SLAVE

Chapter 82

-on rentre ce soir; dis je en m'assayant à côté de Scarlett à la térasse

Le ciel est nébuleux mais les gouttes de pluie ont arrété de tomber depuis quelque minutes déja

-je sais; rétorque t-elle en lachant sa cigarette

Elle inspire un grand cou en gonflant sa poitrine quand mon attention se porte sur le tatouage qu'elle a au dessus du buste. Un serpent qui semble être enroulé à sa clavicule, c'est très esthetique mais surtout très térrifiant.

-tu aimes? me demande t-elle avec un sourire

- oui; admettais je; mais sur toi

Un petit rire l'échappe faisant rayonner ses dents et etirants ses lèvres

-t'as peur de te faire marquer la peau? me demande t-elle en riant

Son regard se pose sur les cicatrices que j'ai aux bras

-je n'ai plus de place; lui dis je avec un petit sourire

Elle me tend une cigarette qu'elle allume. Je la saisis avant de lui adresser une remarque

-tu ne devrais pas fumer autant

Elle soupire bruyemment en s'enfonçant encore plus dans son siège

-j'en ai besoin; murmure t-elle comme si elle n'avait pas le choix

Elle se redresse un peu puis plonge ses iris noirs dans les miens

enfin un point communs avec les VARSHAVSKY!

-avec le pouvoir, vient la douleur; murmure t-elle; il a de la chance d'avoir Karsten

-toi t'as ton garde du corps; lui dis je taquine

-qui? Dereck? s'étonne t-elle en riant; ce flic me déteste plus que n'importe qui sur terre

-c'est un flic!! comment ça?

-Je te raconterai cette histoire un jour; souffle t-elle en se levant

     Elle est vêtue d'une courte robe toujours verte et moulante. je crois que c'est ça son style

-viens allons dejeuner; dit elle en jettant sa cigarette

Elle me tend sa main que je saisis et nous nous dirigeant vers la salle à manger. Pour être honnête je me sens malaisante à côté d'elle.

Elle est si belle et ses courbes si  féminines me font presque me sentir moins jolie sans parler de l'aura  qu'elle dégage qui inspire le respect.

c'est bel et bien la cousine de Karsten

encore heureuse d'ailleurs!

Nous prenons place autour de la table où le petit déjeuner a été servi.

L'odeur de tous ces plats me fait chavirer. J'ai aimé découvrir la nourriture russe mais rien n'est comparable à la saveur des plats épuicés de l'Amerique latine.

Le piment que je sens dans chaque cuillere fait rougir mon visage mais bon sang qu'est ce que c'est bon!

-Bon déjeuner! nous dit Karsten en arrivant avec Dereck