisant ses griffes de lionne furieuse sur son dos. Dans le frou-frou de leurs ailes emmêlées, c'étaient deux anges qui s'offraient la luxure et le paradis qu'ils n'auraient jamais. 

La bouche toujours sur celle de Sarah, Giulian inséra la carte qui servait de clé en tâtonnant tout autour de la poignée. La porte s'ouvrit enfin et il l'entraina à l'intérieur. Il avait longtemps rêvé de ce moment. Il avait écrit pour l'occasion un texte qu'il connaissait par cœur. Il aurait aimé lui décrire tout l'amour qu'il possédait, à quel point vivre sans elle avait été digne d'un enfer, mais il était tout bonnement incapable de se détourner d'elle. La faute aux lèvres de sa tigresse qui progressaient lentement le long de son cou, y déposant de petits baisers brûlants jusqu'à son lobe d'oreille qu'elle se mit à aspirer délicatement. 

Elle semblait vouloir faire durer le plaisir, savourant chaque seconde de leurs retrouvailles passionnées. A moins qu'elle n'ait décidé de le torturer pour le plaisir juste avant de se tirer en traitre pour lui faire payer ces années de souffrances que le karma leur avait fait subir. Et s'il lui prenait l'idée de se sauver subitement regrettant déjà d'être retombée dans ses filets ? La peur s'immisçait de nouveau en lui, au pire des moments... 

— Tu veux me rendre fou c'est ça ? Sache que je le suis déjà... 

—Non. Je te montre à quel point on est bien ensemble, à quel point c'est bon...

—Je ne l'ai jamais oublié Sarah... 

Il fermait les yeux, sentant ses dents mordiller la peau de ses épaules de plus en plus fort.

Tout à coup, ses lèvres se retrouvèrent sur les siennes. Ardentes et possessives, elles l'embrassaient comme personne ne l'avait jamais fait, comme elle seule en était capable. Sa langue s'unit à la sienne, il en avait le souffle coupé. Elle ne lui laissait pas de répit. Sarah retrouva ses vieux réflexes et vint nouer ses mains autour de son cou. Elle l'attirait à elle encore plus prêt, écrasant son torse contre le sien bien qu'il suffoquât déjà. Il réalisa de plus belle qu'il avait besoin d'elle comme de l'air qu'on respire. Il glissa alors une main derrière sa tête et attrapa ses longs cheveux noirs tandis que l'autre partie à la recherche de son entrejambe. Elle voulait jouer, alors il jouerait. 

—T'es toujours aussi insatiable je vois, les groupies ne t'ont pas suffi... lâcha elle entre deux gémissements. 

—C'est parce que t'es toujours aussi belle ! dit-il en l'embrassant. Et mes groupies ne sont jamais arrivées à ta cheville.

— Tu parles... 

Sarah sembla accepter l'excuse, refusant surement de l'imaginer plus longtemps dans les bras d'autres filles au risque de devenir violente. Giulian en profita pour approfondir son baiser en mêlant de nouveau leurs langues avec toute la passion qu'elle lui insufflait. Sa réponse physique  fut immédiate. Ils se rendaient toujours aussi fous. Et c'était addictif. Une drogue mutuelle.

Il les fit alors progresser un peu plus loin dans la suite, s'adossant rapidement contre l'un des autres murs virginaux ce cette chambre hors de prix, puis il la souleva par la taille et l'obligea à entourer ses hanches de ses jambes.

Sarah éclata de rire, sa bouche toujours contre la sienne. Sa petite jupe noire lui remontait maintenant jusqu'au nombril.

Giulian la reposa au sol pour mieux pouvoir défaire délicatement les petits boutons de son chemisier blanc. Un à un. Voulant faire durer le plaisir pour de vrai, lui. Il embrassait les rondeurs de sa poitrine enveloppée de fine dentelle noire. Elle l'observait en s'enivrant de ses baisers, pressant un peu plus fort sa tête contre elle. Puis son soutien-gorge tomba au sol et Giulian s'empara d'un de ses mamelons qu'il fit rouler entre lèvres.