Chapter 45

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Nous roulons dans le silence depuis un long moment déja, rien n'est visible tant c'est obscure et Karsten roule à une vitesse modérée pour eviter tout glissement de terrain parce que la neige bloque une partie du chemin.

         Je me sens acculée et épuisée. J'aimerai juste que les choses soit différentes. le vrombissement du moteur s'estompe me faisant sursauter

-que se passe t-il? demandais je doucement à Karsten

-Il y'a beaucoup trop de neige si je force nous pourrons avoir une panne

Il s'est garé sur le bord de la route près d'un arbre. Nous sommes encore dans la forêt.

           Je soupire puis j'abat ma tête contre la vitre

-fait pas ça; me dit il; il y'a souvent des loups dans la forêt, les vitres sont peut être teintées mais il ne doivent pas sentir de mouvements

-je vais m'allonger à l'arrière

Je passe entre les deux sieges avant puis je m'allonge derrière tandis que Karsten garde ses mains sur le volant en regardant droit devant lui. l'ambiance est plutôt pesante et je me sens mal vu ma réaction disproportionée de tout à l'heure. Je devine bien qu'il a dû prendre sur lui même pour ne pas s'énerver après que je l'ai poussé ainsi sans lui donner une raison valable

-je suis désolé; soufflais je

L'habitacle reste silencieux un instant,  il ne me repond pas

-j'aurai pas dû te pousser comme ça

-c'est rien; dit il nonchalant

Je me redresse de sorte à m'asseoir

-ça n'a rien à voir avec toi; commençais je; le problème c'est moi

Il se retourne puis me regarde

-c'est mieux qu'on en parle plus; souffle t-il

Je soupire. La vérité c'est que je ne sais même pas quoi lui dire, j'aimerai juste que le froid qui vient de s'installer entre nous disparaisse.

-tu veux t'allonger avec moi? demandais je doucement

-j'avais encore jamais dormi dans une voiture de toute ma vie et ça va faire deux fois en deux jours

Je lui souris tandis qu'il me rejoint à l'arrière, j'en profite pour m'allonger sur lui pendant que sa main caresse mon dos

-heureusement c'est avec toi

Nous restons calme un instant quand il coupe à nouveau le silence

-c'etait quoi le problème avec la chambre?  demande t-il

-comment ça?

-ça fait deux fois qu'on dort dans une bagnole et ça n'a pas l'air de te déranger; commence t-il ;sauf si tu penses que je peux pas te baiser ici, sache que tu te trompes

SLAVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant