Chapitre 3 : Les centres scientifiques

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Dans les bureaux d'Anti-Skill, Erèsaël Belesse fait les cents pas, ne parvenant pas à s'asseoir, trop agité. La lieutenante Yomikawa lui fait face, appuyée contre une chaise, lasse, tenant fermement entre ses mains moites une pile de papier assez épaisse. Elle ne sait pas vraiment ce qui l'épuise le plus, les attentes du conseil d'administration sur eux avec toute cette affaire, où que son collègue ne cesse de tourner en rond en faisant du bruit, lui mettant les nerfs à vif.

-Belesse ! finit-elle par ordonner, perdant patience. Je ne sais pas si vous réalisez, mais tournez en rond ainsi est une perte d'énergie. Asseyez-vous !

-Vous n'avez rien de mieux à dire ? rétorque-t-il sur le même ton, tout aussi agacé.

-En l'occurrence, non. Je n'ai aucune explication à fournir.

Il continue de bouger nerveusement ses mains, mais voyant l'irritation palpable de Yomikawa, s'exécute sans plus protester face à elle.

-Résumons la situation. Un suspect nous échappe dans des conditions mystérieuses, dans un des laboratoires où il travaillait très probablement. Le même laboratoire a des ordinateurs remplis de données liées au projet Sister, certaine partiellement décodé. Et pour finir...

Il mime un roulement de tambours des mains, cachant son choc de la nouvelle par un mauvais humour. Dès qu'il l'a appris, il a immédiatement quitté le centre de soin pour gagner le district où se trouve Anti-Skill, pour en parler directement avec Yomikawa.

-Sept, je dis bien sept, centres scientifiques ont sautés en quatre jours !

-Merci, marmonne aigrement Yomikawa. Sans vous, je ne l'aurais pas compris seule.

-Et ces sept centres étaient tous sur les recherches génétiques, poursuit Belesse en ignorant avec superbe son intervention pleine de sarcasme. Et étaient vitaux dans les projets du conseil.

-Maintenant que nous avons bien expliqué la situation, où voulez-vous en venir ?

-C'est une catastrophe, annonce-t-il. Je n'ai aucune idée de ce que veulent les responsables de tout ça. Ni où ils vont frapper ensuite.

-Nous sommes déjà en train de renforcer la sécurité de la ville. Mais notre champ d'action est limité, si nous déployons trop d'escouade, les habitants vont se poser des questions. Nous ne pouvons pas nous permettre de créer un vent de panique, soupire-t-elle.

-Mais nous avons Jugement, déclare Erès avec un petit sourire en coin. Leurs agents sillonnent déjà les rues en masse et on prouver bien souvent leur utilité. Ils pourraient remarquer tout ce qui sort de l'habitude, créer une présence qui j'espère freinera nos adversaires.

-Très bien ! approuve Yomikawa. Je réunirais Anti-Skill et Jugement au plus vite.

-Laissez, je vais m'en chargez, lieutenante. Je vais prendre le commandement des opérations.

-Vous ne me faites pas confiance ? demande-t-elle avec un brin de suspicion.

-Loin de là, contredit-il immédiatement, car ce n'est absolument pas le cas. Il n'y a personne d'autres avec qui j'aimerais traquer cette menace. Mais ça a toujours été comme ça entre nous, vous sur le terrain, et moi dans le bureau, rappelle-t-il en faisant références à ces lointaines années à Anti-Skill. Laissez-moi le grand discours.

Elle ne peut que sourire de ce petit rappel nostalgique quand ils ont travaillé ensemble, et approuve, n'étant absolument pas déranger à l'idée d'éviter la conversation devant une foule.

-Une dernière chose. Les attaques ont toutes été revendiquer. Chaque escouade partit inspectés les centres ont toujours trouvé ceci.

Erès se saisit les sourcils froncés du papier qu'elle lui tend, le lisant à haute voix.

L'obscurité nous entoureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant