Chapitre 39 : Nouvelle Formation

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Ils vont chercher et presque tirer de forces hors de leur chambre Frenda et Saiai vers midi, pour qu'elles se joignent à eux pour manger. Les deux mercenaires sortent un peu à contre-cœur, ayant des appréhensions similaires à être à table : la Railgun.

Mikoto leur jette à peine un regard, déjà installée sur un des canapés avec son assiette, avec Kuroko. Près d'elles, Misaka finit ses dernières notes pour ses agents, Kazari à ses côtés, amenant leurs deux assiettes, tandis que Ruiko engloutit déjà le contenu d'un deuxième bol à toute vitesse, mangeant bien plus qu'à l'accoutumée. Avec ces nouvelles capacités, Canceller l'a mise ne garde sur la dépense d'énergie et de calories bien plus importantes qu'avant, lui passant aussi des pilules de calories pure à prendre quand elle sentirait qu'elle en manquerait.

Les deux mercenaires s'installent à part dans la pièce, dans leur coin, mais Rei vient briser cet espace en se joignant à elle, tout en ignorant les fortes, très fortes, protestations mentales de sa sœur. Le repas est plutôt silencieux, rythmé uniquement par le tintement des baguettes. Il s'anime un peu quand Erès les rejoint, se calant contre le comptoir de la cuisine, mangeant à toute vitesse, sortant de plusieurs longs appels.

-On va se déployer ce soir, annonce-t-il. J'ai ordonné repos pour tout le monde hier, mais j'ai de nouvelles pistes pour cette nuit.

Il reçoit pour toutes réponses quelques grognements affirmatifs, chacune étant trop occupée à mâcher son repas, alors que Saiai et Frenda le regarde sans comprendre. L'homme continu :

-On ne fera pas tard, vous avez toutes cours demain. A l'exception de toi, Saten-san. Tu ne peux pas encore bouger cet hôtel tant que tu es recherchée.

-Je prendrais tes cours, promet Kazari. J'ai déjà commencé, tu as beaucoup de travail !

-C'est la pile de papier sur mon bureau ? comprend Ruiko avec une grimace.

Grimace qu'elle ne maintient pas face au hochement de tête enjoué de son amie, la remerciant d'un sourire, tout en pleurant intérieurement de tout le travail qu'elle va devoir rattraper. Elle s'est faite enlever, ce n'est pas juste qu'elle doive compenser scolairement après. Puis, elle repense à Mikoto, et ses six mois de coma et de travail ne retard et relativise quelque peu sur sa situation.

-On fera les mêmes groupes qu'hier, Anti-Skill ne peut pas se joindre à nous.

-Une raison ? l'interroge Kuroko.

-Ils sont de plus en plus surveillé pour leurs agissements. Je ne veux pas créer d'ennui inutile à Yomikawa. Reposez-vous bien cet après-midi, nous partirons vers 22h ce soir. Assurez-vous d'être prête et...

-Je veux en être, l'interrompt Ruiko. Laissez-moi venir.

Des protestations émanent de toutes parts, s'opposant à la décision. Il y a de l'inquiétude, beaucoup, que Ruiko ignore, gardant son regard braqué droit dans celui de l'homme, ne voulant pas entendre un non pour réponse. Mikoto est peut-être la plus vive dans ses réactions, mais Kazari n'est pas en reste, s'y opposant aussi.

-N'as-tu pas entendu la partie où tu es traquée par Kihara ? finit par dire Erès, obtenant le silence autour de lui.

-Je l'ai parfaitement entendu, j'en ai fait l'expérience hier. Je sais ce qu'il se passe, mais il faut arrêter ce type. Laissez-vous aider.

-Saten-san, essaie de comprendre...

-Vous envoyez mes amies sur le terrain. Qu'elle est la différence entre moi, Mikoto, Kuroko ou Rei ? On ne peut plus me répondre le Level aujourd'hui, crache-t-elle amèrement.

L'obscurité nous entoureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant