chapter 48

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Un garde vient nous aider à sortir nos affaires du véhicule, faut avouer que Médina n'a pas pris en compte le fait que ça ne durerai que quelque jours. Elle a vidé ses placards je pense et je suis sûre que même là ça ne lui suffira jamais.

Nous entrons dans la demeure,c'est vrai que j'etais là hier mais un sentiment bizarre me sert le cœur. C'est inexplicable et très contradictoire mais je m'inquiete beaucoup depuis Karsten et moi nous sommes rapprochés.

~la peur

Oui c'est ça j'ai peur de devoir parler, de devoir m'ouvrir à lui, de devoir lui raconter mon passé, de rouvrir mes plaies et de me rendre compte que je n'ai enfait jamais cicatrisé surtout maintenant que tout prend un tournent différent. Je prend les escaliers quand je croise le regard condescendant de dame Sarah qui se trouve debout tout en haut des marches

la sorcière

Si elle croit encore pouvoir m'influencer comme au tout debut elle rêve, je sais qu' elle et sa pétasse de fille cachent quelque chose que je vais découvrir.
Je gravis les marches qui nous séparent pour me dresser devant elle. Je fais quelque centimetres de plus alors elle lève les yeux pour me regarder avec toute sa haine

-le repas est prêt? demandais je en souriant

-même quand on lui retire la laisse un chien reste un chien

Sa remarque pourrait presque me blesser mais on m'a déja traiter bien pire que comme on traite les chiens. Je n'avais déja pas peur de la mort mais maintenant c'est bien pire

Je la saisie par les cheveux ce qui défait son chignon toujours bien dréssé

-tu es folle! s'écrit elle

Je tire un peu plus sur ses cheveux pour ramener sa tête en arrière

- Je pourrais vous jetter dans les escaliers maintenant mais je veux voir comment Karsten va vous décapiter quand je lui dirai toute la vérité

Je la lache en la poussant tandis qu'elle tombe.

-ce n'est qu'une question de temps avant que je ne découvre la vérité; lui dis je

-petite garce

Je lui souris puis je me retourne en allant vers ma chambre que je retrouve avec la plus grande des joies faut croire que même cette pièce dans laquelle on m'a si souvent enfermé faisait mon bonheur.

Je m'allonge sur le lit en prenant une profonde inspiration. Quand je pense que j'ai tenu tête à cette peste de dame Sarah mais faut admettre que c'est un peu grace à elle que je me suis endurcie.

ses remarques n'auront plus jamais d'effet.

D'un coup la porte s'ouvre et Médina entre dans la chambre.

-j'ai un cadeau pour toi; dit elle

Je me redresse puis je prend l'enveloppe qu'elle me tend. Une grande enveloppe marron

-qu'est ce que c'est? je lui demande

-ouvre

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