Chapitre 29

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Ron avait un bras en sang, couché et convulsait. Je m'empressai de me lever et d'aller aider Hermione en larmes qui le soignait comme elle pouvait.

-Il c'est passé quoi ? Demanda Harry en nous rejoignant, le médaillon en main.

-Harry, vite dans mon sac, il y a un flacon appelé essence de dictam.

Mon cousin s'empressa de nous rejoindre en le tandis à Hermione qui en mit sur le bras de Rome.

-Qu'est-ce qui c'est passé ? Demandais-je, on devait rentrer au square Grimmauld.

-On y était, dit Hermione toute tremblante On y était, mais Yenslem m'avais agrippé le bras et comme il a vu ou on était je me suis dit qu'on ne pouvait pas rester alors je nous ai emmené ici, mais Ron a été désartibuler.

Elle continua de mettre des gouttes sur le bras du rouquin qui continuait de convulser. Doucement, sa peau réapparue et il se calma. Je m'autorisai un soupir de soulagement en m'asseyant sur l'herbe. On resta quelques secondes à nous assurer que Ron allait un peu mieux avant de nous lever. Hermione installa une barrière de protection autour de nous pendant qu'on montait la tente. On installa tout notre nécessaire avant de nous changer et de coucher Ron sur une des banquettes.

-Tu étais ou au fait ? Me demanda Harry. Pendant qu'on était avec Ombrage.

Je me rappelai de mon moment avec Jedusor et m'empressa de trouver quelque chose.

-J'ai été retenue par un homme qui me demandait sa direction et je me suis perdue, je ne savais pas ou vous étiez, mais heureusement je vous ai retrouvés à temps.

Mon cousin me sourit avant de venir me prendre dans ses bras.

-Ça va aller maintenant, on est hors de danger. Me rassura-t-il bien qu'il semblait plus dire ça pour lui.

Quelques jours plus tard, Ron reprit conscience et arrivait à se lever. On passa l'après-midi suivant à tenter de détruire le médaillon. Les jours suivant étaient occupés à réessayer encore et encore sans aucun résultat. En même temps nous voyagions pour que personne ne nous trouve et nous portions le pendentif chacun à notre tour bien qu'il est plus d'effet sur Harry et Ron que sur Hermione ou moi. Je n'avais pas utilisé de bonbons depuis notre séjour au ministère, il y à quelques semaines, ne sachant plus ce que je pensais de Mattheo ou à quoi me fier.

-Aurore ?

Je me retournai et vit Hermione qui vint s'asseoir à côté de moi. La nuit était tombée et les garçons étaient à l'intérieur pendant que je fumais en regardant les étoiles.

-Ça va-toi ? Me demanda-t-elle.

-Oui ça peut aller, j'ai l'habitude de voyager comme ça, tu sais quand je vivais avec Remus, on vivait un peu comme ça.

Elle me sourit en posant son livre qu'elle s'apprêtait à ouvrir.

-On n'en a jamais vraiment parlé, comment vous viviez avec son...

Je souris en tirant sur ma cigarette avant de lever les yeux vers la pleine lune.

-On a beaucoup voyagé. Il m'enseignait tout seul dans les chambres d'auberges le matin et l'après-midi, il travaillait comme il pouvait. En rendant des services ou des choses comme ça pendant que je révisai. On trouvait toujours un toit pour dormir même si on ne restait jamais plus d'un mois au même endroit.

-Et vous faisiez comment pour la pleine lune ?

-Il s'en allait. Me laissai seule en me disant de surtout pas sortir, car il y avait des loups dehors et qu'il allait les combattre. En réalité, le loup était à l'intérieur. Je devais avoir huit ans, je crois quand je suis sortis et que je l'ai vu se transformer. Je n'ai pas été si effrayée que ça enfaîte, simplement surprise, mais je l'ai plutôt bien pris.

Hermione me sourit quand un craquement attira notre attention. On se leva baguette en main et doucement on se dirigea vers la source du bruit. Je déglutis quand Hermione m'attrapa la manche. Trois rafleurs avec une fille inconsciente dans les bras passaient juste de l'autre côté de la barrière. L'un deux s'arrêta et se retourna vers nous.

-C'est quoi ça ? Qu'est-ce que je sens ?

On ne bougeait pas, tétanisées quand l'un de son collègue lâcha leur victime et ils commencèrent à se disputer. Ils se remirent en route et on s'autorisa à souffler.

-Des rafleurs.

On sursauta en entendant Harry arriver derrière nous.

-Tes sortilèges sont efficaces Hermione.

Ma meilleure amie était au bord des larmes, effrayées de ces monstres qui commettaient les pires horreurs à leurs victimes.

-Il l'a senti, mon parfum. Dit-elle toute tremblante.

Je la pris dans mes bras et on rentra à la tente se coucher.

Le lendemain matin, je n'avais pas fermé l'œil, les cauchemars d'Hermione et ses sursauts m'avaient gardé éveillée et j'avais fini par aller dormir dans son lit pour qu'elle se calme. On marcha toute la journée en se passant le médaillon et en se cachant quand des mangemorts passaient dans le ciel sans nuages. On passa par un ancien camping brûlé et détruit par des mangemorts et on continua encore jusqu'à un pont avec un fleuve assécher ou on monta notre tente pour passer la nuit. On continua notre routine de marcher et dormir en cherchant quoi faire pendant deux mois.

La nuit était là et mes trois compagnons dormaient pendant que je n'arrivais pas à fermer l'œil, une chose tournait en boucle dans mon esprit. Une pensée que je chassai de mon esprit la journée, mais qui envahissait mes nuits, ou du moins quelqu'un. Je me décidai à prendre un des bonbons de Dumbeldore et ferma les yeux.

J'atterris dans une chambre ou je me figeai. Mattheo était là, son père, Voldemort, dans un fauteuil. Il félicitait son fils qui avait la tête baissée.

-Tu as bien travaillé mon fils, les sangs de bourbes ne sont plus à Poudlard grâce à toi. Tu pourras repartir chez Lucius dès demain.

-Merci père. Répondit doucement Mattheo en souriant.

Je me raidis quand Voldemort tourna la tête vers ma direction. Mattheo suivit son regard et me vis dans le reflet de la vitre derrière lui tandis que le seigneur des ténèbres retournai la tête vers son fils.

-Bien tu peux y aller maintenant.

Mattheo le remercia d'un geste de tête en me lançant un regard pour que je le suive. Il sortit de la pièce, moi derrière et marcha jusqu'à une pièce vide avec un simple lit.

-Tu es là depuis quand princesse ? Me demanda-t-il.

Je haussai les épaules, le fusillant du regard après ce que je venais d'entendre.

-Je n'avais pas le choix Ok. Si je veux pouvoir être avec Draco, et loin de lui je dois lui obéir je n'ai pas le choix. Draco va mal, son père vrille sous la pression de mon père et il n'a pas les épaules pour tenir dans ce côté.

Je le montrai du doigt et il comprit ce que je demandais.

-Moi j'en sais rien, je n'arrive pas à tuer. Je blesse forcément, mais je n'arrive pas à tuer... Aurore je... reviens dans quelques mois, je dois aller avec Bellatrix pour Poudlard. Fais attention peu importe ou tu es.

Je hochai la tête quand il posa sa main contre le miroir ou j'apparaissais. Je levai la mienne au même niveau et lui sourit en posant mon front contre le sien.

Gryffon et SerpentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant