NOTRE 730 JOURS........

Chapitre 12

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Je me suis réveillé par Monsieur Dramé, il m'a dit d'aller faire mes grandes ablutions puis les petites ablutions. On prie ensemble. Il me donne du café chaud, il refuse que je boive quelque chose de froid ou d'autre. Après avoir fini, il me fait un bisou et part en me laissant seul. À 9 heures, la fameuse femme est venue me faire un massage et autre chose, puis elle est partie discuter avec lui je ne sais quoi. Je suis toujours réveillé car la douleur est toujours là mais pas trop.

Quelques instants plus tard, je le vois arriver d'un pas hésitant... Il me regarde comme s'il allait me dire quelque chose qui ne va pas me plaire.

Lui : Fadii, en fait... bref, la femme m'a expliqué qu'on doit le refaire, pour que tu t'habitues à mon sexe sinon ça va se refermer encore et tu vas avoir mal à chaque fois.

Moi : (j'ouvre la bouche mais les mots ne sortent pas)

Soudain, mon téléphone sonne, je regarde, c'est belle-maman mais pourquoi elle m'appelle ? J'espère qu'il n'y a pas de problème ? Je regarde l'imam, il me sourit je comprends pas puis Je décroche.

Moi: allo, maman ...

Elle : Fadii ( avec une voix joyeuse) tu me manques tellement, j'espère que tout va bien .

Moi: oui alhamdoulilah maman.

Elle : C'est bien, je voulais te dire que je suis fière de toi ma fille, je n'ai même pas les mots. Je ne veux pas vous déranger encore plus, mais sache que je t'aime, tu nous as honorés. Ta maman est aussi fière de toi. Chez nous, on ne fête pas ; quand tu viendras, tu auras tes cadeaux.

Moi : Mais...

Elle : Il n'y a pas de "mais", d'accord ? Profite bien, j'espère qu'il s'occupe de toi ?

Moi : Oui maman (en regardant l'Imam toujours souriant, il est fou).

Elle : J'espère, s'il y a un problème, dis-le moi, je lui règlerai son compte.

Moi : Non, ne t'inquiète pas de ce côté-là.

Elle : D'accord, bisous.

Moi : Bisous... et salue beau-père de ma part.

Elle : D'accord, inshallah... il est occupé, c'est pour cela qu'il ne vous appelle pas.

Moi : Je comprends.

Elle : Bye...

Je dépose le téléphone et le regarde. Je ne sais pas pourquoi il a dit ça à sa mère, la honte.

Moi : Pourquoi as-tu fait ça, la honte ? Tout le monde sait ce que nous avons fait...

Lui : C'est normal, il n'y a rien de mal à ça que nos deux mères le sachent, mais les autres, si j'aime pas exposer ma vie intime." (en souriant)

J'ai juste envie de lui gifler son beau visage là. Puis je me souviens de ce qu'il vient de me dire tout à l'heure. Là, je ne sais plus quoi faire.

Moi : D'accord, on va le faire, mais pas maintenant, j'ai sommeil...

Lui : D'accord... À plus tard.

Je soupire de soulagement quand il est sorti, puis je sursaute, Seigneur mon Dieu, où sont les menottes que j'avais mises sous l'oreiller. Mais je ne peux pas demander à l'imam, peut-être qu'il les a vues ou pas. Mais je n'ai pas fini avec lui, c'est moi qui vais le frapper aux fesses, crois-moi, je n'ai toujours pas fini ma vengeance, il ne le refera plus...