Chapitre 49 : L'assaut Final, partie I

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Frenda passe presque une semaine à l'hôpital. La technologie de la cité Académique est une fois de plus bien en avancé sur son temps, lui permettant de guérir bien plus rapidement que prévu dans une autre partie du monde. Elle est coincée au lit, obligée de dormir sur le ventre, et à l'impression de devenir lentement folle à ne pas pouvoir bouger. Il y a heureusement Rei, Saiai et Ruiko pour la distraire, ainsi que celles obligée d'aller en cours, qui passent tous les soirs la voir, faisant leurs devoir dans la chambre. C'est agréable de ne pas être seule et de constater que tout le monde s'en soucie, restant avec elle. Elle ne changera cela pour rien au monde.

Malgré tout, elle est heureuse de regagner le penthouse après une semaine, quand Canceller valide sa sortie de l'hôpital, réalisant que cet endroit commence à se sentir comme la maison. Sa chambre est petite, vide de toute décoration et un peu trop luxueuse à son goût, elle se sent à l'aise dans ces lieux, pouvant baisser sa garde. Surtout depuis qu'elle est persuadée que la Railgun ne compte plus la faire frire si l'envie l'en prend.

Cette semaine est celle nécessaire qu'il faut à Misaki, Kazari et Hanae pour faire le tri des dernières données récupéré par la 1ère division. C'est un long travail harassant, qui les occupé beaucoup plus qu'elles ne le pensaient, même avec l'aide du Réseau Misaka. Elles y passent de longues soirées, décryptant des fichiers, croisant les informations, répertoriant des noms et des déplacements. C'est comme la première fois qu'elles avaient cherché le complexe principal. Mais tout indiquait cette direction, les autres complexes secondaires sont bien mieux dissimulés cette fois. Kihara a été très prudent, presque paranoïaque, comptant sur eux comme issue de secours.

-Nous ne pouvons pas nous permettre de les attaquer un à un, constate Erès avec calme. Cela lui donnerait le temps de fuir, comme la première.

-Une attaque simultanée ? A dix ? relève Accelerator. Tu as d'autres plans stupides en tête ? Rei t'a inspiré ?

La concernée rougit de l'accusation, le fusillant du regard, alors que l'homme hausse les épaules :

-Je n'ai pas mieux en stock, Accel. Nous devons couper toute voie de retrait.

-Il y a trois centres, réfléchit Mikoto en désignant l'écran d'ordinateur de Kazari. 3 divisions, ça tombe assez bien.

-Trop bien, rétorque Kuroko avec calme et pertinence. Nous avons été piégés la semaine dernière, cela pourrait se reproduire.

-Maintenant que nous en avons conscience, nous serons plus prudents, s'exclame Ruiko.

-Ou complètement inconscient, marmonne Saiai, avant de froncer les sourcils en voyant le regard désapprobateur de Ruiko. Tu sais que j'ai trop raison.

-Kinuhata-san n'a pas tort. Nous ne pouvons pas foncer tête baissée, tempère Misaki, partageant son avis. Cela pourrait nous faire tuer.

-Et certains seraient de nouveaux capturer, rappelle Frenda en jetant un regard pointu sur Ruiko, qui le lui rend sans baisser les yeux.

-De plus, nous avons fait souvent face à des problèmes sur le terrain face à Kihara. Brouilleurs, anti-Railgun, Mugino elle-même, énumère Kazari. Il faut réfléchir à cela.

Mikoto et Rei partagent un regard, ayant déjà eu une discussion à ce sujet, ayant déjà des idées pour certains de ses problèmes. L'Anti-Railgun a été un sujet très discuté par le Réseau, qui cherchait des solutions plus efficaces que cela à laquelle Mikoto a eu recours la dernière fois. La tabasser jusqu'à la détruire avec son bras gauche n'est pas vraiment envisageable à chaque fois, surtout si un jour Kihara se révèle en avoir plusieurs, qu'il déploie en même temps.

L'obscurité nous entoureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant