𝙲𝙷𝙰𝙿𝙸𝚃𝚁𝙴 𝟼𝟹 : 𝙻𝚎 𝚍é𝚋𝚞𝚝 𝚍'𝚞𝚗𝚎 𝚐𝚞𝚎𝚛𝚛𝚎

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SERGUEÏ IVANKOV

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SERGUEÏ IVANKOV

Quittant la salle en premier, le cœur encore en ébullition après cette réunion tendue, je lançai un regard noir à Roman en passant, m'efforçant de réprimer l'envie de lui sauter à la gorge. Depuis son arrivée à Moscou, il avait ce talent irritant de s'immiscer dans mes affaires, franchissant sans hésitation les limites de mon territoire.

—"Mariya !"l'interpellai-je sèchement.

Elle s'arrêta, me fixant avec toute son attention, tandis que les membres du conseil s'entassaient dans le hall. Je passai une main nerveuse sur ma mâchoire, puis déclarai d'une voix basse mais intense :

—"Putain, une opération contre des personnes influentes, c'est ta solution ?"

Elle croisa les bras, inclinant légèrement son menton, manifestement peu encline à changer d'avis.

—"Tu as une meilleure idée ?"répliqua-t-elle sans attendre ma réponse."Ce que je fais est dans l'intérêt de tous, ça dure depuis trop longtemps."

Je secouai la tête, agacé par son ignorance des dangers qu'elle affrontait. Elle s'aventurait dans un territoire qu'elle ne connaissait pas, défiant des criminels prêts à tout déclencher pour sauvegarder leurs intérêts.

—"Laisse-moi te dire ce qui va se passer : en faisant ça, tu te mets sur le chemin de Gianni."

Elle haussa les épaules, apparemment peu résignée.

—"En effet, Gianni est le père d'Alexandre, et c'est lui qui dirige cette organisation. Peut-être que c'est le meilleur moyen de l'affaiblir."avança-t-elle.

Je me pinçai l'arête du nez pour garder mon calme, refusant de laisser éclater ma frustration sur elle. Gianni représentait le pire de la cruauté, une menace que je devais éradiquer non seulement pour venger mon père mais aussi pour ma sœur, une enfant innocente.

—"Gianni ne relève pas de tes affaires, c'est à moi de gérer ça. Ton rôle était d'être mon alliée, mais il semble que ton poste de procureur t'ait monté à la tête."réprimandai-je d'un ton cinglant.

Elle risquait de déclencher une guerre dont elle ne sortirait probablement pas indemne.

Au QG, une agitation inhabituelle régnait. Je descendis de la voiture d'un pas nonchalant et échangeai quelques mots brefs avec Vlad, mon bras droit.

—"Des types qui travaillent pour le Sanguinaire veulent te voir."ajouta-t-il.

Mes sourcils se froncèrent, créant de fines rides sur mon front. J'eus du mal à dissimuler mon agacement, et ma mâchoire serrée trahissait clairement que leur présence était tout sauf bienvenue.

MARIYA : De l'ambition à l'obscurité. ( En cours )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant