Je m'ennuyais terriblement à Paris, surtout quand Alex était absent. L'appartement me semblait toujours silencieux et les murs me renvoyaient une sensation de vide. Je passais des heures à regarder la télévision, à lire, écrire et explorer les rues de Paris, mais la sensation de ne pas appartenir à ce monde persistait. Je devais admettre que Paris, malgré sa beauté et son charme, pouvait être une ville solitaire pour quelqu'un sans véritable cercle social.
Un jour, alors que je me promenais sans but précis, je décidai de m'arrêter dans un petit café situé non loin de notre appartement. C'était un endroit charmant avec des tables en fer forgé et des chaises en bois patiné par le temps. J'y suis entrée et j'ai commandé un café crème.
C'est là que je rencontrai Marie. Elle était assise à la table voisine, un livre à la main et une expression concentrée sur son visage. Nos regards se croisèrent plusieurs fois et, finalement, elle brisa la glace avec un sourire chaleureux.
- Vous aimez la littérature ? demanda-t-elle, en jetant un coup d'œil à mon livre.
- Oui, répondis-je, légèrement hésitante. J'ai toujours aimé lire.
- Je m'appelle Marie, dit-elle en tendant la main. Je suis écrivaine. Et vous ?
- Sarah, dis-je en serrant sa main. Je suis étudiante mais cette année j'ai décidé de faire une pause.
- Intéressant, en quoi vous spécialisez vous ?
- Finance.
Elle éclata de rire.
- Tu n'as vraiment la tête de l'emploi, me dit-elle en rigolant.
- Et pourtant, répondis-je avec un grand sourire.
Notre conversation s'enchaîna naturellement. Marie était une femme fascinante, avec des histoires de voyages et des réflexions profondes sur la vie. Elle me parla de ses amis, un groupe de créatifs et de penseurs qui se réunissaient régulièrement pour discuter d'art, de philosophie et de littérature. À la fin de notre rencontre, elle m'invita à l'une de leurs réunions.
- Nous nous retrouvons souvent à La Belle Époque, un bar près d'ici, expliqua-t-elle. Tu devrais venir, ce serait une excellente occasion de rencontrer des gens intéressants.
Cette invitation était exactement ce dont j'avais besoin pour briser le cycle de solitude. Quelques jours plus tard, je me retrouvai donc à La Belle Époque, nerveuse mais excitée à l'idée de rencontrer ce groupe de personnes.
C'était un endroit vibrant, avec des murs couverts d'affiches artistiques et une atmosphère de bohème. Marie me présenta à ses amis : Jean, un peintre passionné, Claire, une photographe, et Thomas, un poète. Ils m'accueillirent avec chaleur, et très vite, je me sentis intégrée dans leurs conversations animées.
Nous parlâmes de tout : de nos inspirations, de nos vies. Jean me demanda ce qui m'avait amenée à Paris, et je lui racontai brièvement mon mariage avec Alex et notre nouvelle vie ici. Claire, avec un sourire complice, me glissa qu'elle comprenait parfaitement la difficulté de s'adapter à une nouvelle ville.
- Paris peut être intimidante au début, dit-elle. Mais une fois que tu trouves tes repères, elle devient une ville incroyablement accueillante.
Les jours passèrent, et ma vie sociale à Paris s'épanouit. Je rejoignis Marie et ses amis régulièrement, partageant des idées et des moments de convivialité.
Un jour, alors que j'étais sortie au bar avec Marie et Thomas, nous décidâmes d'essayer un nouveau bar. L'ambiance était électrique, les conversations animées, et les rires résonnaient dans l'air. Nous étions installés à une table en retrait, un verre à la main et discutant de tout et de rien.
VOUS LISEZ
Les Passions de Sarah - Tome III
RomanceAprès la demande en mariage d'Alex, Sarah se retrouve immergée dans un monde extravagant et luxueux qui n'est pas le sien. Malgré son amour profond pour Alex, elle ne parvient pas à échapper à ses anciens démons, la poussant à replonger dans un tour...