- 𝐎𝐏𝟖𝟏 ; Oscar et Romane
Le bruit des vagues et
les lever de soleil,
encore un peu bourrés.
L'écho de ton rire et
celui de ton cœur,
restent mes préférés.
20.07.2024 - 20.09.2024
Cette histoire n'est pas une chronique.
[terminée, en sessi...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
ও ROMANE — 2026 | Monaco
Je pose un pied à l'entrée du moterhome de McLaren et balaye rapidement d'un regard l'espace qui m'entoure.
Le sourire aux lèvres, j'approche de la personne qui se trouve dos à moi, assis sur un tabouret vide.
J'approche puis dépose mes appareils photos ainsi que mes badges sur le comptoir, je prends place sur le tabouret voisin.
Un verre de grenadine fraîchement servi repose sur le comptoir devant moi. J'attrape le verre et prends une gorgée rafraîchissante de la boisson.
Je tourne la tête vers ma gauche.
— Une grenadine, comme les enfants, lâche-t-il.
Je souris doucement à l'entente de sa phrase.
— C'est toi qui parles mais tu bois des grenadine grâce à moi, cowboy.
Un sourire naît sur le bout des lèvres de mon pilote.
— Ça fait deux ans que je te commande toujours la même chose, même en soirée, dit-il en posant ses bras contre le comptoir.
Je pouffe de rire et sirote un peu de ma grenadine à l'aide de ma paille.
— Encore heureux que tu connaisses mes goûts, tu es quand même mon mari, depuis maintenant deux semaines.
Le sourire d'Oscar étire doucement ses lèvres.
— Ouais, je suis ton mari.
La demande d'Oscar a eu lieu un an après notre premier baiser, sur la même plage à Miami.
C'est un an plus tard, que nous nous sommes dit oui à Monaco, entouré de nos proches.
Aujourd'hui, nous vivons ensemble dans notre propre appartement, toujours à Monaco.
— Alors, cette première interview ? Me demande-t-il en haussant un sourcil.
— Je crois que ça s'est bien passé, dis-je en mordant doucement ma lèvre. Ça m'a fait bizarre, tu sais. Je veux dire, je ne suis pas une personne que l'on voit souvent, ici. Je ne suis personne.
Oscar tourne ses jambes et son torse dans ma direction, il attrape les extrémités de mon tabouret qu'il approche à l'aide de ses bras, soudainement plus proche de lui.
Il pose ses doigts autour de mon menton qu'il saisit doucement et relève mon visage vers le sien.
— Tu as dépasser le million d'abonnés sur Instagram en début de saison. Tes publications sont toujours très attendues. Les personnes que tu croises te demandent autant de photos qu'un pilote ou un directeur d'écurie. Et je parle même pas des personnes qui te remercient chaque week-end pour ton contenu, mais après ça, tu es personne ? Tu as marqué cette discipline par ton talent, mon cœur, me dit-il en me regardant dans les yeux. Ne dis plus jamais que tu es personne parce que moi je suis fière de toi, d'être ton mari, je t'aime Romane.
Le sourire qui étire mes lèvres va sûrement me créer des crampes mais la déclaration d'Oscar est comme un baume sur le cœur.
— Je t'aime aussi mon cœur, dis-je en regardant mon mari.
Il embrasse mon front à deux reprises, je ferme les yeux, complètement apaiser.
Et vous savez ce qui n'a jamais changé depuis ces deux ans passés ensemble ?
Oscar m'emmène toujours en date, les veilles de qualifications sur les circuits du monde entier.
Il continue de soigné mes blessures à l'aide de mes nombreux pansements Marvel.
On continue de prendre des photos souvenirs, aux quatre coins du monde et revenir sur chaque lieu, pour se créer de nouveaux souvenirs.
Et surtout, il m'invite toujours à venir boire une grenadine à ses côtés, à chaque week-end de course.
Si je dois finir avec quelques derniers mots, je dirais : N'oubliez pas, le soleil vient toujours après l'orage. Et que moi, Romane et celle qui m'a donné vie entre ces quelques lignes, vous aime.
