Une nouvelle journée de stress pour Sana, elle était encore en train de donner cours a une de ses classes quand elle s'est rendu compte qu'elle avait manqué plusieurs appels de sa mère. De nouveau épuiser par cette pression qui s'était arrêtée à peine une semaine, elle n'avait pas envie d'y mettre de la force. Cependant, pendant qu'elle faisait apprendre du vocabulaire sur le voyage en japonais, thème qui devait introduire le vocabulaire d'entreprise de l'archipel, elle avait remarqué que d'autres numéros sonnaient sur son téléphone, et que ces derniers, en inconnu ne faisait que d'insister.
Alors, déjà lasse, a sa pause elle en profita pour rappeler sa mère, qui répondit après quelques minutes, faisant monter l'inquiétude de la jeune femme. Qui n'arrivait plus à trouver la paix. Or, c'était un homme qui répondit au téléphone.
— Allô ? Minatozaki Sana, c'est bien cela ?
— Oui, excusez-moi, je donnais cours à des élèves, que me voulez vous ?
— Oh, bien sûr, c'est ce que votre mère nous avait dit, pour autant, il faudrait que vous alliez lui rendre visite, elle est actuellement à l'hôpital.
Sana était choquée, et l'inquiétude la remplissait à nouveau.
— Que lui est-il arrivé ?
Il souffla un coup.
— Écouter, je pense qu'il serait préférable que vous alliez lui rendre visite par vous-même.
Sana y consentait, elle avait prévu autre chose pour la journée, le week-end allait s'annoncer, et elle voulait en finir au plus vite avec ses copies afin de pouvoir se reposer pendant les deux journées, mais aussi afin de pouvoir faire son possible pour retrouver Tzuyu, qui était toujours coincé dans sa tête.
— Bien, je viendrai en fin d'après-midi, merci beaucoup monsieur.
— Je vous transferts son numéro de chambre alors, bonne journée madame.
Sana souffla, mais elle remarqua que ses élèves entrait déjà dans la salle de classe. Elle n'avait pas le temps de se reposer, elle devait enchaîner, ce qui était trop exigeant pour elle.Elle arriva à l'hôpital en toute fin de journée, elle avait avec elle ses copies et ses cours a préparés, elle ne voulait pas perdre de temps à rester aux côtés de sa mère, avec qui elle enchaînait les rapports conflictuels. En entrant dans la chambre, elle remarqua qu'elle était endormie, mais surtout qu'elle avait subi plusieurs coups et blessures visibles par différents hématomes. Il n'y avait pas de doute, elle avait continué à vendre son corps, et bien que sa fille l'en ait déconseillé, elle ne l'avait de nouveau pas écouté.
Elle n'était pas indifférente, loin de là, le fait de m'être de la distance avec elle était un bon moyen de s'en protéger, mais malgré tout, elle subissait toujours les retours de bâton des actes de cette dernière, et c'était bien trop pour elle. Alors, elle pleurait, elle déversa ses larmes à son chevet, et bien que tout le monde dans les couloirs l'entendait, ou encore la voyait en passant devant la porte de chambre qui était restée ouverte, personne ne se déplaça, comme si c'était un fait commun et obligatoire pour usagers de ses chambres.Sa mère dormait encore, elle n'avait pas perdu de temps pour se remettre sur ses copies afin d'essayer d'oublier, mais c'était bien trop bien. Elle devait se vider l'esprit, mais elle n'avait personne en tête avec qui effectué cette tache. Dans le doute, et prise d'un élan d'espoir, elle envoya un message à Mina. Elle se disait que la japonaise, réserver comme elle avait assez de compassion en réserve pour pouvoir la soutenir. Cette dernière avait immédiatement répondu, et alors qu'il s'agissait d'un message simple et purement informatif, elle lui accorda sa venue, au bonheur de la concernée.
Une heure plus tard, alors qu'elle commençait à se faire désirée et que Sana était épuiser des événements et de son travail, on frappa à la porte qui s'était rabattu.
— Entrée ! Avait-elle crié.
Elle se tira, et stupéfaite, elle tomba sur non pas Mina, mais plutôt Tzuyu.
— Je suis désolé, Mina devait venir, mais Chaeyoung a eu la bonne idée de se casser le petit doigt dans l'après-midi. Il n'y avait que moi de disponible.
Sana souria, c'était sans doute mieux qu'espérer, et bien qu'elle savait la Taïwanaise assez insensible, tout soutient était le bienvenu.
Elle s'approcha de Sana et se mise debout à ses côtés, en mettant sa main sur l'épaule de l'enseignante.
— Je suis désolé...
En entendant ces mots, elle put ressentir la sincérité qui émanait d'elle, elle semblait vraiment triste et ne pas avoir les mots pour l'exprimer correctement. Sana, perturbé par ce contact physique oublia immédiatement sa mère et sentit la tension en elle remonter. Elle ne savait pas réellement ce qui lui arrivait, mais elle se sentit malgré le stress étrangement bien.
— Elle l'a cherché, je lui avais dit d'arrêter. Répondit-elle avec rancœur.
— Tu lui en veux ? Lui demanda Tzuyu qui fut emplie de curiosité.
Sana ne répondit pas, elle souffla simplement. Mais Tzuyu avait bien remarqué que les larmes lui revenaient. Alors elle alla plus loin en se mettant derrière elle et en la prenant dans ses bras. Sana déversa un peu plus sa peine, trop touchée par cet événement, qui n'avait encore jamais survenu.
— Je lui avais pourtant dit d'arrêter de se prostituer, ce n'est pas une manière seine de gagner de l'argent. Je m'en veux, car j'ai l'impression de l'avoir contrainte à cela.
Tzuyu commença à se balancer afin d'emmener son amie avec elle, et cette fois-ci, elle lui parla en chuchotant.
— Elle n'a pas de travail ?
Sana répondit immédiatement, en lâchant plus de larmes, la faisant presque bégayer.
— Non, elle vit avec mes moyens, et le peu de moyen qu'elle gagne, elle l'utilise pour se consoler dans sa misérable vie, alcool ou plus y vont de pair. Le contre-rendu des médecins est assez explicite.
Tzuyu regarda le document ouvert sur le lit, elle se força à aller le voir bien que ça l'a dégoûté, le tout sans lâcher la main de Sana, qui était encore dévasté et avait perdu toute capacité de travail.
— Ne t'inquiète pas, on va trouver une solution. Avait-elle simplement dit.
— Je ne sais même pas si j'en ai envie.
Tzuyu fut surprise, Sana était à bout et ça se sentait. En ayant simplement entendu parler de mère, elle se demanda où se trouvait son père, mais n'étant pas présent, il ne devait plus être dans leur vie. Alors, spontanément, elle eut une idée.
— Je suis aussi tout seul chez-moi ce soir. Si ça te va, viens dormir dans ma maison, tu verras, ça sera bien plus calme que lors des fêtes.
Sana releva la tête, elle était devenue toute rouge, gêner par cette proposition alors que Tzuyu ne comprenait pas pourquoi elle réagissait ainsi.
— Je... Ça sera volontiers, mais tu es occupé demain ?
Tzuyu regarda son téléphone.
— Pas vraiment, Jihyo passera un peu plus tôt pour une réunion avec Dahyun, qui s'occupe en partie de mes réseaux sociaux et de la com de la boite. Mais ça sera tout, tu pourras donc rester jusqu'au soir, et cette fois-ci au bout de la soirée.
Sana fit de gros yeux, c'était une proposition alléchante, elle allait pouvoir se rapprocher de Tzuyu qui y mettait enfin du sien, voir les parasites de la soirée sous un autre angle, et enfin se faire des amies, ce dont elle avait toujours rêver.
— Je veux bien, mais il va quand même falloir que je passe chez moi, il me faudra quelques affaires et un peu plus de matériel pour le travail de mes élèves.Elles échangèrent un dernier sourire, un dernier avant le drame du samedi soir.
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la jeune star (satzu)
FanfictionChou Tzuyu, jeune mannequin très reconnue sur les réseaux sociaux va faire la rencontre de Minatozaki Sana, professeur de japonais au lycée dans un bar. Les deux femmes sentant quelque chose entre elles vont tout faire pour se retrouver et apprendre...