Gryffon et Serpent

Chapitre 35

Je regardai Harry entrain d'enterrer Dobby dans le sable. Hermione arriva avec le petit corps, Ron à sa suite et on lui fit une tombe à la main. Harry grava une pierre tombale et je le rejoins en déposant une paire de chaussette. Mon cousin s'effondra dans mes bras et je le serrai contre moi, versant également des larmes en silence.

Bill et Fleurs qui vivaient ici nous accueillaient avec plaisir bien que l'humeur ne soit pas à la fête. Nous avions passé un mois ici, à vivre de nouveau de manière à peu près normal et le printemps était là. Je n'avais utilisé aucun des bonbons, ne voulant voir aucun des mangemorts sans leur sauter à la gorge. Luna était rentrée chez elle avant de repartir pour Poudlard et en profita pour donner des nouvelles à nos amis.

Je lisais dans la cuisine tranquillement pendant que mes trois amis interrogeait le gobelin que Harry avait sauvé de chez les Malefoys. Il savait des choses sur l'épée que nous ignorons et Hermione pensait que Bellatrix cachait un horcruxe dans sa chambre forte à Gringotts ou le gobelin travaillait autrefois. Ollivander aussi était là, les garçons l'avait sauvé également, mais il était faible après des mois de torture, mais Harry tenait à l'interroger.

Mes amis descendirent quelques minutes plus tard et m'expliquèrent ce qu'ils avaient appris.

-Gripsek nous fait entrer à Gringotts mais on doit lui donner l'épée. Lança Harry.

-Pardon ?

Je fermai mon livre et me leva pour qu'on parle en baissant la voix.

-C'est hors de question, c'est notre seul moyen de détruire les Horcruxes. Sans cette épée on ne peut pas les détruire alors à quoi ça servirait à rien de les trouver.

-On n'a pas vraiment le choix. Lança Ron.

Je soupirai quand Hermione sortit une fiole avec un cheveu de sa poche.

-Il appartient à ta tante Bellatrix Aurore.

-Évite de m'associer à elle s'il te plaît. Lançais-je avec sarcasme. Elle n'est rien d'autre qu'une cinglée à mes yeux.

Ma meilleure amie me sourit avant de sortir un autre flacon avec un cheveu roux.

-Un des mangemorts qui me tenait quand elle me...

Elle laissa sa phrase en suspend et Ron posa une main sur son épaule pour la réconforter. Elle nous expliqua le plan qu'elle avait prévu de faire et je me contentai de hocher la tête.

-Aurore tu feras semblant de vouloir aller chercher de l'or avant d'assommer le gobelin avec toi et de nous rejoindre.

Je hochai la tête, prête à mentir et à tâter le terrain pour faciliter notre entrée à la banque des sorciers.

-Bien il nous reste quatre jours avant que le polynectar sois prêt, on peaufinera les détails.

On acquiesça avant de partir à table ou Bill nous appelait depuis vingt bonnes minutes.

Quatre jours plus tard, j'étais avec Ron transformé à la perfection en mangemort, Harry sa cape d'invisibilité à la main, le gobelin et Hermione qui arrivait métamorphoser en ma chère tantine.

-Alors ? Comment je suis ?

-Hideuse. Lança Ron.

Je l'examinai quelques secondes avant de plisser les yeux un sourire aux lèvres.

-Alors c'est de là que vient mon grain de beauté au coin du nez. Ça explique tout. Soupirais-je sous le rire timide de ma meilleure amie légèrement détendu.

-Bon, donnez l'épée à Hermione. Lança Harry au gobelin. Elle la prendra dans son sac d'accord Gripsek?

Il hésita une seconde avant de finalement obéir et mettre l'épée dans le sac. Harry se tourna vers moi et je hochai la tête avant de transplaner au chemin de traverse. Je me dirigeai droit vers la banque sans m'arrêter en voyant devant la boutique fermée de Fred et George. J'entrai dans la banque et me dirigea à un des comptoirs.

-Bonjour, j'aimerai retirer de l'argent dans mon coffre. Le numéro 127 s'il vous plaît.

Le gobelin m'observa de la tête aux pieds en me jugeant avant de me demander ma clef froidement. Je lui lançai un faux sourire avant de sortir de ma poche ma clef que je gardais précieusement dans ma veste. Il l'a saisi et et regarda dans ses dossiers quand des pas claquèrent dans l'entrée. Je me raidis en voyant Bellatrix qui faillit trébucher et me rendu compte que c'était bel et bien Hermione.

-Bien mademoiselle, suivez-moi.

Je suivis le gobelin en lançant un dernier regard à mes amis. Il me fit monter dans un de leur wagon et l'enclencha. On fit un tour de montagne russe quand on arriva à min coffre. Le gobelin descendit et j'en profitai.

-Petrificus totalus.

Il se pétrifia et j'en profitai. Je me servis de sa main pour prendre un peu d'argent dans mon coffre avant de remonter sans le wagonnet et de le mettre en route d'un coup de baguette pour qu'il me guide jusqu'au coffre. Je passai sous une cascade et descendu tranquillement dans le wagon qui ralenti devant une plate-forme en roche, comme le reste de l'immense grotte souterraine ou les coffres étaient. Je descendis et le wagon fit demi-tour.

-Comment je vais sortir d'ici moi ? Me lamentais-je. Lumos.

J'avançai doucement dans le passage dans la roche qui s'ouvrait à moi quand je m'arrêtai en voyant ce qu'il y avait face à moi. Un immense dragon gardait l'entrée du coffre. Je fis immédiatement demi-tour lorsque j'entendis Ron.

-Je n'aime pas beaucoup ça.

-Et tu fais bien. Vous n'allez pas aimé ce qu'il y a là-dedans. Répondis-je en sortant de la grotte. Pourquoi vous êtes détransformés?

Harry me montra la cascade du doigt avant qu'on suive Gripsek qui nous tendait des cloches.

-Tenez.

Le dragon fut attiré par le bruit, mais le son de la cloche le ravisa. Il semblait effrayé et me faisait de la peine sous cet angle.

-On l'a dressé. Expliqua le Gobelin. Il s'attend à souffrir quand il entend ce bruit.

Il nous libéra le passage et on le suivit devant le dragon recroquevillé sur lui-même pendant qu'Hermione traitait les gobelins de barbare. Gripsek nous ouvrit la porte du coffre et on entra dans la pièce sombre.

-Lumos maxima. Lançais-je en l'air.

Une boule de lumière apparue, nous dévoilant le coffre remplit à craquer d'or et d'objets de valeurs.

-Bein dis donc... S'émerveilla Ron.

Je soupirai de l'injustice dans ce monde. Les Weasleys méritaient cent fois plus tout ça que ma tante. On s'aventura dans l'immense pièce quand Hermione fit tomber des objets qui se multipliaient à volonté.

-Ça y est. Lança Harry. Donne-moi l'épée.

Sous l'avalanche d'objet, il réussit à atteindre la coupe qu'il avait trouvé et tout continuait à se multiplier pendant que nous étions presque enfouis sous les objets. Harry échappa la coupe que Gripsek attrapa avant de l'échanger contre l'épée.

-J'ai dit que je vous aiderai à entrer, je n'ai jamais dis que je vous aiderai à sortir.