𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟸 : 𝙻𝚎𝚜 𝚏𝚊𝚞𝚡 𝚜𝚎𝚖𝚋𝚕𝚊𝚗𝚝𝚜

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NIKOLAÏ PETROV

Je me suis rendu au Club pour une partie de tennis avec Alban. Ils disposaient d'un court de tennis intérieur, nous permettant de profiter lorsqu'il neigé. Sergueï ne tarda pas à nous rejoindre, raquette à la main et visiblement préoccupé. Alban indiqua qu'il avait besoin d'une pause et se servit un verre d'eau citronnée mis à disposition, pendant que je m'approchais de notre invité.

—"Ça fait un moment que tu n'es plus dans le coin."lui fis-je remarquer. "Qu'est-ce qui te préoccupes à ce point ?"

Il sourit légèrement, faisant rebondir la balle avant de la frapper avec sa raquette.

—"J'ai pas mal de choses à gérer."

Je hochai simplement la tête, comprenant ce à quoi il faisait référence. Le train de vie de Sergueï ne m'était pas inconnu ; je savais quel genre d'homme il était, bien que nos chemins aient pris des directions différentes depuis notre enfance. Il avait pris la relève de sa famille, devenant encore plus déterminé après l'assassinat de son père.

Je n'étais pas là pour le juger, encore moins pour lui dire quoi faire. Nos moments passés ensemble consistaient à autre chose ; nous évitions de parler de travail, même si chacun savait très bien ce que l'autre faisait. De temps en temps, nous nous retrouvions autour d'un verre avec des amis, ou lors de quelques soirées, partageant des activités communes comme le tennis ou le golf.

—"Ça te dit une partie ?" proposa-t-il, déterminé. "Tu fais équipe avec Alban, et moi avec Vlad."

—"Prépare-toi à en prendre une sacrée raclée," lui lançai-je avec assurance.

Face à moi, Sergueï s'apprêta à lancer la balle dans un geste fluide. Mes muscles étaient tendus, prêts à réagir à chaque rebond. Le bruit de la balle dans l'air marqua le début du match. Au fil des échanges, les cris de victoire et de frustration se mêlèrent dans l'air, créant une symphonie unique de compétition. À la fin du match, Sergueï lança sa raquette, visiblement contrarié.

—"Merde !" lâcha-t-il.

—"Je te l'avais bien dit," le narguai-je. "Tu ne peux pas me battre sur mon terrain."

Je tapai amicalement dans le dos d'Alban, échangeant une rapide accolade.

—"Je prendrai ma revanche," annonça Sergueï. "Mais pour l'instant, je paye une tournée à tout le monde !"

   Après le match de tennis, nous décidâmes de nous rendre au bar du club. L'endroit était animé par le tintement des verres, les discussions passionnées et les rires. Nous prîmes place au comptoir.

Assis au comptoir, Sergueï interpella le barman pour une tournée.

—"Trois whiskies, s'il te plaît !" demanda-t-il avec un sourire complice.

MARIYA : De l'ambition à l'obscurité. ( En cours )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant