Chapter 50

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Elle tire violemment sur la couette puis se recouvre

- sort s'il te plait Karsten

J' essaie de la regarder dans les yeux mais c'est impossible car elle baisse la tête. Une goutte de liquide salé quitte sa joue puis une deuxième et des centaines s'en suivent

-sort; murmure t-elle

Je sors de sa chambre. Elle a sans aucun doute besoin d'intimité et de remettre ses idées en ordre alors le mieux c'est que je la laisse seule.

Je suppose que d'après certaines personnes la bonne décision aurait été de la consoler mais je n'ai pas cette capacité de me controler

une minute de plus et je ne sais pas ce que je lui aurai dit

Je n'ai jamais été très fort pour réconforter qui que ce soit d'ailleurs je n'ai jamais eu à le faire mais c'est encore pire lorsqu'il s'agit de sentiments des autres. Je ne peux pas concevoir qu'en tellement de mois elle s'est évertuée à me cacher une information de la plus haute envergure.

Je descend au bar, ce qu'il me faut c'est une bonne bouteille de Gin


et vite

Je remplie le verre lorsque j'aperçois Kendrick sortir de la cuisine. Il me regarde quelque minutes statique puis s'approche. Il s'asseoit sur le siège juste à côté du mien et attache ses cheveux à d'une autre mèche de ceux ci

-D' habitude tu respecte la délimitation du verre alors je devrais conclure qu'il y'a un problème; commence t- il

Je vide mon verre cul sec

-Anushka a des cicatrices

Il reste silencieux puis se serre aussi un verre

-ne me dit pas que ça t'étonnes? me demande t-il; Elle avait douze ans quand elle est devenue la victime d'un trafic de femme ...enfin elle c'etait une enfant

Je soupire bruyemment en buvant mon deuxième verre

- tu as l'air en colère et si tu te calmais pour commencer; m'incite Kendrick

-je suis très calme; me défendais je

-non pas du tout

Je vide mon verre.

Le seul avantage d'avoir un frère c'est qu'il vous écoute mais Kendrick oublie qu'il n'est pas obligé de parler

je ne lui fais pas assez peur à ce que je vois

Il n'a jamais eu peur de moi même lorsque j'ai tué notre père et pourtant nous etions encore des enfants.

surtout lui

-Elle avait certainement ses raisons; rajoute t-il

-qu'est ce qui l'empêchait de m'en parler? elle a sans doute oublié; dis je avec sarcasme

SLAVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant