Chapter 58

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          Lorsque je sors de la douche, Karsten n'est plus dans la chambre. Il est peut être quelque part dans ce chateau mais je n'ai pas envie d'aller le chercher. Je suppose qu'il a besoin d'être seul, de réflechir ou même d'extérioriser sa colère.

       J'enfile mon pijama puis je me refugie sous la couette. Nous ne nous sommes pas adressés la parole depuis que nous avons quitté la soirée pas parce que nous ne le voulions pas mais chacun de nous analyse les choses de son côté car nous ne nous connaissons pas, aucun de nous ne connait les démons qui hantent l'autre alors comment l'aider à les vaincre.

        Dire que je pensais ne plus jamais avoir à me souvenir de Fabio mais hélas le passé est indélibile et ce type à la soirée etait clairement un suicidaire mais la réalité est telle que Fabio a sans doute travailler avec beaucoup de mafieux et de trafiquants alors je serai sans doute amener à croiser d'autres personnes qui m'ont déja vu en sa compagnie et qui n'hesiteront peut-être pas à s'en servir pour salir Karsten.

        Je finis par trouver le sommeil, un sommeil tourmenté au point où je me reveille en sursaut de ce qui semble être un cauchemar. La lumière pâle de la lune traverse à travers la fenêtre tandis que la chambre baigne dans le noir total et le chateau dans le silence total. Une main encercle ma taille. Karsten

Je reconnaitrais son odeur parmi des millions d'autres, il me rapproche de lui en cuillere serrant nos corps l'un contre l'autre

-rendors toi; me murmure t-il

-je fais sans arrêt des cauchemars; repondis je la tête sur mon coussin

-je suis là maintenant

           Je me tourne vers lui. Ses yeux sont fermés et pourtant je sais qu'il sent tout, qu'il sait tout. Je passe ma main sur sa joue avant de déposer un baiser sur ses lèvres

-je te déconseille de me provoquer à cette heure-ci? murmure t-il

-pourquoi?

         Il me serre encore plus contre lui puis ouvre les yeux

-le chateau est si calme que tout le monde risque de t'entendre  quand je te ferai crier

        Mes yeux s'arrondissent alors je me refugie en posant ma tête sur son torse ignorant completement ce à quoi il fait référence.

      Le soleil semble s'être déja levé vu l'heure qu'il doit être. Après avoir pris une douche et m'être habillée, je suis prête à sortir et à répondre à toutes les questions que Médina pourrait bien me poser.

           Je descend à table pour le petit déjeuner, les deux frères sont partis faire je ne sais quoi de très important alors disant que la table est cent pour cent féminine.

-bonjour; saluais je tout le monde

-tu vas bien Anushka? me demande Marie

-bien merci

           Le service remplie la table tandis que je me tourne vers Médina qui me regarde déja les yeux espiègles, Elle veut tout savoir de la soirée d'hier

-j'aurai besoin de votre aide; leur dis je

-bien évidement;  me repond Marie; pourquoi?

SLAVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant