Asservissement - 5

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Viny ne s'était pas arrêté à une simple histoire de partie à trois et de double pénétration. Il semblait vouloir me transformer complétement en un objet de plaisir, détruisant en moi, toute la partie humaine qui pouvait exister. Aussi incroyable que ça pourrait paraître de le dire, il voyait réellement les choses de cette manière. Il voulait annihiler totalement mon esprit pour que je devienne son esclave.

Je l'aidais indirectement dans ce but en buvant toujours plus que de raison. A mesure que les jours passaient, à mesure que je me sentais mourir. Outre les baises effrénées qu'il m'imposait, je ne ressentais aucune sorte de plaisir, je plongeais à une vitesse qui me terrifiait pendant mes rares moments de lucidité. Alex et Christine continuaient à m'envoyer des messages et à m'appeler mais sans réponse de ma part, à un moment donné, j'ai fermé mon téléphone pour ne plus l'ouvrir.

Je ne pouvais plus jamais regarder Alex en face, ce qui m'arrivait était un châtiment juste, une punition pour avoir passé mon temps à instrumentalisé les gens et à manœuvrer les choses pour mon unique plaisir. Je devais accepter mon sort.

- Tu vas porter ça aujourd'hui.

Sur le lit, il y avait juste un haut de bikini et une jupe très courte.

- On est en Décembre Viny, dis-je d'une voix éteinte, je doute qu'il y ait des plages agréables à visiter à Paris.

Il me lança un sourire mauvais.

- Ne t'inquiète pas, tu mettras un manteau par-dessus tout ça. Pas de sous-vêtements surtout !

Je lui obéis sans rien dire. Il était quatorze heures et j'étais déjà saoule. Je dû m'endormir dans la voiture car à mon réveil, nous étions devant un immeuble que je n'avais jamais vu, dans un quartier que je ne reconnaissais pas.

- Aller descend petite trainée, tu ne t'attends quand même pas à ce que je t'ouvre la porte quand même ?

Chancelante, je descendis de la voiture et le vend froid de l'hiver me frappa me faisant frissonner. Me prenant par le bras, Viny me conduisit à l'intérieur de l'immeuble et nous nous dirigeâmes ensuite vers l'appartement du fond. Il frappa à la porte et un homme vint nous ouvrir. C'était l'homme qu'il avait ramené avec lui pour la partie à trois.

Il me lança un sourire mauvais et nous invita à entrer. Je fus stupéfaite de trouver la pièce remplie de personnes. L'appartement, déjà petit semblait très encombrés. Je frissonnais et je lançai un regard effaré à Viny qui m'ignora.

« Non, je ne peux pas faire ça, je ne peux pas baiser avec autant de personnes, surtout dans l'état dans lequel j'étais. »

Viny me plaça au centre du salon et m'enleva mon manteau, me laissant juste en haut de bikini et en jupe très courte. Les voix s'élevèrent directement.

- Jolis seins !

- Quelle petite salope !

- Bien bandante la petite !

Certains se levèrent et vinrent m'encercler de toutes parts.

- On se calme les gars, s'écria Viny, vous ne voyez pas que vous lui faites peur ?

Ils reculèrent largement et Viny vint vers moi. Me prenant le visage entre ses deux grosses mains, il me dit :

- Ne t'inquiète pas ma belle, ces gens là ne sont pas là pour te baiser. Je compte encore te garder intacte quelques temps pour mon plaisir personnel.

« Ouf ! »

Je sentis ma peur diminuer. Mais dans ce cas pourquoi ils sont là ?

Me tenant toujours par les joues, il ajouta.

- En revanche, tu vas tous les sucer. Je leur ai raconté que tu étais la reine de la pipe et ils ne m'ont pas cru. Du coup, je voulais qu'ils vérifient par eux-mêmes.

« Les sucer tous ? Sérieux ? Combien étaient-ils ? »

Me retournant craintivement, je scannai la pièce en une seconde.

« Onze ! Ils sont onze ! Sans compter Viny. »

Viny recula et leva les mains en l'air pour attirer l'attention des présents.

- Les gars, vous connaissez les règles. Interdictions de la baiser. Vous pouvez profiter du reste comme vous voulez. Si quelqu'un essaye de lui mettre sa queue ailleurs que dans sa bouche, il aura à faire à moi.

Ils rigolèrent en hochant la tête.

Ensuite je fus prise dans tourbillon de mains qui commencèrent à me caresser de partout, le visage, la bouche, les seins, tout le corps. Je fus soulevée et déshabillée en l'air avant d'être mise à genoux. Bientôt je voyais des queues bien dures tendues vers moi. Malgré ma profonde tristesse et mon mal-être, mes envies sexuelles reprenaient toujours le dessus quand je me trouvais dans une situation sexuelle inédite.

Sans m'en rendre compte, je me suis trouvée à sucer ces belles queues une par une en utilisant mes mains pour masturber ceux qui attendaient. J'étais en extase, comme si j'étais la reine d'un film pornographique et l'excitation, comme d'habitude, prit l'ascendant sur ma raison et me fit momentanément oublier mes tracas.

Le froid disparu très vite remplacé par une sensation de chaleur étouffante, je suais alors que des mains de toutes parts me malaxaient le corps alors que j'administrais des pipes. Certains torturaient mon clitoris pour me donner du plaisir et je jouissais, queues en bouche.

Au bout de ce qui me sembla être une éternité de jouissance et de plaisir, l'homme que je suçais se retira dans ma bouche et ils vinrent tous autour de moi. Je savais ce qui allait venir.

A genoux, je pris en plein visage une première éjaculation abondante, suivie par une deuxième, et une troisième, et une quatrième... mes cheveux, mon visage, mes seins, mon cou, mon ventre, mes cuisses, aucun endroit ne fut épargné les jouissances de mes amants. Deux amants me forcèrent même à avaler leur semence. Je ne pouvais pas être plus souillée et au même temps, je ne pouvais pas être plus excitée. Couverte de sperme, dégoulinante, je me masturbais sous le regard ravi et étonné de ces hommes.

- C'est vraiment une salope de première catégorie Viny, tu devrais nous la ramener plus souvent.

Ne me laissant pas le temps de me nettoyer, Viny me remit directement le manteau sur les épaules, sans vêtements, ni rien.

- Tu n'as pas besoin de te nettoyer, me dit-il, je préfère qu'on te voie ainsi si jamais quelqu'un nous croise. Ça te va bien. 

Les Passions de Sarah - Tome IIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant