Je suis Coloc avec mon Ennemi

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Après quelques minutes de route, on s'arrête devant une propriété inoccupée. Sur la clôture il y'avait écrit « propriété privée »

- Qu'est ce qu'on fait là Tristan ?
-

Suis-moi !
- Mais c'est une propriété privée.
- Oui et alors ?
- Alors on a pas le droit d'y entrer.
- On s'en tape de ce qu'il y'a d'écrit.
- Et comment on s'y prend ?
- On va traverser cette clôture.
- Quoi ? Mais c'est une violation.
- Mais ça fait rien. Ne me dis pas que tu as peur.
- Quoi ? Peur moi ? Laisses moi rire, je ne connais pas ce mot.
- Alors prouves le.
- Si tu insistes.

Je fais un tour de la clôture, à la recherche d'un endroit sûr pour grimper. Une fois trouver, je place mes mains et mes jambes dans les endroits ouverts de la clôture afin de monter. Je descends de l'autre côté avec précaution et je jette un oeil à Tristan qui me regardait nerveusement.

- On dirait que c'est toi qui a peur maintenant. Dis-je en le taquinant.
-

Je m'inquiétais juste pour toi. Je vais traverser cette clôture en un clin d'oeil.

Il me rejoint de l'autre côté avant de me prendre la main pour continuer la route.

PDV Angela

Ça fait un bon moment déjà que Tristan et moi nous marchons dans cette propriété. Je n'ai aucune idée de ce qu'on fait ici et de là où on va et lui, il ne veut rien me dire.

- Nous sommes bientôt arrivés ? Lui demandais-je

- Oui plus que quelques mètres à faire. Mais avant de continuer, je vais devoir te bander les yeux.

- Sérieusement ?

- Oui !

- Mais pourquoi ?

- Fait juste ce que je te dis...

- Comme toujours !

Il me bande les yeux puis me tiens la main afin que je marche dans ses pas.

- Où est ce qu'on va ? C'est encore loin ?

- Non nous y sommes presque.

Quelques minutes après, je sens la lumière du soleil frapper sur mes yeux, Tristan venait de m'enlever le bandeau. J'ouvre lentement les yeux pour voir où je suis. Juste devant moi, se trouve une magnifique nappe sur laquelle est dressé un pique nique. Le décors est juste wouah et n'en parlons même pas de la nature autour de nous, l'herbe est si fraîche et les arbres si beaux et grands, cet endroit est merveilleux.

- Ça te plaît ? Me demande t-il

- Si ça me plaît ? C'est magnifique Tristan.

- Je suis content que tu aimes autant cet endroit que moi, c'est ici que je viens quand j'ai besoin de me retrouver, de trouver la paix intérieure.

- T'es vraiment plein de surprises. Dis-je en souriant.

Tristan et moi avons passé un bon moment à parler à se raconter des histoires et à rire aux blagues de l'autre. Je découvrais un Tristan que je ne connaissais pas avant. Quelqu'un qui renferme beaucoup d'amour en lui et qui ne demande qu'à être aimer. Je suis heureuse à chaque fois qu'un sourire se dessine sur son visage, il est encore plus beau comme ça.

- Je m'en veux de couper ce moment mais il faut qu'on retourne au campus..

- Noooon...! Pas maintenant. Soupire Tristan.