*Anushka*
Médina et moi nous dirigeons vers les escaliers quand des pas d'un bruit sourd et précis se font entendre derrière nous, nous nous retournons en même temps.
Un homme grand, quelque mèches de cheveux sur le visage qui sont d'ailleurs en désaccord avec son style vestimentaire stricte et tiré à 4 épingles~peut-être même 100 épingles
Il descend calmement les escaliers du 2e étage
~l'interdit...
Les mains dans le dos, il continue sa descente tel un aristocrate du XXe siècle pendant que Médina tape du pied
-tu vas faire vite ou tu veux qu'on te déroule le tapis rouge? demande t-elle avec agacement
Il arrive enfin à notre niveau sans même répondre à Médina, il me détaille d'un regard furtif, je le reconnais enfin c'est le fameux "Ken" enfin c'est comme ça que Médina l'appèle.
Il sourit puis passe devant nous mais Médina le rattrape vite par les cheveux
-tu te prend pour qui hein? je te rappele que je suis plus grande que toi connard; dit elle
Apparement tirer les cheveux des gens c'est son passe- temps
~Elle est coiffeuse donc c'est normal aussi
"Ken" retire facilement son bras
-de deux ans seulement; dit il en souriant
-et alors? avec un peu d'efforts dans ma jeunesse j'aurai pû avoir un goss de ton âge~Elle est folle cette fille!!!
Je suis morte de rire à sa réplique
-ce n'est pas ma faute si tu te sens vieille; repond Ken d'un ton moqueur
Elle ouvre la bouche de stupeur puis lui tape l'épaule pendant qu'il rigole
~fusionels, ils sont fusionels
c'est le bon mot pour les decrire, c'est évident qu'ils se connaissent depuis des années.
Il se tourne vers moi puis me tend sa main avec un sourire, d'habitude j'aurai appréhendé ce geste mais je me sens beaucoup plus à l'aise avec lui plutot que l'autre psycopathe; je me surprend à enfoncer ma paume dans la sienne puis nous avonçons pendant que de l'autre main il tient Médina qui boude.
Je regarde la température par la fenêtre
~mossade, glaciale, hivernale
Comment Médina a pû me faire enfiler cette petite robe avec ce temps alors que nous allons manger dans le jardin, j'imagine déja le vent me glacer le corps. Mais au lieu de sortir par la grande porte, nous empreintons mille et un chemin dans la maison, je pourrais demander où nous partons mais la seule chose qui occupe mon esprit est le fait qu'à la fin de ce sentinnel se trouve Karsten VARSHAVSKY
~de la peur?
~de l'impatience?Aucune des deux, une de ces sensations qui ne faisaient pas partie de moi avant lui.
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SLAVE
Lãng mạnavez-vous déja été soumise? moi si. ça été toute ma vie. J'ai été violée J'ai été torturée J'ai été malmenée mais surtout j'ai été TUÉ La personne que j'etais est morte pour que je devienne la chose que je suis aujourd'hui. une esclave J'avais c...