Chapter 68

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Mes yeux toujours clos. Je peux sentir une odeur d'humidité bien trop forte m'axphixier de nouveau alors je me redresse automatiquement en ouvrant mes paupieres.

Tout me parait tout de suite très sombre, pendant un instant j'ai l'impression d'être dans le noir total mais peu à peu ma vue se familiarise avec le milieu et je peux perçevoir que je suis dans une pièce dont les mûrs en acier gris foncés feraient presqu'office de coffre au fort.

Ils sont froids et me paraissent épais. Il n'y aucune fenêtre et la seul sortie que je perçois est une porte tout aussi épaisse et grande. Je me lève mais je suis pris d'un violent vertige alors je tiens fermement le mûr comme appuie. Je m'adosse contre celui-ci puis soupire.

Me revoilà dans une cage. c'est fou à quel point ça me colle à la peau

Je refoule tous ces horribles souvenirs qui essaient de refaire surface. Il est hors de question que je flanche pas ici et maintenant. jamais

Je me demande où je suis et entre les mains de qui même si j'admet avoir ma petite idée. surement cet imbécile de Vlanoch

Il ne faut pas que je panique. Karsten ne tardera pas à venir me chercher mais c'est sans doute ce que ce vieux fourbe et son crétin de fils attendent, je ne suis sans doute qu'un apat pour attirer Karsten dans leur piège ou pour lui faire du chantage.

Je dois trouver le moyen de sortir d'ici

Il etait un peu moins de neuf heures quand je suis sorti de la boutique, je ne sais pas combien de temps je suis resté inconsciente mais cela fait 1200 secondes que je me suis reveillée soit vingt minutes.

Entre les mains de tous ces sadique, bien qu' ils soient différents, ils avaient tous un point commun, cette mani de m'enfermer, de me priver de toute liberté alors j'ai lassablement pris l'habitude de m'adapter à ce genre de situation. de savoir ce que je dois faire pour ne pas sombrer dans la folie

La pièce a l'air assez propre malgré l'odeur qui l'habite. Je suppose qu'elle est due au fait qu'elle soit souvent restée fermée.
Soudainement un homme entre dans la pièce. Il est très grand et musclé.

Il est vêtu d'un pantalon et d'un t-shirt noirs au dessus de ces enormes bottes de la même couleur, une mitrailleuse dans la main. Il se positionne à l'angle de la porte puis me jette un furtif coup d'oeil lorsque le bruit de pas m'indique qu'il est temps pour moi de me redresser, de ne rien laisser transparaître

Je lache le mûr puis me tient droite quand Vlanoch et un autre de ses chiens de garde passe la porte. Il avance de quelque pas puis me regarde

-j'osais esperer que l'on se retrouve dans de meilleurs circonstances mais Karsten a dépassé les limites; dit il une colère noire dans les yeux

Je croise mes bras sur ma poitrine puis prend un air désinvolte

-je m'en fiche; retorquais je aussitot

-tu es bien insolente aujourd'hui! dit il en fronçant les surcils; heureusement je sais comment faire taire les éffrontées

J'esquice un fin sourire qui semble le perturber

-vous comptez faire quoi? me frapper? me violer? me torturer?

L'index et le pouce sous son menton, il soutient mon regard

-je pourrais demander à mes deux gardes ici de t'apprendre la politesse et les bonnes manières; me menace t-il hautain

SLAVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant