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Victoria De Angelis
Je suis assise au bar, observant distraitement Thomas, Ethan et Marie discuter avec enthousiasme à côté de moi. Pourtant, mon esprit est ailleurs, tourmenté par les images de Maeva et Damiano ce soir. Ethan, toujours attentif à ses proches, remarque immédiatement mon état préoccupé. Il s'approche de moi lentement et pose une main rassurante sur mon épaule.

Ethan :
Vic, tu veux sortir prendre l'air un peu ?

Je hoche la tête, soulagée qu'il ait remarqué. Nous sortons du club, l'air nocturne caressant nos visages. Ethan sort une cigarette et m'en offre une.

Ethan :
Ça va pas trop ce soir hein ? Tu veux en parler ?

Victoria :
Je suis jalouse Ethan...

Ethan :
Damiano et Maeva hein ?

Je soupire, comment fait-il pour toujours lire dans mes pensées ?

Victoria :
Oui... non mais sérieusement, la façon dont elle le regarde, comme si il était le seul qui compte à ses yeux... ça me rend malade, quelques larmes coulent sur mes joues

Ethan :
Je comprends Vic, d'autant plus que ce soir c'était vraiment chaud entre eux, il rigole en repensant à leur comportement

Je lance un regard noir à Ethan.

Victoria :
Tu trouves ça drôle ?

Ethan :
Excuse-moi Vic mais, il ne peut s'empêcher de rire, j'ai vraiment cru qu'ils allaient passer à l'acte devant nous, il rigole de plus belle

Victoria :
Sérieusement Ethan ! J'ai fait quelque chose de stupide ce soir...

Ethan me regarde inquiet.

Ethan :
Qu'est-ce que t'as fait Vic ?

Je prends une profonde inspiration, me donnant un peu de courage.

Victoria :
Avant que Maeva ne monte sur scène je... je l'ai embrassée...

Ethan reste bouche bée, ses yeux s'écarquillant légèrement alors qu'il essaie de digérer mes paroles.

Ethan :
Je vois.. il marque une pause, Vic, on a déjà eu cette conversation un million de fois, te fais pas de films avec ma sœur.. tu sais très bien que ça ne te mènera nulle part et puis, vous venez tout juste de vous réconcilier, gâche pas tout...

Je sens une bouffée de colère monter en moi, mêlée à de la frustration.

Victoria :
Tu crois vraiment que c'est si simple ?! Que je peux juste ignorer ce que je ressens ?!

Ethan soupire, visiblement partagé entre la compassion et la frustration.

Ethan :
Bien sûr que non Vic... mais faut être réaliste un peu, entre Maeva et Damiano ça a l'air de devenir sérieux...

Victoria :
C'est justement ça qui me tue ! Je ne supporte pas de les voir ensemble, ça me dévore de l'intérieur.. elle qui n'arrête pas de dire qu'elle ne veut rien de sérieux... je comprends pas Ethan, pourquoi elle m'a embrassée la dernière fois ? Pourquoi moi ? Pourquoi elle a laissé une lueur d'espoir ?

Ethan :
C'est Maeva, Vic, elle est pleine de contradictions, tu sais, ma sœur a toujours été comme ça et je sais que parfois c'est difficile de la suivre mais au fond elle t'aime bien tu sais

Victoria :
Je sais... mais c'est épuisant de toujours devoir deviner ce qu'elle pense, ce qu'elle veut vraiment, et puis moi je reste là à attendre des miettes d'attention...

Je prends une profonde inspiration, essayant de calmer mes émotions tumultueuses. Nous retournons à l'intérieur du club, mais je n'arrive pas à m'amuser, à sortir de mes pensées.

Je décide finalement de rentrer chez moi, prétextant une fatigue soudaine. Une fois dans le taxi, je fixe le paysage qui défile sans vraiment le voir. Les lumières de la ville semblent floues, comme si elles reflétaient mon état d'esprit confus.

Arrivé chez moi, je m'effondre sur le canapé, le silence de l'appartement me semblant à la fois apaisant et oppressant. Je pense à Maeva, à ce baiser, à elle et Damiano...
Je prends mon téléphone, les doigts tremblants, et je lui envoie un message.

Je reste allongé sur le canapé, le regard fixé sur l'écran de mon téléphone, attendant une réponse qui ne vient pas

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Je reste allongé sur le canapé, le regard fixé sur l'écran de mon téléphone, attendant une réponse qui ne vient pas. Les minutes passent, puis les heures, toujours rien...

Victoria :
Pourquoi tout doit être toujours compliqué avec toi Maeva hein...?

Je soupire, sentant la fatigue m'envahir. Mon esprit refuse de se calmer, ressassant les même questions, encore et encore.
Finalement, à bout de forces, je finis par m'endormir, mon téléphone toujours serré dans ma main.

𝑆𝑜𝑙𝑜 𝑢𝑛𝑎 𝑛𝑜𝑡𝑡𝑒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant