Chapitre 23 : retour a Zéro, encore

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Il s'était passé beaucoup de choses pour Sana, elle avait l'impression de tout recommencé a zéro avec Tzuyu, et ça, depuis leur rencontre. Heureusement que Momo l'avait accompagné dans le train, car Sana avait pleuré, et de grosses quantité de larmes. Elle ne pouvait que se livrer dans la détresse qu'elle ressentait, et Momo était là pour l'écouter afin de l'aider. Elles le savaient toutes les deux, Sana allait rebondir, et avec son tempérament, elle n'allait pas perdre de temps. Malgré ça, elle voulait tout mettre au clair avec Momo.
— Kai n'a jamais pu m'encadrer, je me suis retenu tout le week-end, là, tous simplement, je n'en pouvais plus.
— À la place, tu aurais pu en parler à Tzuyu ou as Jihyo ? Surtout elle, elle est très inquiète de ton état.
Sana soupira.
— Ce n'est pas contre elle, mais elles auraient simpelment pu faire attention, ou alors à venir me voir car les tensions n'ont pas été invisibles du week-end. Et le plus dur, de voir Tzuyu qui restait là à ne rien dire, démoralisant...
Sana n'avait plus l'énergie de se plaindre, pourtant ce n'était pas ce qui lui manquait.
— Tzuyu n'a jamais été trop bavarde là-dessus, c'est pour ça qu'elle a laissé tomber, mais tu as raison, elle a un rôle de leader, elle pourrait sans aucun problème se manifester et imposer ses conditions.
Sana ne répondit plus, elle était exténuée.
— Quel est le programme maintenant ? Lui demanda Momo.
Sana haussa simplement les épaules, elle n'en savait trop rien.
— Tu pourras rentrer chez toi directement après le train ne t'en fais pas.
Momo se questionna quand même.
— Tu es sûr ?
— Oui, je dois passer voir ma mère de toute façon, elle m'a dit qu'elle m'avait laissé un cadeau, c'est bien une première depuis des années, alors autant que j'aille la remercier.
Momo s'installa confortablement au fond de son siège.
— N'hésite pas si c'est un peu dur dans la semaine, je te ferai sortir.
Sana lui répondit d'un sourire, puis, fatigué ne perdit pas de temps à s'endormir au fond de son siège.


Une fois séparer de Momo, Sana se dirigea vers la maison de sa mère, elle remarqua qu'elle avait reçu un message de Tzuyu pendant le trajet, elle l'ouvrit afin de simplement au moins en prendre connaissance. "Je suis désolé pour tout à l'heure, il est vrai que j'ai merdé, Momo m'a envoyé un message pour que je reconnaisse mes torts, il est vrai que je ne te traite pas très bien, excuse moi encore, je me dépêcherai de m'occuper de Kai tu verras." Cela fit à peine sourire Sana, car depuis le temps, elle n'y croyait plus, pour elle, le moindre effort venant de Tzuyu était invisible et a durée limitée. Sana trouva ce point dommage, car Kai était sur le point de devenir la dernière anomalie, et que toutes les craintes de Sana avait petit à petit disparu, mais non, encore une fois, le retour a la casse départ s'était imposer.

Elle arriva devant l'appartement de sa mère, sonna simplement, elle n'était pas stressée, car pour elle, sa mère n'était pas là. Mais la surprise fut que la porte finissait quand même par s'ouvrir, et avec elle se tenue debout face à sa fille.
— Je ne pensais pas te voir aussitôt, tu n'étais pas en week-end avec des amies ?
Sana souria et embrassa sa mère qui, malgré l'air fatigué semblait en pleine forme, et surtout heureuse de voir sa fille.
— Disons que le week-end a été raccourci, tout ne s'est pas bien passé, et comme tu m'as demandé de te rendre visite, j'ai fait cela en rentrant directement du train.
Elle laissa sa fille entrée qui découvrit une maison encore propre et rangé, Sana ne comprenait pas ce qui s'était passé, ni qui avait fait tout ça.
— Quelqu'un est passé mettre un peu d'ordre ?
Elle fit non de la tête en signe de réponse.
— J'ai décidé moi-même d'y mettre un peu du mien, mais viens dans le salon, j'ai un cadeau pour toi.
Sana s'avança dans l'appartement et découvrir un salon plus que propre, un nouveau canapé, et une table toute rangée.
— En effet, je n'avais jamais vu la maison comme ça.
Sur la table, il y avait une enveloppe avec son nom indiqué dessus. Sana n'y fit pas attention et s'installa attendant que sa mère lui serve le thé. Cette dernière était en train de chantonner tout en préparant la petite pause entre une mère et sa fille. Elle finit par arriver avec le plateau qu'elle posa sur la table, puis s'installa par terre aux côtés de sa fille.
— J'ai eu des nouvelles de ton père il y a quatre jours. Il serait revenu en ville, il voudrait te voir, il m'a donné son numéro, il est dans cette lettre avec mon argent que je te devais.
Sana recracha immédiatement son café, elle en mit partout ce qui précipita sa mère pour aller chercher de quoi la nettoyer.
— Il est de retour en ville ? Depuis quand ?
— Il serait arrivé il y a deux semaines, de ce qu'il dit, il voudrait reprendre contact avec toi pour rattraper le temps perdu, je lui ai déconseillé, il m'a malgré tout laissé son numéro de téléphone, je ne voulais pas te le cacher.
Sana se mit à réfléchir, elle n'avait pas besoin de ça en plus.
— Je verrais, même si je ne pense pas lui répondre, il ne le mérite pas.
Sa mère la regarda droit dans les yeux.
— Tu es sûr de ce que tu dis ?
Sana montra que oui.
— Il nous a abandonnées alors que j'étais petite et que tu venais de te faire viré, il ne mérite pas notre attention ni notre compassion. Il a de l'argent, une nouvelle femme, du temps libre ? Tant mieux pour lui, mais personnellement, ça ne me concerne pas.
Sa mère se retrouva peinée de la nouvelle, Sana poursuivie à voix basse.
— Et puis... il t'a fait bien trop de mal, je ne veux pas que ça recommence, je préfère rester avec toi...
Elle souria, sans doute fière de sa fille qui attrapait enfin la lettre et regarda la liasse de billets.
— D'où sort cet argent ?
Sa mère souriait timidement, elle avait honte.
— C'est un premier remboursement de tout ce que tu as pu me fournir... Je n'ai toujours pas un bon boulot et je m'en excuse, mais avec des nouveaux tarifs, j'arrive au moins à en récolter un peu plus.
Sana se leva et embrassa longuement sa mère, elle était contente de la voir plus en forme, même si ses problèmes n'étaient pas réglés, sa fille avait retrouvé le courage de l'aidé et de l'accompagner.
— Ne t'en fais pas, je vais te trouver un bon travail.

la jeune star (satzu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant