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Point de vue de Jordan :

Le débat a pris fin.
J'ai pris énormément de plaisir a tenter de détruire mon adversaire, en effet pour moi cela va bien plus loin que de la politique. Le premier ministre provoque tellement d'animosité, d'aversion en moi. Je le déteste, et je veux détruire sa carrière politique, je veux prendre sa place, je veux l'humilier.
Je ne le supporte pas, si bien qu'après cette poignée de mains bien trop longue à mon goût je me sens sale, et je m'empresse de rejoindre ma loge afin de me rincer les mains.

J'ouvre la porte où est écrit mon nom, et je pénètre la pièce. Quelle fut ma surprise lorsque j'ai vu l'objet de ma colère dans ma loge, entrain de se changer.
La tension monte en moi, ne peut-il pas faire attention ?
-« Monsieur Attal, que faites vous là ? Je vous demanderais de sortir immédiatement de ma loge avant que j'appelle la sécurité »
Le premier ministre, se retourne vivement, visiblement gêné et dans l'incompréhension, il me regarde l'air perdu.
-« N'ai-je pas été assez clair ? »
-« Vous êtes dans ma loge, et vous exigez que je sorte ? Votre arrogance ne cessera-t-elle donc jamais ? Votre irrespect ne connait-il pas de limite Monsieur Bardella ? »
Je souris, de nerf.
-« Et cessez donc avec ce satané sourire » a craché le politicien.
-« Malgré le fait que j'aimerais énormément parler pendant des heures de mon sourire que vous semblez tant apprécier, j'aimerais juste vous inviter à aller regarder le nom inscrit sur la porte de la loge. »

Le ministre, qui paraît ridiculement petit à côté de moi, sort donc et se rend bien vite compte de son erreur. Son visage dévient rouge, cet air fier s'efface de son visage afin de laisser la honte le submerger. Intérieurement je jubile, j'explose de joie, rien n'aurait pu égaler une telle satisfaction, le premier ministre s'est ridiculisé sans même que j'ai à intervenir.
Bien sûr, je ne peux m'empêcher de l'humilier davantage.

-« Alors ? Vous disiez ? Mon arrogance et mon irrespect c'est ça ? » dis-je arborant mon sourire, qu'il semble tant détester.

Le politicien ne répond rien, et claque simplement la porte tandis que je savoure cette victoire.

« on ne blesse que ceux qu'on aime »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant