chapter 9

2.1K 98 3
                                    








Mon poul s'accelère et je le sais ma mort est proche

~enfin!!

j'écoute un bruit à ma gauche, mes yeux sont obscurcis mais je devine facilement que Karsten prépare l'echafaud pour me trancher la tête

          Sans que je ne puisse repprendre mon souffle, sa main me saisit par le cou me cognant violemment contre un mûr

~c'est affreusement douleureux mais j'y suis habitué


         Sa poigne se fait plus préssante

~je suffoque, j'ai besoin d'air

Mais c'est exactement ce qui manque dans cette pièce.
      J'ai envie de le supplier, lui demander d'arreter de m'etrangler mais je ne le ferai

~je n'en peux plus de cette vie alors je prefère qu'il me tue


       
     Mais aussi parce que je refuse de lui faire ce plaisir en nourrissant un égo mal placé comme le sien. C'est ma façon de se rebeller, j'ai appris à mes dépends que pleurnicher ne servait à rien que ça ne m'aiderai pas à m'en sortir; d'ailleurs j'ai même abondonné l'idée de m'échapper et de me sortir de ce calvaire mais pour toute la haine et l'amertume que je ressens, je refuse de donner à ce psycopathe sadique le plaisir de me voir souffrir et realiser ses fantasmes

             Tout ce que j'espère c'est qu'il va me tuer

~je veux mourir

       
           Je me sens faillir en repensant à la petite fille heureuse que j'ai été une fois, à mes rêves aujourd'hui enfuis et à ma vie maintenant terminée

               
         Alors que je lache prise et que j'accepte à bras ouverts mon sort. Il me lache.

~c'est une blague!!

J'inspire profondement puis je tousse.
Karsten VARSHAVSKY hurle de rage, je ne sais pas ce qui s'est passé aujourd'hui mais il est completement déchainé.

                 Il me saisit à nouveau le cou me faisant décoller du sol
          Je sens le souffle chaud de Karsten s'abattre sur mon corps, j'écoute sa respiration bien trop bruyante à cause de la colère alors que la mienne disparait peu à peu sous son etranglement.

l'air se rarifie et mes poumons sont en feu. Il me plaque contre un mûr  quand je un métal aussi froid que la glace entrer en contact avec la peau de mon cou juste en dessous de sa main


~une lame


        Je la sens fondre doucement et douleureusement ma peau. Un gémissement de douleur m'échappe

un liquide chaud sillonne jusqu'en dessous pour s'instomper sur ma poitrine.

               Mes pensées s'embrument mais jamais les souvenirs, je me revois toute petite jouant dans les rues de mon quartiers, je me rapelle avoir été contente de partir au college avec mes copines, je revois encore le visage de ce mec hyper beau que je regardais sans arrêt en classe de 6e et puis…

SLAVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant