Chapitre 26

29.3K 3.5K 192
                                    

Peut-tu voté ? C'est seulement en appuyant sur l'étoile ⭐️

(100k s'ils vous plaît les filles rien n'est impossible....  inchallah)

Bonne lecture......



Je n'ose pas lever les yeux mais je sens son regard sur moi, je suis gêné par mon habillement, peut-être qu'il n'aimera pas ?

Lui : Fadi, tu m'as envoyé un message, qu'est-ce que tu as ?

Attendez, il n'est pas sérieux j'espère. Je relève les yeux timidement et je vois l'imam en train de me regarder dans les yeux. On dirait qu'il n'a pas remarqué ma tenue, ou bien il le fait exprès.

Moi : Je... Non en fait, je vais bien (ses yeux toujours fixés sur moi), mais l'imam, regardez-moi, je veux dire, comment suis-je habillée ? (avec une petite voix)

Lui : Tu voulais que je te complimente, tu aurais pu me le dire depuis le début.

Me complimenter ? Je n'ai jamais dit ça, moi. Je n'ai pas porté ça pour qu'il me complimente. Il fait exprès de ne pas comprendre ou quoi ? Puis, il s'approche de moi, ses mains en contact avec ma peau nue. Il se met derrière moi, toujours ses mains sur ma taille.

Lui : "J'ai la femme la plus belle du monde" (chuchotant à mon oreille), "cette tenue te va tellement bien que j'ai envie de te l'enlever avec facilité." (Il marque une pause)

Moi : (silencieuse)

Lui : "Mais tu m'as appelée pour te complimenter seulement, n'est-ce pas ?"

Moi : (en acquiesçant)

Lui : "D'accord, à plus tard." (me donnant un baiser sur la joue)

Mon cœur se brise dès qu'il franchit la porte, je n'arrive plus à tenir debout. Je m'assois sur le lit, sentant mon cœur devenir lourd. En sentant mes joues mouillées, je réalise que je pleure. Est-ce ainsi le mariage ? Être utilisée pendant un an, puis être rejetée du jour au lendemain.

Frustrée, je me change et jette la nuisette dans la poubelle. En regardant mon reflet dans le miroir, mes yeux sont rougis par les larmes. Qu'ai-je fait pour qu'il ne veuille plus me toucher ? Suis-je répulsive à ses yeux ? Ce n'est pas moi. Mes larmes coulent à flots. Je enfile un grand t-shirt pour dormir.

Je n'arrive pas à fermer l'œil, je pleure sérieusement. J'ai pris une autre couverture pour éviter de partager la même avec lui. J'ai senti sa présence à cause de son odeur et de la porte qui se referme. Je lui tourne le dos pour qu'il ne voie pas l'état de mon visage.

Quelques minutes plus tard, j'ai senti quelqu'un me prendre dans ses bras. Là, c'est trop, il m'ignore et ose me toucher.

Moi: Ne me touche pas. (dis-je d'une voix calme)

On dirait qu'il ne comprend pas ce que je dis, pourtant je ne parle pas chinois. Il ignore ma dernière phrase et me prend. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Je me dégage de ses bras.

Moi: NE ME TOUCHE PLUS, ABDOUL BASIT, JE TE PRÉVIENS. (en haussant malgré moi le ton)

Je reprends ma place, et soudain je sens mon corps basculer rapidement. Nos regards se croisent, je le vois furieux. Il me plaque directement les mains derrière la tête. Mais pour qui se prend-il ? Il ne peut pas me laisser tranquille.

Moi: Laisse-moi immédiatement, espèce de salaud. (en me débattant pour me libérer de son emprise)

Soudain, sa colère monte à une vitesse incroyable, il serre encore plus fort mes mains, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Les larmes aux yeux, je souffre.

NOTRE 730 JOURS........Où les histoires vivent. Découvrez maintenant