NOTRE 730 JOURS........

Chapitre 11

100k s'ils vous plaît les filles ...

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Bonne lecture

Depuis ce matin, je suis couchée sans avoir mangé. À l'heure du repas, à part prier, je n'ai rien fait d'autre. Il est 18h et j'ai l'impression d'entendre quelque chose à chaque fois que je regarde la porte, attendant qu'il frappe, puis s'excuse, mais rien. Comme je le disais, il se moque complètement de mon bien-être. J'ai faim mais la flemme, et en plus je n'ai pas envie de voir son crâne là... Je soupire. Je défile sur mon téléphone, je ne trouve rien d'important à faire, ça me rend triste, alors je le dépose. Je suis dans mes pensées, me rappelant de la première fois que je l'ai vu. Mon Dieu, j'avais cru qu'il était timide. Si seulement je savais.

Les filles et les garçons timides n'existent pas, hein, c'est juste un bandit intelligent, poli et très patient, comme un imam rek... rien d'autre. J'avoue que ça me rend triste d'être en froid, mais il le mérite. Il ose me frapper comme un enfant, pire encore, il sort sans prévenir, sans aucun respect envers ma personne. Je me lève, je me douche pour une dernière fois, je prie et enfile ma nuisette sexy mais simples
Ce n'est pas pour le séduire, non, même pas, il m'énerve de toute façon... J'ouvre la porte au cas où il viendra dormir car je l'ai fermée depuis le matin. Dieu sait que j'ai faim mais j'ai trop de fierté et de flemme pour y aller... Je veux qu'il se sente coupable.

Quelques instants plus tard, je regarde l'heure, 22h, mon ventre grogne de faim. Je commence à trembler, je suis comme ça quand j'ai faim... Je pleure doucement, je me lève et bois de l'eau mais rien. Je marche vers la porte mais je retourne me coucher. Quand j'entends des pas, je fais semblant de dormir... C'est lui, je sens son forte odeur...

Lui : Fadi, je sais que tu ne dors pas, lève-toi... (avec un ton calme)

Lui : Arrête de faire l'enfant... S'il te plaît, lève-toi. (en caressant ma joue)

Je me lève à contre cœur, sait pas mais pensaient ce que je voulais, je le dévisage. Il pouffe de rire.

Lui : C'est ça que je disais, tu aimes trop faire l'enfant...

Moi : Au moins, je ne suis pas bipolaire, moi...

Là, il perd son sourire Ah, balle perdue pour lui, il me regarde quelques secondes avant de décider de parler...

Lui : Fadiih, je ne suis pas bipolaire et je suis désolé de mon comportement d'hier.

Moi : Tu ne penses pas que c'est trop tard pour les excuses...

Lui : Non, je ne pense pas.

Moi : Ah, donc les inconscients pensent, je ne savais pas ?

Lui : Ok, Fadiih, une chose que tu devrais savoir, je suis ton mari donc revois ton langage, d'accord ? Tu es assez grande pour savoir ça. Pour hier, je ne suis pas désolé car tu le méritais, ça t'apprendra à ne pas le refaire à l'avenir. C'est tout. Alors viens, tu vas manger car je sais que tu as faim.

Moi : C'est tout ? Tu me frappes et tu dis que je le mérite.

Lui : (en riant) Tu es sérieuse là ou bien tu es dramaturge. Je t'ai donné des tapes, sache que je ne suis pas violent, encore moins envers ma femme. Tu es ma femme, je peux te corriger de manière civilisée sans être violent avec toi, moralement ou physiquement. D'accord, viens manger s'il te plaît, tu es ma moitié après tout, ne sois pas fâchée contre moi ( en me le chuchotant)