Chapitre 89

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J'happrende un peu, je me demande ce qui peut bien se trouver là dedans.

Je pousse légèrement la porte d'abord hésitante avant de l'ouvrir ensuite completement puis d'y entrer doucement.
     La pièce est grande, un peu trop d'ailleurs. Le mûr dorsale est en baie vitrée ce qui donne une vue panoramique et splendide sur la forêt et sur presque toute l'étendue du domaine.
La seule lumière est celle de la lune qui reussit à se frayer un chemin par les vitres.

    J'ai d'abord au premier abord crû que la pièce etait vide avant de tomber sur un piano et une chaise, en clair il n'y que ça.

Je me tourne vers Karsten qui ferme la porte derrière nous un peu confuse et en l'interrogeant du regard.

-c'est ici que je viens la nuit; m'avoue t-il

okeyyy!!

-donc tu m'abondonne pour un piano? dis je avec une pointe d'humour

-c'est pas vraiment ça!

        Je me rapproche du piano qui me semble tout à fait banal et d'une simplicité remarquable pour Karsten VARSHAVSKY. Il est d'un noir vernis, il n'y a absolument aucun ecrits, ni signature.

-Depuis quand tu joue au piano? demandais je en examinant les touches

-Depuis toujours… c'est le seul truc que j'ai rapporté du chalet, il etait à ma mère, elle m'apprenais

       Il avait pourtant tout laissé au chalet, je suppose qu'il y voit une valeur émotionnel pour emmener cet chose plus grand que mon avenir jusqu'ici.

Il me devance puis s'installe sur la chaise alors que je pousse sur mes jambes pour m'installer sur le piano. Je me pose des questions mais c'est déja mieux que ce que j'imaginais, pendant un moment je me suis dit que c'etait dans cette pièce qu'il mettait les corps de toutes les femmes qu'il a tué

-pourquoi tu viens jouer au piano la nuit au lieu de dormir? demandais en le regardant

-il m'apaise. Au départ, c'est parce que je voulais fuir mes cauchemars; m'avoue t-il; je revoyais en boucle ce moment où elle écrase le corps de ma mère avec ses escarpins

-tu n'en fais plus je suppose?

        Il hoche doucement la tête puis lève les yeux vers moi

-si tu n'en fais pas alors poourquoi tu continus? demandais je

-parce que maintenant …c'est toi que je fuis

      Sa réponse me fait froid dans le dos l'ombre d'une seconde. Je plisse les yeux l'insitant à s'expliquer parce qu'il vient de m'embrouiller l'esprit comme pas possible

-je fuis parce que j'ai peur, je suis térrifié; m'avoue t-il; térrifié à l'idée de te tuer

        Son regard descend vers les touches du piano qu'il éffleure du bout des doigts alors que mon incomprehension s'accroit.

-je t'aime, j'aime chaque facette de ta personnalité mais… quand tu dors plus rien ne me rapelle que tu es Anushka, MON  Anushka tout ce qui reste c'est tes cheveux bruns, le souvenirs de tes iris verts qui…qui…

SLAVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant