𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟽 : 𝙻𝚎 𝚌𝚊𝚕𝚖𝚎 𝚊𝚟𝚊𝚗𝚝 𝚕𝚊 𝚝𝚎𝚖𝚙ê𝚝𝚎.

114 10 179
                                    

••••••••

IRINA MERCIER

Il est tard lorsque je rentre chez moi. Je balance mon sac à main sur la commode à l'entrée et retire mes talons, appréciant cette sensation de libération. Marchant pieds nus dans le penthouse, je remarque une lumière provenant du bureau. Je suis pourtant certaine de ne pas avoir utilisé cette pièce ce matin. La personne qui s'occupe du ménage n'aurait jamais pénétré dans mon bureau.

   Je sursaute en découvrant Heath, rentré sans prévenir. Il relève la tête de son écran et m'accorde toute son attention.Je reste plantée au seuil tandis qu'il contourne la table.

—"Tu ne m'as pas dit que tu rentrais aujourd'hui," lançais-je, encore surprise.

Ses bras s'enroulent autour de ma taille et il m'attire contre lui, son regard ancré au mien. Nos lèvres sont à quelques centimètres l'une de l'autre. Il ne suffirait que d'un simple geste pour qu'elles se touchent.

—"Je voulais te faire une surprise. Tu sembles déçue ou je me trompe ?"émet-il, troublé.

   Je secoue la tête rapidement.

—"Ce n'était pas mon intention, j'étais tout aussi surprise."

Lorsqu'il partait en mission, il ne savait jamais quand il reviendrait. Cela pouvait prendre des jours ou des mois, mais il me prévenait toujours de son retour à New York. Chaque fois qu'il était proche de moi, sa posture me paraissait hostile. Je réalisais à quel point il m'avait manqué, ne sachant même plus la dernière fois que nous nous étions retrouvés.

—"Pour une surprise, c'en est une,"murmurai-je en caressant son visage du bout des doigts."Tu m'as manqué, Heath..."

Ses lèvres s'attardent sur les miennes, et je réponds rapidement à ses doux baisers. Il m'embrasse avec une telle avidité que j'en perds le souffle. Ses lèvres chaudes s'abattent sur mon cou, son haleine me procurant des frissons. Je ferme les yeux et renverse la tête en arrière, le laissant me dévorer. Une main sur mes fesses, il me tire davantage contre lui, me pressant contre l'endroit où son pantalon est tendu. Ses baisers deviennent si ardents que j'en ai le souffle coupé. Dès que nos bouches se touchent, j'oublie tout instantanément.

Mes jambes s'enroulent instinctivement autour de sa taille lorsqu'il me soulève et me transporte à travers la pièce jusqu'à me déposer au bord du bureau. Je caresse son torse lorsqu'il ouvre sa chemise, appréciant son corps musclé. Mes ongles griffent légèrement sa peau avant de descendre vers sa ceinture. Je m'apprête à la déboucler lorsqu'il retient ma main, une lueur étrange dans son regard m'excitant davantage.

—"Sois patiente,"lance-t-il, jouant avec mes nerfs."On a toute la nuit devant nous,"murmure-t-il à présent contre mon oreille.

—"Je déteste patienter...,"murmurai-je.

Il soulève légèrement ma robe, retirant ma culotte en dentelle le long de mes cuisses avant de l'arracher complètement. Il écarte mes jambes délicatement, faisant durer la tension insoutenable. Il dépose des baisers le long de ma cuisse, remontant dangereusement jusqu'à ma zone sensible. Je retiens mon souffle lorsqu'il s'approche encore plus près, me lançant un dernier regard pour appréhender ma réaction.

Ses lèvres s'abattent sur mon bouton sensible, m'arrachant un gémissement. Ses mouvements sont denses, et au premier coup de langue, je ferme les yeux et gémis. Mes cuisses tremblent de part et d'autre de sa tête. Mes doigts s'emmêlent dans ses cheveux, tirant doucement lorsqu'il intensifie ses coups de langue.

Je savais que la nuit allait être prometteuse, pleine de passion et inoubliable avec lui.

Le soleil se lève lorsque je me réveille contre un torse masculin, encore déboussolée de la veille. Heath dort, le bras sous sa tête, les cheveux ébouriffés, le drap couvrant son corps musclé. J'enfile mon peignoir en soie en quittant le lit sans faire de bruit, sentant mes muscles endoloris après une nuit si agitée.

MARIYA : De l'ambition à l'obscurité. ( En cours )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant