Chapitre 31 : Déchirement

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Quelques mois auparavant...


-Je me posais une question, récemment, Hana-chan, commença Misaki en sirotant son thé.

Les deux filles étaient à la table du café où elles vont chaque semaine, régulièrement. Elles l'ont fait une fois en mars, juste un moment de détente, avant d'en faire une tradition et de revenir chaque semaine. Ce n'était jamais pour un rendez-vous, pas ici, elle venaient bien souvent pour travailler dans un environnement différent de l'hôtel. Surtout qu'Uiharu avait tendance à être facilement distraite en regardant les canapés, pensant aux baisers très peu chastes échangé dessus. Les mains de Misaki avaient tendance à être distrayantes.

C'est le milieu de l'été, elles sortaient ensemble depuis plusieurs mois. Un développement aussi inattendu que naturel dans le fond. Trop de temps passé ensemble, à finit par les pousser à s'ouvrir, discuter de sujets plus personnels. Admettre certaines choses qu'elles n'avaient jamais pu dire avant.

-Comment mieux t'entendre avec Misaka-san ? proposa avec une innocence simulée la plus jeune.

Avec le temps, la pratique et des encouragements de Misaki, Uiharu avait commencé à agir moins guindée avec elle, plus naturelle et sereine. Se permettant même de la taquiner ouvertement sans rougir, s'amusant de ces réactions. Pour le plus grand bonheur de la télépathe, peut habituer à ce qu'on soit si effrontée avec elle, l'aimant plus que tout.

-Oh, je t'en prie. Je ne cherche pas à faire d'efforts durant ces cours car elle ne cherche pas à en faire. Je l'ai prévenue pour les rumeurs, je ne peux rien faire de plus, soupira Misaki.

-Tu prend plaisir à la taquiner, Misaki-chan... Tu n'arrives pas à me mentir, sourit Kazari en posant sa tablette, se désintéressant du document qu'elle lisait sur les récentes disparations.

Ce n'étaient que des cas isolés, mineurs. L'attention d'Anti-Skill était dessus, mais ce n'était encore en rien prioritaire. Juste une réunion d'information la semaine précédente, rien qui ne permettait d'imaginer comme la situation allait évoluer.

-Elle réagit si vivement, aussi. C'est un délice, que puis-je te dire de plus, admit Misaki en détournant le regard. Tu es bien trop perspicace à mon goût, parfois, Hana-chan.

-Il faut bien avec toi. Que voulais-tu me demander ?

Tout en poursuivant la discussion, leur intérêt à chacune était sur leurs écrans respectifs. Elles avaient depuis longtemps pris l'habitude de travailler tout en discutant, bien souvent de sujets plus légers que leurs enquêtes.

-Tu es à Jugement. Qui fait régner la paix et la loi dans notre belle citée.

Uiharu fredonna l'affirmative à cette déclaration, ne voyant pas où elle allait avec ces phrases, quelque peu confuse, mais curieuse.

-Aucune des informations que nous avons, ont été obtenu de façon légale. Tu as déjà par le passé, pirater des données interdites et bien protéger. Ce n'est pas le comportement attendu d'une agente de Jugement, explique Misaki.

Uiharu eu un sourire en l'entendant, comprenant très bien où elle voulait en venir. Elle était exactement le genre de personne qu'elle arrêtait avec son travail à la 177ème Branche. Le genre de comportement que Shirai désapprouverait, bien qu'elle en ait eu l'utilité il y a des mois, avec son début d'enquête sur les laboratoires détruit lors du Projet Sister par Misaka.

-T'ai-je déjà dit pourquoi j'avais rejoint Jugement ?

Misaki fronça les sourcils, cherchant dans sa mémoire, avant de secouer la tête. Elles avaient discuté de nombreux sujets, mais cela n'avait jamais été abordé.

L'obscurité nous entoureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant