Maeva Torchio
Mes pensées sont confuses. Une partie de moi se sent coupable vis-à-vis de Victoria mais une autre partie est attirée par le besoin désespéré de fuir la réalité. Dans la chambre, Damiano sort une petite boîte de pilules et en prend une avant d'en placer une dans ma bouche.Damiano :
Prends ça cuore, ça va te détendreJe l'avale avec une gorgée de vodka, laissant le liquide brûlant couler dans ma gorge. Damiano s'approche de moi, son regard brûlant de désir. Il se penche pour m'embrasser, nos lèvres se rencontrent dans un mélange de désir et de tendresse. La drogue commence à faire effet, mes sensations deviennent plus intenses. Chaque caresse, chaque baiser est amplifié par l'euphorie chimique qui se diffuse en moi.
Nous nous laissons emporter par la passion, nos corps se cherchant et se trouvant dans un tourbillon de plaisir et d'abandon. Les minutes passent, se confondant dans un brouillard de sensations et de frissons. Finalement, épuisés mais satisfaits, nous décidons de rejoindre les autres avant qu'ils ne s'inquiètent.
Nous redescendons les escaliers, nos pas hésitants, les effets de la drogue encore présent dans nos veines. La lumière vive du salon semble cruelle après l'intimité obscure de la chambre. Nous arrivons dans le jardin, l'un collé contre l'autre, Damiano gardant un bras protecteur autour de ma taille.
Le regard d'Ethan s'accroche à nous dès que nous franchissons la porte. Il se lève précipitamment, son visage marqué par l'inquiétude. À ses côtés, Victoria éclate de rire, mais c'est un rire méprisant, observant notre état avec un mélange de dédain et de satisfaction malveillante.
Ethan :
Putain Maeva t'étais où ? Ça va ?Maeva :
Je soupire, ça va Ethan... j'avais juste besoin d'un moment de "calme"Victoria :
Oh je vois, un moment "très" privé hein, elle rigole de plus belleSa remarque est tranchante et je sens la honte m'envahir. Je baisse les yeux, incapable de soutenir son regard accusateur. Damiano, sentant ma tension, resserre son étreinte autour de moi.
Damiano :
Laisse-la tranquille Vic, c'est pas tes affairesVictoria :
Oh bien sûr Dam, toujours là pour la protéger hein ?Ethan :
Basta Victoria !Ethan m'entraîne doucement vers la table. Je m'assieds lourdement, essayant de reprendre mes esprits.
Ethan :
Maeva, t'es sûre que ça va ? Je m'inquiète tu saisMaeva :
Ethan, détend toi, j'avais juste besoin de m'échapper un peu, y'a pas de quoi s'inquiéterVictoria :
Échapper à quoi exactement ? La réalité ou juste à moi ?Damiano :
Vic, s'il te plaît, arrête de la provoquerVictoria :
Provoquer ? Non, j'observe simplement les faits, Maeva semble toujours avoir besoin de s'échapper quand tu es là Dam, et ça depuis le lycéeJe me lève brusquement, sentant mes jambes flancher légèrement sous l'effet combiné des substances qui m'assaillent.
Maeva :
J'ai pas à me justifier Vic d'accord ?! Excuse-moi si je ne suis pas aussi parfaite que tu le voudrais !Sans attendre sa réponse, je récupère mes affaires et prends Damiano par la main, l'entraînant avec moi hors de la maison. L'air frais de l'après-midi nous enveloppe alors que nous montons dans la voiture. Le trajet se fait dans l'urgence de nous retrouver, de nous perdre l'un dans l'autre.
Arrivé chez moi, nous montons rapidement à l'étage. Dans l'intimité de ma chambre, Damiano sort un petit sachet de cocaïne avec un sourire complice.
Damiano :
Prête à oublier cette journée de merde tesoro ?Maeva :
Oui, oublions tout çaDamiano prépare des lignes sur la table basse et me tend une paille. Mes mains tremblent légèrement, la colère en moi toujours présente. Nos regards se croisent avec une complicité mêlée de désir.
Damiano :
À nous amoreNous nous penchons simultanément, aspirant la poudre blanche. L'effet est instantané, un frisson électrique parcourt mon corps, amplifiant chaque sensation, chaque émotion. Je me sens vivante, libre, dans un état de transe sensorielle.
Je m'approche de Damiano, mes doigts effleurant son visage. Nos lèvres se rejoignent dans un baiser passionné, comme si nos vie en dépendaient. Je m'abandonne à lui, nos corps se cherchant frénétiquement dans une danse enivrante de désir et de dépendance. Mes mains explorent son corps avec une avidité insatiable.
Pourtant, au milieu de cette extase dévorante, une sensation étrange émerge. Un engourdissement qui s'étend lentement depuis mes extrémités vers mon cœur.
Damiano me regarde avec des yeux grands ouverts, sa propre euphorie cédant rapidement la place à une terreur croissante.
Damiano :
Eh tesoro ? Tout va bien ?Maeva :
Dam...Ma voix reste prisonnière dans ma gorge, incapable de former des mots cohérents. Je tombe au sol, mes muscles ne répondant plus, mon souffle devenant superficiel et irrégulier.
Damiano :
Non, non, non putain ! Maeva, reste avec moi !Il s'agenouille à côté de moi, paniqué, ses mains tremblantes cherchant désespérément une réponse, une réaction de ma part. Son visage est déformé par la peur, ses larmes silencieuses trahissant une angoisse profonde.
Damiano :
Cazzo ! Amo, per favore svegliati !Ses mots me parviennent à travers un voile épais, ma conscience s'échappe lentement vers un néant sans fond. Je veux lui répondre, le rassurer, mais mes poumons refusent de coopérer. L'air devient rare et puis soudain, tout devient noir.
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𝑆𝑜𝑙𝑜 𝑢𝑛𝑎 𝑛𝑜𝑡𝑡𝑒
FanfictionSans réfléchir davantage, je me lève brusquement, me dirige vers elle et lui attrape le bras pour la retenir. Victoria : Maeva attends.. Elle se tourne vers moi, ses yeux se posant dans les miens. Victoria : Merci Maeva : Pourquoi ? Victoria : Po...