Chapitre 12 : Kai

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Sana avait rassemblé toutes ses affaires afin de pouvoir passer la première nuit chez Tzuyu. D'ailleurs, elle sentait que sa relation changeait réellement avec cette dernière. Elle était maintenant plus ouverte à elle, et Sana perdit enfin le fond de culpabilité qui lui faisait tache. Chose en plus, malgré le fait de devoir subir une nouvelle interminable soirée avec les amies de Tzuyu, dont ceux qu'elle n'avait pas envie de voir, elle était réellement heureuse de passé son vendredi soir avec.
Ses élèves l'avaient bien signifié pendant ses différents cours de la journée, elle était heureuse, et même si certains ne comprenaient pas pourquoi ils étaient tous d'accord pour dire que quelque chose d'heureux était en train de se passer. De son côté, elle était réellement devenue folle de Tzuyu, si heureuse de la retrouver, elle avait acheté un tas de magazines à son propos qu'elle lisait pendant que ses élèves travaillaient. Un de ses élèves lui avait même demandé si elle était intéressé par cette dernière, et Sana avait répondu qu'elle aimait beaucoup ce qu'elle faisait et l'énergie qui émanait d'elle. En réalité, elle parlait d'argument qu'ils ne connaissaient pas de Tzuyu. Elle avait toujours été présentée certes comme mignonne, belle et avec des comportements irrésistibles, mais tout le monde la savait froide en dehors du travail, et ils ne pouvaient pas lui donner tort. Alors que pour Sana, qui la connaissait personnellement, c'était surtout quelqu'un qui avait envie de surpassé ses défauts et toujours apprendre d'elle-même et des autres afin d'avancé, et la-dessus, Sana avait l'impression d'être indispensable.
À la fin de la journée, après avoir récupéré ses affaires, elle reçut un appel de sa mère.
— Allo maman ? Pourquoi est-ce que tu m'appelles ? Tu veux que je passe te voir ?
— Non ma fille, pas besoin, juste pour te dire que je suis sortie de l'hôpital, et que j'aurai un cadeau pour toi, n'hésite pas à passer dans le week-end.
Sana se mit à réfléchir, un cadeau venant de sa mère ? Ça n'était pas arrivé depuis bien des années, et elle était un peu horrifiée au fait de savoir ce que ça pouvait être.
— Bien, je ne serai disponible que dimanche, je passe les deux prochaines nuits chez une amie, désolé.
Étonnement, sa mère ne protesta pas, ce qui était une réelle nouveauté.
— Bien ma fille, ne t'en fais pas, ça attendra ! À dimanche alors !
Puis, sans même lui laisser le temps de répondre, sa mère raccrocha, laissa la jeune femme sous étonnement.

En arrivant chez Sana en début de soirée, elle se rendit compte que le dernier étage, là où se trouvait son appartement était allumé. Cela fit sourire Sana de savoir que la personne qui l'invitait était déjà, sans doute en train de l'attendre. Maintenant déjà habitué, elle entra dans l'immeuble avec les différents codes et arriva enfin jusqu'au palier du dernier étage. Comme a chaque, reposant la valise et se recoiffant vite fait avec le retour de son appareil photo du téléphone, elle se gratta la gorge et appuya sur la sonnette.
Au bout de quelques instants, la porte s'ouvrit, comme la veille, mais ce fut Jihyo qui apparut derrière celle-ci.
— Sana ! Je suis trop contente de te revoir.
Sana n'eut même pas le temps de lâcher sa valise qu'elle fut prise dans les bras de Jihyo, qui était réellement enjoué ! Elle chuchota même à l'oreille de sa prisonnière.
— Mais tu sais, je crois que c'était surtout Tzuyu qui était contente que tu viennes.
Elle se détacha en rigolant puis la laissa entrer.
Rapidement arrivé dans le salon, elle remarqua Tzuyu en train de travailler sur un ordinateur au bureau avec Dahyun. Cette dernière se retourna et fit un signe des mains avec un grand sourire, Tzuyu elle regarda Sana droit dans les yeux, mais elle eut du mal à réagir, au point que Dahyun dut se retourner lui mettre un coup de coude afin qu'elle se déplace enfin.
— On m'a dit que vous étiez en train de travailler, j'espère que je ne vous dérange pas ?
Dahyun répondit plus vite que Tzuyu.
— Bien sûr que non, nous n'en avons plus pour longtemps, et ça sera mieux de faire connaissance comme ça que lors des interminables soirées.
Sana répondit d'un sourire, puis prit son sac à dos afin d'y sortir un sac en plastique.
— Alors j'ai bien fait d'en prendre plus, j'ai ramené un sausage yatchae bokkeum (apéritif composer de saucisses et de poivrons).
Dahyun se mit debout et à applaudir de ses mains. Tzuyu, elle se leva enfin.
— Parfait, je veux bien que tu installes tout sur la petite table devant la baie vitrée, on va bientôt avoir fini.
Dahyun s'approcha tout de même de Sana et vint lui faire une accolade, tandis que Tzuyu fit une simple bise, rendant Sana confus et déçu. Mais à ce moment-là, ce fut Jihyo qui s'exclama.
— Ohn mais ça ne seraient pas Kai qui attendrait devant la porte ? Regarde s'il ne t'a pas appelé Tzuyu.
À entendre ce nom, Sana fronça les sourcils, elle avait réussi à se retenir de lacher un long soupir afin de ne pas se faire d'ennemi et de plomber l'ambiance.
— Si, il m'a dit qu'il allait passer, si tu peux aller lui ouvrir Jihyo.
Cette dernière s'exécuta, Sana quant à elle, voulut essayer de prendre sa place avant d'autre arrivé encore plus envahissante.
— Ou est-ce que je mets ma valise ? Je voudrais me mettre un peu plus à l'aise en même temps.
Tzuyu ne se mit même pas à réfléchir, et spontanément elle lui montra le petit escalier qui menait a la mezzanine.
— Si ça ne te dérange pas, nous passerons la nuit ensemble, je n'ai pas envie de sortir un matelas.
Sana souria, au moins elle avait verrouillé l'étage, et pouvait enfin se sentir plus à l'aise avec un point de fuite, en cas de catastrophe.

Kai entra dans l'appartement, il salua tout le monde alors que Sana n'était pas encore redescendue. Elle voulait se mettre plus à l'aise avec un jogging et un pull en laine. En descendant elle tomba sur Kai qui étenda encore plus son sourire, presque au point de lui faire peur.
— En passant ici, je ne pensais pas qu'il y allait avoir autant de monde.
— Et moi donc, je ne devais être qu'avec Tzuyu normalement.
La pique lancer glana un froid dans toute la pièce, même les filles avaient sorti les gros yeux devant tant de provocation.
— Alors comme ça, tu es une professeur de japonais en lycée ?
Sana lui fit tout de même la bise tout en prenant le temps de lui répondre, elle ne voulait pas paraître impolie.
— C'est cela, a quelques kilomètres d'ici j'ai rencontré Tzuyu alors que je corrigeais des copies en terrasse d'un bar.
À cet instant, il supprima son sourire, ce qui étonna Sana qui avait bien vu l'action se dérouler.
— Oh, je ne savais pas qu'elle s'y rendait, ravis de faire ta connaissance.
Sana échangea un dernier sourire, puis parti aidé Jihyo a préparer leur repas du soir.

Cette dernière sembla assez enjouée en chantonnant dans la cuisine. Elle avait le sourire aux lèvres et semblait toute maîtrisée avec une grande facilité.
— Tu sais, étant donné que tu es Japonaise, hésite pas à venir avec tes propres plats typiques de là-bas. C'est ce que fait Mina et je peux te dire que quand ça arrive, tout le monde devient fou devant tant de saveur a partagé.
Sana se sentit gênée.
— Je ne suis pas forcément forte en cuisine, mais je devrais alors pouvoir préparer quelque chose pour demain. En parlant de ça, je suis étonné de voir Kai passée, sachant qu'il devait déjà passer demain.
Jihyo se mit à murmurer en réfléchissant.
— En fait, je pense qu'il est amoureux de Tzuyu, ou du moins obséder par elle, il est souvent présent et passe son temps à échanger des messages avec. Je ne sais pas ce qu'ils se racontent entre eux. Il est plutot festif lors des soirées, mais Momo ne l'aime pas du tout.
Sana prit en compte cet avis divergeant de ce qu'elle avait pu avoir.
— moi, je crois que Tzuyu n'aime pas vraiment ce genre de soirée, je ne sais pas si ça continuera longtemps.
Jihyo la regarda surprise.
— Tu crois, on a l'impression que c'est elle qui les kiffs le plus, vue comme elle danse et comme elle boit, inarrêtable, mieux vaut qu'elle le fasse avec nous qu'avec des inconnus.
Sana souffla un cas.
— En fait, je n'aime pas beaucoup les soirées ou ça passe simplement son temps à boire et a écouté de la musique, je suis plutôt quelqu'un de poser. Et quand j'en ai parlé à Tzuyu, elle m'a dit partagé ce sentiment, c'est pour ça.
Jihyo lança un regard rempli d'étonnement à Sana.
— Ah bon ? Il faudra lui en reparler alors, si elle n'apprécie pas autant qu'elle le dise.
Sana soupira à nouveau, Jihyo était pour elle, trop terre-à-terre, direct et dur. Elle ne voyait rien de ce qui se passait de manière subtile.
— Je lui en parlerai quand Kai sera reparti.


la jeune star (satzu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant