21. DANS TES DRAPS.

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Isabel LaRosa — Butterflies

Isabel LaRosa — Butterflies

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ও OSCAR
— 2024 | Miami

La nuit est tombée depuis plusieurs heures et la terrasse de notre hôtel semble avoir pris des allures de boîte de nuit à ciel ouvert. Le double vitrage aurait pu aider si la clim n'avait pas décidé de tout simplement lâcher à l'étage où je suis installé.

La température extérieure avoisine les vingt cinq degrés et même si je suis très souvent confronté à des chaleur extrêmes, la situation actuelle est différente. Je dois être reposé pour les qualifications qui se déroule demain dans la journée.

Je me saisis de mon téléphone qui vibre contre la table de chevet, je pensais voir un message de la part d'un membre de mon équipe mais c'est tout autre personne.

Messages :

De Romane :
Tu dors ?

À Romane :
Non. Qu'est-ce que tu fais encore réveillée ?

De Romane :
Mais toi qu'est-ce que tu fais encore debout ? Tu as une grosse journée qui t'attend !

À Romane :
Tu m'as envoyé un message pour me demander si je dormais, Romane.

À Romane :
Et pour te répondre, la terrasse de notre hôtel est devenue une boîte de nuit et la clim de notre étage a lâché, impossible de dormir sans fenêtre ouverte. Je sais que Lando se la coule déjà douce dans le fond des draps d'Amaya.

De Romane :
Tu pourrais venir faire la même chose dans les miens ?

De Romane :
Et sans faire une quelconque allusion, je te vois venir ! Juste, je peux te partager un bout de mon lit pour que tu puisses te reposer avant demain. Je n'imagine pas le bruit mêlé à la chaleur. En plus, j'ai la clim dans ma chambre !

À Romane :
J'attends que l'on me donne une autre chambre, je ne vais pas venir te déranger en pleine nuit.

De Romane :
Ne te dégonfle pas cowboy, rejoins moi.

Je reçois un second message de sa part, m'indiquant le numéro de son étage et celui de sa chambre d'hôtel.

Je me relève dans mon lit et enfile le tee-shirt que je n'ai pas enfilé après ma seconde douche de la soirée. Je mets une paire de chaussettes et prend ma paire de baskets qui traîne à l'entrée, proche de ma porte de chambre.

C'est la seconde fois que j'ose sortir de l'hôtel la veille d'une journée importante mais la première fois que je pars sans prévenir personne.

LE BRUIT DES VAGUES ; 𝗢𝘀𝗰𝗮𝗿 𝗣𝗶𝗮𝘀𝘁𝗿𝗶Où les histoires vivent. Découvrez maintenant