PDV Camilla Wayne :
– Then, Anne-Marie –
Grey vit Mirna, Emma et Charlotte. Il me laissa soudainement seule, sûrement pour entretenir des conversations avec d'autres ii c, me laissant donc avec les filles.
Je soupirai, un mot pour me prévenir, n'aurait pas fait de ravages, sale con. Je ravalai toutes mes injures. Ce n'était pas le moment.
Les Totally Spies, une plus ravissante que l'autre. Elles étaient superbes et à couper le souffle. Leur maquillage était impeccable, pas excessif, et restait tout de même naturel.
Je ne vais pas mentir, leur amitié me rendait jalouse. Je mentirais si je disais que leur amitié n'était pas désirable. Elles étaient toutes l'une prête à faire n'importe quoi pour l'autre, et c'était beau à voir.
Les boucles brunes d'Emma mettaient en valeurs ses yeux, tout comme ceux de Charlotte. Elles avaient toutes deux, des palettes de couleurs différentes, qui faisaient scintiller leur regard et décupler leur beauté.
Je pense que pour les prochains événements, je sais à qui je vais devoir m'adresser pour le maquillage.
Charlotte s'approcha de moi et me prit dans ses bras, en souriant. Son doux parfum m'envahît les narines, c'était un parfait chère mais réellement agréable à sentir.
— Alors ?
Elle me regarda, détaillant ma tenue, et puis il en vint au maquillage que j'avais mis, qui était subtile car le maquillage n'était pas mon meilleur atout.
— Je valide la tenue, elle est incroyable, elle te va comme un gant. Pour le maquillage, tu n'as pas voulu tâter de nouveaux terrains donc tu es restée sur le discret, j'aime bien. Mais avec moi, tu verras des merveilles, crois moi. Je t'apprêterai pour les prochaines fois, il suffit juste que tu me préviennes, me dit-elle, d'un air pétillant et plein d'excitation.
— Je suis d'accord, ma belle ! fit Emma, en me dévisageant d'un air rassurant, un sourire sincère que ne partagea pas Mirna.
Du moins, c'est ce que je pensai à ce moment-là.
Les affinités n'étaient pas avec tout le monde, je suppose.
— Oh merci beaucoup Charlotte, ça me ferait vraiment plaisir.
— D'ailleurs, merci d'avoir accepté ce contrat, tu m'as bien beaucoup plus aidé que tu ne le crois, me chuchota-t-elle.
Je lui souris, à vrai-dire, je ne savais pas vraiment quelle était la récompense que recevrait Charlotte si tout allait bien, mais je me contentai d'hocher de la tête.
— Ce n'est rien, Charlotte, vraiment.
Grey revenait, toujours un sourire faux plaqué sur ses fines lèvres. Son regard croisa le mien, mes palpitations cardiaques étaient aux étoiles, il me rendait nerveuse, juste en posant ses yeux gris sur les miens.
Je ne pus m'empêcher de souffler. Il se rapproche de moi, il se tourna vers et déposa un léger baiser sur mon front. Le contact de mes lèvres sur mon front, me fit fermer les yeux, un instant de réconfort.
Il passa devant Mirna sans même la saluer. Sa froideur inédite était incroyable. Pourtant Mirna était incroyablement belle, blonde aux yeux bleus, qui ne la jalouserait pas ? Ses traits fins lui rendaient un visage angélique.
Et elle pourrait parfaitement faire envier des milliers de fille, dont moi. Je ne pouvais pas me sentir jolie, quand j'avais Mirna, dans les parages. Elle pourrait parfaitement plaire à Grey.
Mirna me regardait, je pus sentir un brin de jalousie dans son regard mais qu'elle sut cacher. Elle bavait auprès de Grey, qui ne lui adressa même pas un regard. C'était Grey, après tout.
Cet enfoiré avait le don de me terroriser mais avait aussi le don de procurer en moi, pour je ne sais quel motif, un sentiment de réconfort malgré que j'évite tout contact avec lui. D'ailleurs, avec n'importe quel homme, je le faisais.
— Tout va bien, ma belle ? J'espère que leur compagnie te plaise, dit-il, d'un ton doucereux et gentil.
Je le regardai et il me sourit, son faux sourire. Semblait pourtant tellement sincère. Quel bel acteur. Je souris aussi.
J'hochai de la tête.
— Merci, de les avoir invitées.
Il me sourit.
— Tout pour toi, mon amour.
Mon cœur fit un bond, je faillis écarquiller mes yeux, de surprise mais je ne le fis. Il fallait rester crédible, il utilisait peu ce surnom, il l'utilisait rarement.
Charlotte me lança un clin d'œil discret, qui me fit sourire, mais il fallait que tout ça, reste réelle. C'est elle qui m'a averti : tout ceci n'était qu'un plan foireux pour Grey, pour qu'il n'ait plus jamais l'occasion d'entretenir quoi que ce soit avec une femme, tellement, il les haïssait.
Un homme de la trentaine sûrement, vint m'aborder. Enfin, il me semblait. Je ne savais pas trop, il était peut-être venu pour voir les déesses à mes côtés.
Mais il se rapprocha de moi, et me fit un sourire en coin qu'il ne put dissimuler guère. Son attention n'était que sur moi, ce qui me mit mal à l'aise. Ne voyant pas Grey dans les parages, je soupirai.
— Pourrais-je, avoir une danse avec cette jolie demoiselle ? dit-il, en me dévisageant. Son regard était luisant de désir, chose qui me répugna.
Il me fit penser à John, c'était effroyable de voir que n'importe quel homme qui me faisait la cour, me faisait penser à l'enfoiré.
— Elle est prise, et pas, par n'importe qui. Dit Charlotte, fièrement.
Il fronçai les sourcils et se mit à rire jaune.
— Permettez-moi, de rigoler. Qui est le salopard à avoir abandonnée, une fille aussi séduisante que vous ?
Charlotte se mit à sourire sournoisement.
Je ne compris pas pourquoi, mais sans doute, elle avait une idée, de ce qui allait se passer. Elle connaissait Grey, plus que moi.
Grey répondit avant que je ne dise quelque chose.
Grey déposa sa main, sur l'épaule de l'homme.
— C'est moi le « salopard », espèce de salaud. Ose la toucher, et tu verras toutes tes affaires foireuses, s'effondrer, dit-il, d'un ton tranchant, menaçant.
L'homme se figea, reconnaissant la voix de Grey Lockwood, son corps de raidit et ses mains devinrent moites.
L'influence qu'avait Grey sur les autres hommes était impressionnant. Juste le nom de Grey, et les gens tremblent. Putain de Lockwood.
— Gr..grey ? dit-il, tremblotant.— Hors de ma vue.
Il ne se fit pas répéter 2 fois. L'homme s'évapora, prenant bien le soin de m'éviter pour le reste des prochaines heures du Gala.
Grey était dominant et exigeant avec n'importe qui, je ne l'ai jamais vu se soumettre à quoi que ce soit, si ce n'est son père et son ultimatum posé.
Il était aigri avec tout le monde, de mauvaise humeur tout le temps. Je me demandai bien s'il allait être capable, un jour d'aimer.
La réponse pour moi était négative, et elle n'allait catégoriquement pas changer. Cet homme était en pierre, bordel.
Impossible qu'il ne change et vu sa haine pour les femmes, aucun être de sexe opposé lui ferait de l'effet.
Il était exaspérant et il semblait être perdu. Égaré dans sa noirceur, comme si personnne n'allait pouvoir l'aider à se noyer, mais il y aura un moment où il touchera le fond, et je pense que personne ne pourra plus l'aider.
On ne peut pas sauver, quelqu'un qui ne veut pas être sauvé.
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Le contrat d'un milliardaire
Romance« Toi et lui n'êtes qu'un contrat. » Un Contrat de Passion et de Peur Camilla, une étudiante de l'université de New York, a connu une vie marquée par la violence et l'abus. Violée et abusée par son oncle, elle a développé une peur inimaginable pour...