Chapter 2

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Nous attérissons enfin, j'avoue m'être endormie tellement le voyage a été long.

Je ne sais pas quelle heure il est. Nous avons quittés le Mexique hier soir en jet privé. c'etait le plus long voyage de ma vie

Mais c'etait pas ça le pire, le pire c'est que cet homme dont l'identité ne m'est pas encore sûre mais la cruoté visible se trouvait à quelque mètres de moi. mieux, en face de moi.

Mais il ne m'a pas regardé, pas une seule fois il a levé les yeux vers moi. J'en arrive à me demander pourquoi est-ce qu'il a abondonné l'idée de récupèrer les milliards que Fabio lui devait juste pour ce que je suis. rien

l'avion se stoppe net et l'assaillant de Fabio en face de moi, ne semble pas préssé de sortir alors je ne me lève pas non plus.

Je l'observe brièvement, je n'avais jamais cotoyé d'autres individus que des sud- amécains, Tous mes maîtres étaient des sud- Americain, alors c'est la première fois que je suis en présence d'un quiquonque étranger et pas des moindres

Il se lève enfin et se dirige vers la sortie, je me lève à mon tour et le suit, il descend les marches sans se retourner; plusieurs hommes nous attendent en bas, tous vêtus de smoking noire et debout le long de la piste jusqu'aux voitures, tout est dans un cadre strict digne de l'armée, les pas du plus grand trafiquant du monde devant moi se font plus fort et plus rapide alors je le suie au même rithme malgré la fraîcheur qui glace chaque centimètre de ma peau.

il fait horriblement froid

Nous arrivons devant une lignée de voitures noires toutes plus luxieuses, je pourrais être plus fascinée si je ne connaissais pas déja ce milieu même si j'imagine que les biens de Fabio et de tous les autres trafiquants que j'ai servi ne sont rien comparé à ceux du chef de la mafia russe.

Il entre dans l'une des Beckham noire après qu'un garde lui ai ouvert la portière. je reste debout devant la portière attendant son autorisation.

~puis-je partager le même véhicule que mon maître?

Un des gardes s'approche de moi et m'indique de monter dans la voiture juste derrière, alors que je me retourne pour y aller, la voix persante de mon nouveau propriétaire nous interpelle

-non; dit il simplement

L'homme de main comprenant le langage de son patron me fait signe de monter à côté de lui dans le véhicule.
Je monte sans brancher et le bolide se met en marche.

je regarde le paysage défilé devant moi tandis que ma tête est collée à la vitre. la température est froide et le ciel fade, rien à voir avec la chaleur et le soleil de Tijuana.
La ville est peinte de couleurs sobres, pour d'autres personnes ça aurait été d'une tristesse mais je ne connais plus ce genre d'émotion.

~comment ressentir quoi que ce soit lorsqu'on a ni cœur, ni humanité

Nous nous éloignons du centre ville et le paysage donne à present sur des bois et de grands arbres à perte de vue.

Après quelque petites minutes le grondement des engins mécaniques se fait plus lent, quelque instant plus tard je comprend enfin pourquoi.
                    Nous passons par un grand portail d'une l'immensité digne des mûrs d'une prison, nous traversons une rangée de haie et je peux aperçevoir ce qui sera sans doute ma nouvelle demeure. J'ose avouer que cette fois-ci je suis éblouie et fascinée par le grand chateau que j'aperçois, les pierres qui le forme, les arbres qui l'entourent, la fontaine à gauche; tout cela ressemble à un voyage dans le temps.

SLAVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant