Je me réveille en sursaut, le cœur battant à tout rompre, encore sous le choc de ce cauchemar.
Ça paraissait tellement réel, j'ai encore l'impression d'avoir la lame plantée dans mon cœur , je place ma main sur l'endroit où la lame m'a transpercé et je déglutis la main sur mon cœur.
Rabiatou c'était juste un cauchemar, rien qu'un cauchemar !! Donc calme toi. Et pourtant la sensation semble tellement réelle, c'est horrible.
Je me suis levé et j'ai vérifié la chambre de fond en comble pour être sûr qu'il n'y a ni personne ni rien de suspect.
La peur m'empêche de me calmer et d'être rationnelle,certes je ne peux en parler ni à ma famille ni à mes amis mais je ne peux pas rester comme ça.Je ne peux pas ignorer ces messages.En plus Ismaël ne m'a toujours pas répondu .
Je ne suis pas du genre à avoir peur pour si peu , mais je suis aussi bien placé pour savoir qu'il y a souvent des détails aussi insignifiants soient-ils,qu'il ne faut pas prendre à la légère .
J'ai pris quelques minutes pour me remettre de mes émotions puis je me suis rapidement préparé avant de me diriger vers le poste de police le plus proche.
J'ai galéré avant de trouver une place de parking, puis je me suis frayé un chemin parmi la petite foule avant de rentrer.-Bonjour, je voudrais signaler des messages de menace que je reçois dis-je d'une voix tremblante à l'accueil
Le policier à l'accueil m'a posé quelques questions avant de me dire de m'asseoir et de patienter. Quelques minutes plus tard, on m'a conduit dans un petit bureau où m'attendait un homme de la cinquantaine.
-Bonjour, mademoiselle Cissé. Je suis l'inspecteur Bah. Pouvez-vous me parler de ces messages et me donner plus de détails ? demande-t-il
-Bien sûr. Cela a commencé il y a un peu plus de trois semaines au début du ramadan. J'ai reçu un premier SMS anonyme mais je ne l'ai pas pris au sérieux après tout nous sommes en Avril donc j'ai cru à un canular puis d'autres messages ont suivi mais encore une fois je les ai ignorées.C'est après les messages d'hier que j'ai commencé à avoir peur et à me dire que ça n'a rien avoir avec une farce et que ça pourrait mal tourné si je ne fais pas quelques choses .
-Est-ce que ces messages viennent tous du même numéro ?
-Non, ils viennent de numéros différents, tous inconnus.Regardez ce sont les messages d'hier , dis-je en lui montrant mon téléphone, d'habitude je les supprime mais pas hier ...
- Avez-vous une idée de qui pourrait vous en vouloir de cette manière ?
-Honnêtement, non. Je n'ai eu de problèmes avec personnes récemment, du moins pas à ma connaissance.Je suis avocate donc il m'arrive de faire enfermer des criminels, je ne pense pas que l'un d'entre eux soit le coupable mais vous pouvez creuser cette piste.
-D'accord. Vous avez bien fait de venir nous voir mademoiselle. Car c'est sérieux, les jeunes ont tendance à prendre ce genre de petites menaces à la rigolade jusqu'à ce qu'on découvre leurs cadavres.Nous allons enquêter sur ces numéros et voir ce que nous pouvons trouver,en attendant, je vous recommande de ne pas répondre à ces messages et de rester vigilante. Si vous remarquez quelque chose de suspect, contactez-nous immédiatement,prenez mon numéro et mettez moi au courant si jamais vous remarquez un truc suspect n'importe quoi ou bien même si vous recevez un autre message de ce genre.
J'ai enregistré le numéro avant de le remercier et de quitter le poste .
Mine de rien je me sens un peu moins stressée,plus soulagée surtout sachant que j'ai ce numéro parmi mes contacts, ça me rassure énormément.
Je suis consciente qu'ils ne trouveront rien avec ce peu d'informations puisque même Ismaël n'a pas réussi mais ça me rassure.Une fois à la maison j'ai repris une autre douche pour me remettre les idées en place avant de descendre.
Abdel était sur la terrasse avec Baba et Cheikh rigolant fortement
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Dangereuse Union
Romance-Ne t'approche pas, s'il te plaît. Je te faisais tellement confiance, je croyais sincèrement que tu m'aimais, j'y ai cru. J'ai cru en nous, en ce que nous avions. Je pensais que notre relation était sincère, que nos sentiments étaient réciproques. I...