Pragma [ Taekook ]

57 - Plan

Plan

Bonjour les amis.

Ça fait longtemps, et je m'en excuse ! Pour ceux qui ne le savent pas encore, j'ai réécrit Traqué en entier, et je vais enfin pouvoir la soumettre à des maisons d'édition, ce qui m'a pris tout mon temps ( et pas mal d'énergie lol )

Mais je suis de retour avec un chapitre que j'aime beaucoup, ça a été un plaisir de retrouver les personnages. J'espère que vous allez bien, que vous passez un bel été et je vous souhaite une excellente lecture. 💜

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Son haleine chaude effleure ma nuque, tandis que ses bras musclés et protecteurs m'enserrent tendrement. En ouvrant les yeux, mon regard se pose immédiatement sur lui. Ses paupières sont encore complètement fermées, signe d'un sommeil profond. Ses cheveux noirs, ébouriffés, tombent sur son front. Je caresse délicatement sa joue, savourant la douceur de sa peau. C'est un bonheur de me réveiller chaque matin ainsi. Je voudrais que ce moment dure éternellement. Je m'incline vers lui, prêt à poser mes lèvres sur sa joue lorsque soudain, un tremblement parcourt mon corps.

— Jay, une voix chuchote à mon oreille.

Je sursaute, les yeux grands ouverts. Le visage de mon vampire s'évanouit, remplacé par celui de Cassian qui me tient par l'épaule. Je suis essoufflé, le cœur battant la chamade.

— Ça va, c'est moi, me rassure-t-il avec un sourire.

Je respire profondément, les yeux levés vers le ciel. Dans ce noir absolu, les étoiles brillent d'une lumière éclatante, comme pour nous rappeler la beauté du monde. Je m'y perds un instant, oubliant presque où nous nous trouvons.

— Je préfère te voir éveillé. Ta blessure m'inquiète un peu, même si elle semble bénigne.

— Je ne la sens presque plus. Et toi, comment vas-tu ?

J'ai dû m'endormir quelques heures. Mon corps est encore endolori à cause de la chute, mais ma tête va mieux. J'examine les blessures de Cassian et je suis soulagé de voir qu'elles commencent à cicatriser. J'aurais pu y rester s'il n'avait pas été là.

— Je vais bien, ne t'inquiète pas.

Il cherche quelque chose dans l'une de mes poches et me tend une barre de céréales que j'accepte sans réticence. Tandis que je la prends, je fronce les sourcils en le voyant scruter les parois rocheuses autour de nous. Il évalue attentivement la distance qui nous sépare du pont.

— Tu vas essayer de grimper ?

— Il le faut, répond Cassian avec détermination. Nous ne pouvons pas rester ici éternellement. Je veux m'assurer que c'est faisable avant de te faire grimper avec moi.

Je garde le silence et me lève lentement. Je le vois s'accrocher à la pierre, ses doigts cherchant des prises solides dans la roche rugueuse.

— Au moindre problème, tu hurles, compris ? ordonne-t-il avec un sérieux qui ne laisse pas de place à la discussion.

Un rire nerveux m'échappe malgré moi.

— Ça fait des heures que nous sommes ici, qu'est-ce qui pourrait bien arriver ? dis-je pour tenter de détendre l'atmosphère.

— N'importe quoi, justement, répond-il, les yeux toujours rivés sur la paroi, montrant bien qu'il est conscient des risques.

Je déglutis alors qu'un nœud se forme dans ma gorge. Cassian s'éloigne, son ombre se perdant dans l'obscurité à mesure qu'il grimpe. J'ajuste mes harnais, alors que mes doigts effleurent le pommeau de mon poignard.