Chapter 52

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La pression que subissait mon pauvre cœur redescend soudainement me faisant verser toutes les larmes de mon corps.

Je m'accroupie car je ne tiens tout simplement plus sur mes jambes. J'enfuie mon visage entre mes mains pour éttouffer mes sanglots mais c'est peine perdu. Je sens un des bras de Karsten dans mon dos et un autre sous mes genoux lorsqu'il me fait décoller du sol. Je plaque mon visage contre son torse sur le tissu moelleux de son pull-over.

Il s'asseoit dans le canapé me posant ainsi sur ses jambes

-arrète de pleurer; dit il en me tendant un mouchoir

-c'est de ta faute aussi; repondis je en saisissant le mouchoir

      
             Je pose ma tête sur son épaule alors que j'essuie mon visage

-me fait plus jamais peur comme ça; dis je

-peur? t'as eu peur de quoi?

-que tu me jettes au bord d'une rue

Un petit rire lui échappe

- et te laisser à la porté de tous les autres imbéciles? jamais; dit il en passant une main dans mes cheveux

                Je pose mes yeux sur mes cuisses nues parcemées de marques de fouet, de brulures, d'entailles.

c'est fou à quel point l'être humain peut être cruel

-je les aime bien; murmure t-il ses doigts dans mes cheveux

-tu parles comme un psychopathe; rigolais je doucement

-j'aime tout ce dont tu es faite… tes cheveux, tes yeux, tes lèvres, absolument tout

Je voudrais lui demander si c'est reelement le cas etant donné que je ressemble quelque peu à toutes les filles qu'il a tué auparavant et à cette fameuse Esméralda mais je ne veux pas gacher ce moment. J'ai eu ma dose d'adrenaline en une journée.

-On va à un dîner glamour aujourd'hui avec des partenaires alors je dois aller finaliser les derniers détails; m'informe t-il

-ce soir? tous les deux?

-la dernière fois on a formé une bonne équipe

            Il me fait asseoir à côté de lui avant de poser un baiser sur mon front

-de plus, tu sais que je déteste les gens donc autant que tu sois là

       J'hoche la tête. De toutes les façons c'est pas comme si j'avais beaucoup de chose à faire

-tu aimes les robes? t'as choisi celles que tu voulais ? me demande t-il

            Je regarde la robe que je porte en ce moment même et à part la longueur qui dévoile mes jambes elle est plutôt belle, d'ailleurs elles le sont toutes ici

-je ne sais pas; avouais je; elles sont toutes tellement magnifiques

-tu les aime bien?

-oui, il y'a tellement de belles robes ici

Il saisit son téléphone et échange quelque mots avec je ne sais qui en appel puis raccroche quand subitement la gérante du magasin arrive

-Mr VARSHAVSKY, votre chauffeur m'a dit de vous prévenir que c'est l'heure de votre rendez-vous; informe t-elle un immense sourire aux lèvres

SLAVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant